Les éthylotests anti-démarrage testés dans 3 départements

Au 1er décembre, certains conducteurs des départements de la Drôme, de la Marne et du Nord vont expérimenter une nouvelle mesure de Sécurité Routière : les éthylotests anti-démarrage (EAD).

Comment ça marche ?

Le principe est simple : pour lancer le démarrage de son véhicule, l’automobiliste devra souffler dans l’éthylotest électronique. L’appareil stoppera l’allumage de la voiture si le niveau d’alcoolémie mesuré est supérieur à 0.25mg/litre d’air expiré.

Des permis sous conditions

Les préfets de 3 départements sont désormais autorisés à restituer des permis aux conducteurs pour lesquels il a été suspendu ou annulé pour conduite en état d’ivresse. Si l’automobiliste ne s’engage pas dans une procédure de récupération de points, l’attribution se fera sous conditions d’une installation volontaire et aux frais du propriétaire d’un EAD (environ 1000€) accompagnée d’un suivi médico-psychologique de traitement de l’addiction.  Le permis délivré sera temporaire et portera la mention EAD.

Un dispositif en extension

Dans une optique de lutte contre l’alcool au volant et contre la récidive, l’expérimentation devrait être étendue à toute la France à partir de 2019. Ce dispositif a déjà fait ses preuves en Haute Savoie : sur 400 personnes condamnées pour conduite sous l’emprise d’alcool (plus de 0.8g/l de sang), « la récidive a chuté des trois-quarts » selon le rapport AFP. Des résultats encourageants qui ont notamment entrainé l’utilisation obligatoire d’appareils anti-démarrage électroniques dans les bus et autocars depuis septembre 2015.

Chaque année, environ 1000 personnes décèdent dans des accidents de la route impliquant la consommation d’alcool. Le problème de l’alcool au volant est donc plus que jamais d’actualité. Si cette initiative semble porter ses fruits, elle n’est pas exempte de failles. En effet, quid des automobilistes qui font souffler une personne sobre pour démarrer leur voiture ? Malheureusement l’EAD n’est pas infaillible…

Source image : BfmTv

Voiture allemande vs. Voiture française

D’un côté les amoureux de l’automobile française, de l’autre, les inconditionnels de l’automobile allemande. Chacun d’eux campe sur ses positions : les voitures allemandes sont les meilleures, les voitures françaises également ! Mais qu’en est-il réellement ?

Vaut-il mieux être propriétaire d’une allemande ou d’une française ? Quels constructeurs automobiles ont vraiment la côte dans le monde et en France ? Les marques et les modèles se valent-ils ? Et sur les routes : la France est-elle aussi attractive que l’Allemagne ?

Panorama de l’industrie automobile dans le monde

Quand les constructeurs automobiles les plus connus au monde sont allemands (Volkswagen, Mercedes, BMW, Audi, Lamborghini, Porsche, MINI, Rolls-Royce, Opel et Bentley), la France porte tout de même fièrement ses 3 grandes marques : Renault, Peugeot et Citroën.

Côté notoriété, si la French Touch parvient à séduire certains automobilistes à l’étranger, c’est clairement l’industrie auto allemande qui prend le dessus avec en particulier Volkswagen qui truste le Top 3 mondial depuis des années, et caracolait même en tête du classement jusqu’en 2012. En 2014, le constructeur de Wolfsburg enregistrait même un record de ventes en atteignant la barre symbolique des 10 millions d’immatriculations.

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En France, on achète français avant tout ! 

Les voitures allemandes ont peut-être la côte partout dans le monde, sur le territoire français en revanche, elles ne sont pas du tout en tête des ventes ! En effet, en 2015, sur 1,9 millions de véhicules neufs écoulés, les dix premières voitures achetées en France sont toutes de marques françaises.

Le seul et unique véhicule allemand qui s’insère de temps en temps dans ce Top 10 (ou juste derrière) n’est autre que la petite voiture du peuple : la Volkswagen Polo. Dans le Top 3 en 2015, on retrouve donc deux citadines et une berline française : la célèbre Renault Clio prend la première place (108000 exemplaires), la Peugeot 208 la seconde (90000 exemplaires) et la troisième position est attribuée à la Peugeot 308 (75000 exemplaires). Elles sont suivies de près par les monospaces.

