Permis de conduire : les jeunes pourront le passer lors du service national universel

Entre 1 600 et 1 800 € en moyenne, c’est ce que coûte aujourd’hui le passage du permis de conduire. Face à ce prix, nombreux sont les jeunes qui renoncent à le passer. Conscient de cette problématique, le Gouvernement travaille depuis plusieurs mois à formuler des propositions visant à faciliter l’accès au permis de conduire pour les jeunes.

Le président a ainsi annoncé, lors d’un échange avec des jeunes, dans le cadre du grand débat, vouloir intégrer le permis de conduire au projet de service national universel. Une initiative qui pourrait permettre une prise en charge du coût du permis pour les jeunes effectuant l’intégralité du SNU et garantir ainsi un accès facilité au permis de conduire.

1 permis en 2 phases

Le Service National Universel est une initiative du président, évoqué depuis sa campagne.

Celui-ci prévoit que chaque jeune devra effectuer un service obligatoire à 16 ans durant 1 mois et ce service pourra se prolonger sur la base du volontariat et même après 18 ans pour une durée de 3 à 12 mois. La phase obligatoire sera découpée en 15 jours en internat suivis de 15 jours d’engagement auprès d’une association ou une collectivité.

Dans ce cadre, le président a annoncé devant un parterre de jeunes que le SNU prévoirait un module de 2h consacré au Code de la Route dans la phase obligatoire durant les 15 jours d’internat. Les jeunes pourraient aussi avoir accès à une plateforme d’apprentissage de l’examen théorique et se verraient par la suite offrir un passage de cet examen à l’issue de la phase obligatoire.

Le gouvernement réfléchirait aussi à proposer aux jeunes qui suivraient la phase facultative de passer l’examen pratique, la conduire. Une hypothèse qui ne serait pas encore arbitrée à ce jour.

Cette intégration, au moins partielle, de l’examen du permis permettrait de réduire le coût de l’examen pour bon nombre de jeunes conducteurs qui repoussent leur passage souvent faute de moyens.

D’autres pistes envisagées pour réduire le coût du permis de conduire

La piste du SNU n’est pas la seule envisagée pour réduire le coût du permis de conduire. Une mission parlementaire, gérée par la députée Françoise Dumas, a été mandatée pour étudier de nouvelles pistes pour faciliter l’accès au permis de conduire. Le rapport a été remis au Premier Ministre mardi dernier.

En complément du SNU, le rapport préconiserait notamment l’apprentissage du Code au lycée afin d’économiser 100 € environ sur le coût total. Ainsi, le jeune conducteur pourrait commencer son apprentissage au lycée et passer l’examen théorique dans le cadre du SNU.

Au niveau de la conduire, c’est la piste de l’inscription en candidat libre qui serait promue afin de faciliter l’accès à l’examen du permis de conduire sans attendre qu’une date se libère auprès de son auto-école.

Aucune décision définitive, ni calendrier annoncés à ce jour concernant ces dispositifs, mais nul doute que ces annonces seront suivies tant la question du coût du permis reste au cœur des débats.

À la recherche de gants moto homologués ? Suivez le guide

Lors d’une chute à moto, le premier réflexe est de se rattraper avec les mains pour tenter d’amortir le choc. Or, même à faible vitesse, sans protections aux mains, les risques de blessure sont élevés, du simple traumatisme à la petite fracture, jusqu’aux handicaps permanents (amputation ou paralysie).

Selon une étude de la Sécurité routière, avec des gants épais, le facteur de protection s’élève à 87 % pour les cyclomotoristes.

D’autre part, même s’il ne s’agit pas de gants chauffants, les gants protègent les mains du froid ou de l’humidité, offrant au motard une préhension optimale du guidon et des freins. La loi française a donc inclus récemment les gants homologués dans l’équipement motard obligatoire. Dès le passage du permis moto, les gants, comme le casque, font partie des équipements à moto obligatoires.

Que dit le décret rendant obligatoire le port de gants à deux-roues ?

Depuis le 20 novembre 2016, le non-port de gants certifiés CE représente une infraction de troisième classe. Le décret s’applique à tout cyclomoteur : moto, scooter, scooter trois-roues, motocyclette de moins de 50cm3, quadricycle ou quad.