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Les voitures allemandes sont-elles trop chères ?

Comment expliquer le moindre succès des marques allemandes en France ? La différence de prix entre un véhicule allemand et un véhicule français peut être un facteur. L’entretien et l’assurance également. L’achat d’une voiture allemande neuve peut être en effet plus conséquent ; en fonction des modèles bien sûr ; que l’achat d’une française.

Néanmoins, il faut nuancer les propos concernant les frais d’entretien et le montant de l’assurance. Un automobiliste qui confie l’entretien de son véhicule allemand à sa même concession (notamment pour des histoires de garantie constructeur etc.) plutôt que de prendre connaissance des tarifs d’un centre automobile, peut s’assurer d’avoir une note un peu plus élevée… pour un travail similaire !

Quant à l’assurance, cela dépend évidemment si le véhicule est assuré tous risques ou au tiers. Toutefois, les automobilistes sont généralement très attachés à leurs voitures allemandes et l’assurent le plus longtemps possible en tous risques.

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Chronique d’un succès international

Les marques automobiles allemandes bénéficient d’une image et d’une réputation solides : on a pour habitude de dire (ou d’entendre) que les véhicules sont fiables, robustes, puissants, performants à la pointe de l’innovation et de la technologie.

En clair, les voitures allemandes font rêver, et les marques Audi, BMW, Mercedes et Porsche sont en tête d’affiche. Avec une large gamme de modèles sportifs et résolument luxueux qui évoluent sans cesse, ces trois constructeurs ont conquis n’importe quel automobiliste.

Mais pas que : si Volkswagen détient le plus de modèles à succès (Golf, Coccinelle et Passat qui comptabilisent plus de 70 millions d’unités écoulées), c’est parce que le travail sur l’image de marque a été efficace et que la voiture du peuple a su s’intégrer aux foyers alors qu’elle n’est pas « meilleur marché » que les automobiles françaises.

La puissance : un élément décisif dans l’achat

Si les français ont ce petit côté chauvin en achetant des véhicules de marques françaises, les allemands le sont tout autant. En 2014, sur le classement des 30 véhicules les plus vendus en Allemagne, 23 voitures sont allemandes.

Et parmi cette liste, on retrouve effectivement dans les 10 premiers modèles, les petites citadines du groupe Volkswagen, mais également de belles sportives : l’Audi S3 qui fait pas moins de 300 chevaux, la Mercedes Classe C qui peut monter jusqu’à 500 chevaux suivant la motorisation, ou encore la BMW Série 3 qui peut atteindre 430 chevaux.

En raison notamment, l’absence (ou presque) de limitation de vitesse sur les autoroutes allemandes, ce qui permet aux automobilistes de pousser leurs bolides sans risquer ni amende ni retrait de points sur le permis de conduire. Et ce n’est pas négligeable !

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Comment profiter pleinement d’une voiture sportive ? 

Sur les routes de France, en revanche, les sportives allemandes n’ont pas la côte. Et pour cause, les radars de contrôle de vitesse se multiplient et en cas de non-respect des limitations, les points de permis diminuent à vue d’œil et les amendes pleuvent.

Autrement dit, si l’usager français ne peut pas profiter de la puissance de son véhicule, c’est qu’il ne l’achète que pour d’autres éléments : son confort, son esthétique, sa faible consommation de carburant et éventuellement, son prix attractif. En somme, rien qui ne convienne réellement à une voiture de sport allemande !

Pour satisfaire son envie de vitesse et d’adrénaline, seul le stage de pilotage sur piste avec un moniteur professionnel à ses côtés est la meilleure alternative. Sur le circuit du Grand Sambuc en Provence par exemple, il est tout à fait possible de prendre le volant d’une Porsche Cayman ou GT3, et même d’une Audi R8 pour exploiter tout le potentiel de ces bolides ainsi que leur tenue de route exceptionnelle.

En conclusion

Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Que l’on aime le design et le savoir-faire allemand, tout comme on apprécie le Made in France est tout à fait respectable. Selon les besoins des utilisateurs, un modèle et une marque se différencieront de la masse : sportivité, confort, espace etc. On notera tout de même la supériorité des marques allemandes dans leur propre pays, comme celle des marques françaises chez elles.

Les allemands, en revanche, ont cette capacité à pouvoir acheter un véhicule sportif et à pouvoir l’utiliser à sa juste valeur grâce au Code de la Route qui est beaucoup plus permissif et aux 66% d’autoroutes qui n’ont pas de limitation de vitesse. L’automobiliste français qui n’a donc pas besoin d’un véhicule à la puissance phénoménale, fera souvent un choix plus pragmatique en se tournant par exemple vers une voiture familiale plus spacieuse et donc moins sportive, ou bien d’une petite citadine qui consomme peu.

Permis allemand vs. Permis français : quelles différences ?

Premier pays d’UE à avoir adopté le permis à point, l’Allemagne est une pionnière dans le secteur de la conduite : ses voitures, ses autoroutes, son absence de limitation de vitesse… Quelles différences y’a-t-il alors entre le permis allemand et notre permis français ?

 

Un examen du Code similaire

Pour commencer, l’éligibilité au Code est soumise à plusieurs formalités notamment un test de vue et un brevet de secourisme. Le candidat devra alors suivre 14 sessions de théorie de 90 minutes minimum. L’examen en lui-même consiste en un QCM de 30 questions sur ordinateur.

Le passage du Permis plus encadré

L’encadrement des leçons de formation est plus strict en Allemagne : le candidat doit effectuer 3 leçons en nocturne, 4 sur autoroute et 5 en dehors de la ville. Le seuil minimum est donc de 12 leçons.

Le format de l’examen du permis est semblable à celui passé en France : 45 minutes, un test hors agglomération et se garer. Les coûts de l’examen sont donc globalement similaires : allemands et français payeront dans les 1700€ (40€ pour 45 minutes).

L’Allemagne propose également une formule de conduite accompagnée mais la période probatoire est seulement de deux ans.

Un système de points inversé

Le permis allemand est attribué avec un solde à 0. Chaque infraction ajoute un nombre précis de points, la limite étant à 8. Un système totalement différent des français, qui décomptent à partir de 12.

Une gestion différente des infractions

Les infractions sont classées en 3 catégories :

  • +1 point : petit excès de vitesse, stationnement gênant, téléphone au volant
  • +2 points : alcool au volant, drogue, excès de vitesse. Cette sanction entraine souvent la suspension de permis pendant un mois
  • +3 points : infractions pendant une période de suspension du permis

Certaines infractions mineures ne sont plus sanctionnées par un ajout de points mais par une simple amende, par exemple les excès de vitesse en dessous de 20km/h. Les allemands semblent donc préférer les suspensions à aux sanctions de points. Une logique que nous n’avons pas en France.

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Des limitations de vitesse plus flexibles

Les formations de récupération de points trouvent leurs équivalents en Allemagne, cependant elles ne sont accessibles qu’à un solde de point inférieur à 6.
En ville, allemands et français sont soumis à la même limitation : 50km/h. Nos réglementations divergent hors agglo où la vitesse maximale autorisée est de 100km/h en Allemagne. Certaines portions d’autoroute et de voies rapides n’indiquent aucune limitation, la vitesse est donc libre.

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France et Allemagne adoptent des logiques assez différentes en termes de conduite : si la formation est très encadrée pour les allemands, une fois le permis obtenu, la législation se montre plus permissive qu’en France. Ce qui n’empêche pas le pays d’avoir un taux de mortalité parmi les plus bas d’Europe.

Nouvelle réforme du permis de conduire pour économiser des heures de conduite

Une nouvelle réforme du permis de conduire vient d’être annoncée afin de faciliter l’accès au permis de conduire et en diminuer le coût. Une bonne nouvelle a priori pour tous ceux qui cherchent à limiter le coût de cet examen pourtant nécessaire à de nombreuses activités quotidiennes.