L’article R. 431-1-2 du code de la route est explicite : « En circulation, tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur, d’un quadricycle à moteur ou d’un cyclomoteur doit porter  des gants moto conformes à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle. »

Cette directive européenne qui régente les EPI est répertoriée selon le numéro 89/686/CEE. Pour s’assurer qu’un gant a été déclaré conforme aux exigences essentielles de sécurité de la directive sur les EPI, il faut vérifier qu’il porte bien une étiquette CE mentionnant la référence 89/686/CEE.

Que risque-t-on à rouler sans gants ou avec des gants non-homologués ?

Le non-port de gants moto certifiés CE est passible d’une contravention de troisième classe, qui est sanctionnée par une amende forfaitaire de 68 €, soit le prix moyen d’une paire de gants homologués. Ce procès-verbal s’applique de la même manière pour le motard que le passager éventuel. Le pilote se voit en plus retirer un point sur le permis de conduire.

Cette obligation de porter des gants moto homologués s’ajoute aux obligations déjà existantes d’équipement moto.

Par exemple, le port d’un casque moto homologué, est obligatoire depuis 1973. Un motard qui circulerait sans casque intégral ou jet pourra être verbalisé par une contravention de 4ème classe et d’un retrait de 3 points pour le conducteur.

Depuis 2016, le port du gilet jaune est obligatoire en cas d’immobilisation sur la voie publique seulement.

Le port des vêtements moto de protection et sécurité comme le blouson cuir ou veste moto kevlar, le pantalon, la combinaison de cuir renforcée (genouillères, coudières), dorsale ou gilet airbag, les bottes et chaussures montantes n’est pas obligatoire, mais reste fortement conseillé.

Comprendre s’y retrouver parmi les différentes étiquettes de gants

La certification semble simple sur le papier, mais une fois dans les rayons, le motard peut s’y perdre à choisir ses gants.

Pour résumer, il s’agit de gants estampillés par la marque CE (Communauté Européenne), qui sont donc conformes à la réglementation relative aux équipements de protection individuelle (EPI).

Cette homologation assure que les gants moto sont capables de couvrir intégralement les mains et les poignets, sans réduire la capacité de conduite, et qu’ils sont renforcés aux articulations ainsi qu’à la paume de la main.

Ces gants sont aussi pourvus d’une patte de serrage assurant leur maintien en cas de glissade.

Enfin, ils sont garantis être adaptés à la taille des mains. L’étanchéité en cas d’humidité est également assurée.

Les gants certifiés sont déclinés selon les matières, cuir et textile étanche et respirant, avec ou sans doublure thermique, mais aussi toutes saisons ou gants hiver, gants homme ou gants femme, etc.

Mais, tous les modèles certifiés ne se valent pas puisqu’il existe plusieurs niveaux de normes européennes et donc plusieurs étiquettes !

  • La marque CE

L’étiquette indiquant simplement « CE » assure la conformité aux exigences essentielles de sécurité de la directive EPI. Mais le fabricant n’a pas demandé à les faire certifier selon la norme EN 13594. Le pictogramme représentant un motard est donc absent.

Ces gants peuvent être utilisés sans risque de contravention, mais en cas de nouvel achat, il vaudra mieux opter pour un modèle avec l’une des trois dernières étiquettes décryptées ci-dessous.

  • La marque CE + pictogramme

Les gants ont bien été certifiés et répondent de la norme en vigueur EN 13594:2015. Les gants récents ne doivent plus comporter cette étiquette, mais ils peuvent encore être portés sans risque de contravention.

  • La marque CE + pictogramme + 1

Ce gant de la norme EN 13594:2015 a passé avec succès les tests, mais il s’agit d’un produit de 1er niveau. Les renforts supérieurs, facultatifs pour la norme, sont ici absents.

  • La marque CE + pictogramme + 1 KP

L’abréviation « knuckle protection » indique que les gants sont en plus dotés d’une coque de protection des articulations.

  • La marque CE + pictogramme + 2 KP

Il s’agit d’un niveau 2, de protection supérieure. Lors du test d’abrasion, il résiste pendant huit secondes par exemple ; la résistance des coutures est supérieure.