Que dit la réforme ?

Jusqu’à aujourd’hui, il fallait suivre 20h de cours de conduite avant de pouvoir se présenter à l’examen du permis de conduire. Désormais avec cette réforme, les candidats peuvent tenter d’obtenir le papier rose à l’issue de seulement 13h de formation. MAIS ATTENTION, il y a une condition : cela n’est possible que pour les voitures avec boites automatiques.

Ainsi, selon UFC Que Choisir, les candidats souhaitant diminuer le coût de leur permis peuvent désormais opter pour une formation plus courte. Avec un coût moyen de 40€ de l’heure, voire 55€ pour Paris, l’économie est plutôt intéressante !

L’arrêté date du 14 Octobre et a été publié au JO le 29 Octobre dernier. Il stipule que « le volume minimum de 20 heures de leçons ne s’applique pas aux élèves suivant une formation limitée à la conduite des véhicules équipés d’une boite automatique pour laquelle un volume minimum de 13h est requis. »

La boîte automatique, qui était préférée pour des raisons médicales jusqu’à aujourd’hui, devrait avoir un beau succès dans les mois à venir.

Mais comment passer en boite manuelle ?

Avec une facture moyenne de 1157€, nul doute que certains apprentis conducteurs seront tentés d’opter pour l’apprentissage sur boîte automatique afin de gagner du temps et de l’argent. Cependant, dans ce cas, le nouveau conducteur ne pourra conduite QUE des voitures avec boîtes automatiques.

Les jeunes conducteurs souhaitant passer à une conduite sur boîte manuelle, devront approfondir leurs connaissances en suivant 7h de formation complémentaires. Seules ces heures de formation sont nécessaires, il n’y a pas d’examen supplémentaire. A noter que cette formation ne peut intervenir que 6 mois au moins après l’obtention du permis. Une partie peut être réalisée sur simulateur dans la limite d’1h maximum sur les 7h totales à réaliser. Une fois les 7h effectuées, l’élève recevra une attestation et il pourra rouler sur des véhicules avec boites manuelles.

Une opportunité intéressante pour tous les candidats avec un budget limité. La formation en 2 étapes peut aussi avoir un côté rassurant ou facilitant pour les élèves en peine avec le levier de vitesse ! En outre, l’offre de plus en plus importante de véhicules avec boîtes automatiques en France devrait permettre de favoriser ce choix.

Un choix qui permettrait d’envisager une économie pouvant aller jusqu’à 25% a déclaré Bruno Garancher, président d’ECF, premier réseau d’auto-écoles en France, à UFC Que Choisir.

 


Voiture en fourrière : Durcissement des conditions de récupération

Les citadins le savent bien, il n’est pas rare de retrouver sa voiture à la fourrière suite à un stationnement gênant. Cependant, les modalités de retrait du véhicule vont être modifiées en cette fin d’année. Qu’est ce qui va changer pour les propriétaires souhaitant récupérer leur véhicule ?

L’assurance devient obligatoire

Avant, pour récupérer sa voiture en fourrière, il suffisait de présenter son permis. Seulement, au  1er décembre 2016, les conditions de récupération d’un véhicule en fourrière vont changer. Désormais les propriétaires présenteront non seulement leur permis mais également leur attestation d’assurance.

Cette mesure s’applique également aux conducteurs qui souhaitent faire remorquer leur véhicule hors de la fourrière. Dans ce cas, la simple présentation de l’assurance sera nécessaire.

Les infractions de permis et d’assurance en augmentation

Ce renforcement des contrôles intervient dans un climat de hausse régulière des infractions pour défaut de permis et d’assurance. En 2015, les forces de l’ordre ont intercepté plus de 132 000 conducteurs sans permis (+2.8% par rapport à 2014) et 107 000 absences d’assurance (+2%). A noter que 237 victimes d’accidents impliquant un conducteur sans permis valide sont à déplorer en 2015.

Pourquoi cette mesure ?

Ce changement du Code de la Route intervient donc dans un processus de lutte contre la conduite sans permis et sans assurance menée par le gouvernement. En durcissant les modalités de récupération, il est plus difficile aux fraudeurs de récupérer leur voiture. Une mesure dissuasive, en somme. Le ministère de l’Intérieur a déclaré : « L’application de ce décret permettra la réalisation de près de 500 000 contrôles supplémentaires de la possession du permis de conduire et de l’attestation d’assurance par les forces de l’ordre ».

A noter que la conduite sans permis valide expose le pilote à une amende de 15 000€ et un an d’emprisonnement. L’absence d’assurance peut aller jusqu’à 3750€.

Contestation de PV : quels risques ?

La majorité des conducteurs sont exposés au moins une fois dans leur vie à une verbalisation. Stop non marqué et autres légers excès de vitesse forment une succession d’infractions mineures qui finissent par entamer sérieusement votre capital de point. Si l’idée vous vient alors de contester votre dernière contravention, notamment pour éviter de perdre votre permis, sachez que ce n’est pas toujours la meilleure décision.

Comment contester un PV ?

Tout d’abord, il faut savoir que vous avez 45 jours maximum pour contester un procès-verbal (PV). La procédure s’appelle une requête en exonération et s’applique à la plupart des cas sauf les excès de vitesse et les feux rouges non respectés.

Pour commencer, ne payez pas la contravention. En effet, le paiement vaut reconnaissance de l’amende et implique un retrait automatique des points. Vous devrez fournir plusieurs pièces pour attester de votre demande de contestation :

  • Le procès-verbal original,
  • Une lettre explicative de la contestation,
  • Et la consignation (si nécessaire)

Pensez également à faire une copie de votre demande : amende, lettre de contestation et bordereau d’accusé de réception. A noter qu’une requête en exonération vous prive de la minoration à 90 € de l’amende.

Quels sont les risques ?

Contester un PV n’est pas toujours la meilleure solution pour éviter l’amende, le retrait de points voire la perte de permis. En effet, la démarche vous expose à une possible peine complémentaire pouvant aller jusqu’à 750€. Dans le pire des cas, le juge peut même décider de suspendre votre permis temporairement. Cette décision intervient dans plusieurs cas de procès-verbal :

  • Dépassement de la vitesse autorisée égal ou supérieur à 30km/h
  • Feu rouge ou stop non respectés
  • Prise d’un sens interdit
  • Non respect des distances de sécurité
  • Priorité aux piétons grillée
  • Dépassement dangereux ou non autorisé
  • Conduite sous l’emprise de l’alcool entre 0,5g/l et 0,8 g/l

Pour une amende mineure, la suspension peut être entre 15 et 30 jours de retrait de permis et aller jusqu’ 5 ans en cas de blessures involontaires ou d’homicide.

Au lieu de vous exposer à une amende pouvant aller jusqu’à 750€ ou à un retrait de permis, faites le choix du stage de récupération de points. Pour un tarif moyen de 180€ environ, choisissez la solution la plus sûre : un coût raisonnable et aucun risque de perdre votre permis.

Femme au volant : fin du sexisme au tournant ?

Le Sénat a présenté récemment un rapport sur les femmes et la conduite à l’issue duquel il a annoncé 13 mesures pour mettre fin à un stéréotype qui la vie dure : les femmes seraient de mauvaises conductrices.

Des chiffres pour combattre les stéréotypes.

S’il on en croit le vieil adage populaire « Femme au volant, mort au tournant », les femmes seraient donc plus dangereuses que leurs congénères masculins. Pourtant, les divers chiffres publiés par la Sécurité Routière tendent à prouver le contraire. En effet, les femmes sont à l’origine de moins d’accidents mortels que les hommes.

Ainsi, les hommes ont été à l’origine de 4236 accidents mortel sur la période 2014-2015 contre seulement 883 pour les femmes.

Moins attentifs aux dangers de la route, la cause de ces accidents est le plus souvent la vitesse pour les 2 genres mais l’alcool et les stupéfiants ont une proportion bien plus importante chez les hommes que chez les femmes.

Le Sénat souligne ainsi dans son rapport « l’attitude plus respectueuse des règles du code de la route » des femmes. Fort de ce constat, il a décidé d’encourager la féminisation dans ce secteur industriel encore empreint de ce stéréotype.

13 recommandations en faveur des femmes au volant

Ce ne sont pas moins de 13 recommandations que le Sénat a établi pour favoriser l’intégration des femmes dans toutes les branches du secteur automobile. Un secteur particulièrement masculin avec 78% d’employés masculins pour la partie des services dans cette branche. Les  ¾ des femmes recrutées dans le ce secteur y occupent des emplois administratifs.

Proposé au moment de l’ouverture du Salon de l’Automobile de Paris, le document propose entre autres des statistiques sexuées sur l’examen du permis de conduire afin de comprendre l’écart de réussite entre les hommes et les femmes. Ces statistiques porteraient sur les candidats mais aussi les examinateurs.

Autre recommandation phare du rapport : la lutte contre les clichés dénigrants envers les conductrices avec le fameux « femme au volant, mort au tournant » en tête ! D’après la commission ces clichés persistants contribueraient à limiter les perspectives d’orientation professionnelles des filles alors que le secteur de l’automobile propose de nombreuses possibilités.

Une initiative valorisante pour les femmes qui mérite d’être soulignée. Espérons qu’elle sera creusée afin de voir si ces clichés sont véritablement des freins à l’orientation vers ce secteur. Et si c’est le cas, que les mentalités pourront évoluer positivement grâce à cet exemple !

 

Le port de gants devient obligatoire pour les conducteurs de 2 roues

A partir du 20 novembre 2016, le port des gants sera obligatoire pour les conducteurs de deux roues. Une mesure préventive contre les blessures souvent graves aux mains et avant-bras lors d’accidents.

Port obligatoire des gants, dans quelle mesure ?

Dans un communiqué datant du 20 septembre2016, la Sécurité Routière a annoncé une nouvelle loi portant sur l’obligation du port des gants en moto. Cette mesure concerne :

  • tous les usagers de motos, le chauffeur autant que le passager
  • les motos, tricycles à moteur, quadricycles à moteur et cyclomoteurs à l’exclusion des véhicules équipés de ceintures de sécurité et de portières.

A noter que les gants doivent être conformes à la norme européenne (certifiés CE) pour être considérés comme conformes à la législation.

Une mesure pour protéger les motards

Actuellement, encore 12% des motards roulent sans protections adaptées aux mains. Mais à partir du 20 novembre, ils s’exposeront à une amende de 68€ et au retrait d’un point de permis pour le pilote. Cette mesure apparait comme majeure dans la prévention des dommages corporels causés par les accidents de la route. En effet, les motards sont très exposés physiquement en cas d’accident et représentent 43 % des blessés graves de la route. D’après une étude TNS Sofres, le port de gants adaptés permettrait d’éviter ou d’atténuer 95% des blessures aux mains.

Si l’utilisation de gants pour passer le permis moto fait parti de l’équipement obligatoire depuis 2013, l’obligation s’étend aujourd’hui à tous les conducteurs et passagers de deux roues. Cependant de nombreux efforts restent à faire pour mieux encadrer les équipements. En effet, à l’heure actuelle aucune loi n’oblige les motards à porter un blouson et des chaussures fermées, accessoires pourtant indispensables pour une conduite en toute sécurité.

Rentrée 2016 : une nouvelle campagne contre le téléphone au volant

Le 4 septembre, la Sécurité Routière a sorti un nouveau spot La dernière classe, en écho à cette période de rentrée. Une jeune collégienne se fait renverser par un automobiliste inattentif, alors qu’il répondait à un SMS en conduisant. Mettant en scène les conséquences de l’accident sur l’entourage de la jeune fille, le spot aborde le problème des téléphones au volant.

« Quand vous regardez votre téléphone, qui regarde la route ? »

La Prévention Routière a décidé de frapper fort avec ce nouvel épisode de la campagne #TousTouchés.  Jouant la sensibilisation contre les dangers du téléphone au volant, le spot interpelle avec un slogan choc « Quand vous regardez votre téléphone, qui regarde la route ? ». Interrogation purement rhétorique, le message fait mouche par sa simplicité et son évidence.

Dans la continuité de la campagne Onde de choc, dont nous vous parlions dans un précédent article, le spot saisit par son mode de narration. Au lieu de présenter les dommages immédiats de l’accident, il évoque les conséquences au long terme de l’évènement. Moralité : il suffit d’un instant d’inattention pour qu’un accident arrive, mais ces  implications durent dans le temps.

Un spot qui arrive à point nommé

La dernière classe arrive bien à propos,  face au phénomène grandissant de Pokemon Go. En plus du problème des SMS au volant, l’utilisation de cette application en conduisant inquiète la Sécurité Routière. Le jeu n’étant pas évoqué, la prévention se fait de manière subtile, sans pour autant froisser les joueurs. Le spot évoque les dangers des SMS en voiture mais pas seulement comme le rappelle le slogan « Quand vous regardez votre téléphone, qui regarde la route ? ».

N’oublions pas que manipuler son téléphone au volant est passible d’une amende de 135 € et d’un retrait de 3 points de permis. Et si cela ne vous a toujours pas convaincu, les chiffres sont équivoques. Consulter son téléphone demande de quitter la route des yeux pour au moins 5 secondes. Soit une distance parcourue de 70m… Complètement à l’aveugle ! Si par chance, rien ni personne ne croise votre chemin, ces secondes d’inattention engendrent souvent des déviations de trajectoires dangereuses.

Un simple SMS et quelques secondes d’inattention peuvent avoir des conséquences irréversibles sur une vie. La dernière classe choque par ses images mais surtout par ses mots au service d’une prise de conscience sur les risques du téléphone au volant.

Norme Euro 4 : changement de législation pour les motos dès 2017

A partir du 1er janvier 2017, les normes pour les 2 roues de plus de 125 cm3 évoluent pour satisfaire à la norme Euro 4. Cette norme fixe notamment de nouvelles règles en matière de pollution mais rend surtout obligatoire l’ABS et la prise diagnostic. Une norme qui sonne la fin de certains modèles chez plusieurs constructeurs.

2017 : l’avènement de l’Euro 4.

Les normes Euro visent à réduire les émissions polluantes de nos véhicules. Ainsi, la norme Euro 4 pour les 2 roues appliquée dès 2017 rejoint celle appliquée aux 4 roues depuis 2005 dans cette perspective.

C’est pourquoi, Janvier 2017 sonnera le glas des modèles ne correspondant pas à la norme Euro 4 puisque dès cette date, seuls, des véhicules répondant à cette norme seront commercialisés. A noter que cela n’empêchera pas la vente d’occasion de modèles correspondant aux normes précédentes. Cependant, ces modèles devraient subir une décote et il est très probable que la fin de la commercialisation de ces modèles et l’évolution de la norme Euro conduisent à la prochaine disparition de la circulation des véhicules aux normes Euro 3 et inférieures.

La fin de certains modèles.

Les obligations d’Euro 4 en matière de pollution et surtout l’obligation de l’ABS, signe a priori la fin des petites cylindrées. Comme l’ont confirmé plusieurs constructeurs notamment Yamaha ou Suzuki, certains modèles ne seront plus disponibles à la vente car ils ne passeront pas la norme pollution et/ou ne supporteraient pas l’ajout d’ABS. Par ailleurs, l’ABS obligatoire va faire augmenter les prix des véhicules rendant les petites cylindrées moins intéressantes avec des entrées de gammes qui seront a priori plus chères.

Cependant, la plupart des constructeurs ont anticipé ces changements et ne devraient être que peu impactés par ces changements, ce sont surtout les usagers et leurs économies qui devraient être plus touchés.