Rodéo à moto ou cross bitume : quels sont les risques ?

Moteur à fond, roue avant dressée, une douzaine de deux-roues prennent d’assaut la route en centre-ville.

Le cross bitume est cette pratique d’acrobaties à moto, scooter ou quad, venue tout droit des États-Unis, qui séduit certains motards en France, bien que ce spectacle de voltiges soit interdit.

En 2017, sur l’ensemble du territoire, 8 700 rodéos ont été constatés. Et ce phénomène semble en constante progression.

Cross-bitume ou rodéo sauvage : qu’est-ce que c’est ?

Les premiers “bikers” de rue ont commencé à se faire connaître dans les années 1970 Outre-Atlantique. Depuis les années 2000, le cross-bitume a conquis l’Hexagone.

Entre plaisir extrême et quête d’adrénaline, ce sport aussi appelé « rodéo urbain », qui se pratique en groupe, consiste à utiliser les motocyclettes de type cross, des quads ou encore des scooters puissants pour réaliser des levées de roue plein gaz, associées à plusieurs figures.

Certaines de ces voltiges sont clairement inspirées du stunt, comme le wheeling à moto, cette cascade qui consiste à rouler uniquement sur la roue arrière ; mais aussi le stoppie (freiner fort de l’avant pour lever la roue arrière) ou le burn (blocage du frein avant et forte accélération forte pour faire déraper le pneu arrière et produire de la fumée).

Ces défis réalisés sur la voie publique ne font pas que des heureux auprès des riverains mais aussi des autres usagers de la route.

Différencier les rodéos sauvages et la pratique du stunt

Ce sont deux choses bien différentes. Le rodéo sauvage est un enchaînement de voltiges plein gaz sans respect du Code de la Route, parfois effectué à contre-sens, etc.

Le stunt au contraire, est un type d’épreuves né aux États-Unis dans les années 1980, puis diffusé en France, qui se déroule sur circuit, parking ou route fermée.

La mécanique d’une moto stunt est adaptée : pneus moto dégonflés à l’arrière, réservoir aplati, guidon bracelet, repose-pieds fixé sur l’axe de roues, carénage enlevé, etc.

Bien que des compétitions existent côté américain, le stunt n’est pas reconnu comme sport en France. Les amateurs pratiquent ces performances lors de shows comme des salons de la moto.

Pour s’entraîner, ils se retrouvent régulièrement sur des parkings fermés, des aires industrielles désaffectées, etc.

Les problèmes qu’engendre la pratique du cross-bitume

Accélération soudaine, freinage brutal, etc… le défilé de véhicules en agglomération, mais aussi à la campagne, pose problème. Les riverains sont les premiers à subir les nuisances sonores.

La législation française précise que « les véhicules à moteur ne doivent pas émettre de bruits susceptibles de causer une gêne », sans toutefois fixer une limite de décibels.

Sont aussi pointés du doigt les comportements à risques : excès de vitesse, dépassement à outrance, slalom au milieu des automobilistes, etc. : ce non-respect du Code de la Route est clairement dénoncé. Mais ce qui inquiète, c’est aussi l’attitude de ces pilotes.

Même s’ils ont une expérience et une maîtrise de leur « bécane », pris dans l’ambiance du groupe, piqués d’adrénaline, ils ne font plus nécessairement attention aux détails auxquels tout conducteur doit veiller : les piétons qui traversent, les voitures qui s’engagent, etc. Ce comportement de compétition a sa place seulement sur un circuit ou un espace fermé.

Cross bitume et rodéo à moto : quels sont les risques ?

Que dit la loi ?

La lutte contre les rodéos motorisés n’est pas récente. Mais une nouvelle loi, votée le 3 août 2018, offre un nouveau cadre juridique visant à prévenir et réprimer ces pratiques dangereuses.

  • Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende « le fait d’adopter, au moyen d’un véhicule terrestre à moteur, une conduite répétant de façon intentionnelle des manœuvres constituant des violations d’obligations de sécurité ou de prudence » prévues par le Code de la Route. Les peines sont portées à 2 ans d’emprisonnement et à 30 000 € d’amende lorsque les faits sont commis en réunion ; et à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende quand la personne a fait usage de stupéfiants, d’alcool ou lorsqu’elle a refusé de se soumettre aux vérifications, ou lorsque le conducteur n’est pas titulaire du permis de conduire. Les peines sont portées à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende en cas de cumul d’au moins 2 des circonstances précitées.
  • La loi crée un délit d’organisation, d’incitation et de promotion des rodéos passible de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

Des peines complémentaires sont également prévues :

Des sanctions difficiles à appliquer

Bien que les sanctions encourues soient dissuasives, il est en réalité peu évident de les faire appliquer.

D’abord parce que les policiers ne sont pas toujours en mesure d’intercepter les délinquants, sans déclencher une course poursuite dangereuse.

Aussi, les amateurs de rodéos sauvages roulent généralement sans plaque d’immatriculation. Cet arsenal législatif est donc vain si les interpellations n’ont pas lieu.

Assistances et aides à la conduite en moto

Aujourd’hui, toutes les voitures sont équipées d’outils d’assistances à la conduite considérés aujourd’hui comme basiques, de la ceinture de sécurité à l’airbag en passant par le système de freinage ABS ou l’aide au stationnement.

Et les constructeurs continuent de proposer de nouvelles technologies comme le régulateur de vitesse adaptatif, parfois appelé « adaptative Cruise Control », encore marginal de nos jours, mais qui s’inscrit comme un premier pas vers la voiture autonome.

À moto, ces aides sont moins répandues, mais il en existe tout de même quelques-unes permettant d’améliorer le confort de conduite et surtout de diminuer les risques d’accidents en deux-roues.

Les aides à la conduite et avertisseurs

Ces outils, capables d’alerter en temps réel sur les dangers potentiels de la route, fonctionnent grâce à l’échange d’informations entre membres de la communauté.

Chaque utilisateur est localisé par un support GPS via un appareil de type Coyote, ou grâce aux applications pour smartphones comme Waze.

Ils informent par exemple de zones de limitations de vitesse ou de la présence d’une station-service, mais aussi d’événements ponctuels que les automobilistes ou motards font remonter, comme un accident, un véhicule arrêté sur le bas-côté etc.

Puisqu’il calcule également le trafic en temps réel, cet assistant peut anticiper un ralentissement ou des embouteillages et réorienter le conducteur vers un itinéraire plus fluide.

Il est bon de rappeler que depuis 2012, les détecteurs de radars à moto sont interdits en France : cela inclut la détention et l’usage de tout dispositif capable d’informer le conducteur de la présence de radars fixes ou mobiles ou d’un contrôle de police.

Aujourd’hui, pour éviter un excès de vitesse, les outils notifient une « zone de danger », un euphémisme pour évoquer la position des radars.

Pour les utilisateurs de deux-roues, des innovations récentes sont proposées pour qu’ils n’aient pas à regarder un boîtier attaché au guidon et ainsi baisser le regard – un comportement qui augmente le risque d’accidents.

Une a développé un « affichage tête haute » pour les motards grâce à un dispositif qui vient se fixer dans le casque et projette les informations dans le champ de vision.

Les assistances à la conduite

L’ABS

Dans le but de prévenir un accident de la route, l’ABS est devenu obligatoire sur les motos et les scooters de plus de 125 cm3 au 1er janvier 2017.

Ce système a pour objectif d’éviter le blocage des roues, ce qui peut survenir en cas de freinage intense. Le pilote conserve donc une bonne maîtrise des roues et voit le risque de chute minimisé.

Bosch s’est investi en développant l’assistance au freinage en courbe, là où les glissades, notamment chez les débutants, sont les plus fréquentes.

L’antipatinage ou Traction control

Le Traction Control sert à éviter une glissade en cas de trop forte accélération, aussi bien en virage qu’en ligne droite. Ce dispositif est particulièrement utile sur les motos sportives puissantes qui ont tendance à chasser ou déraper quand on met les gaz.

L’appel d’urgence en cas de chute

Parmi les équipements de sécurité intelligents, le « e-call » est une nouveauté développée par BMW Motorrad. Suite à un accident, afin d’assurer une aide immédiate au blessé, un appel est automatiquement déclenché vers le centre d’appels BMW.

Cette alerte active la chaîne de sauvetage et permet si possible d’établir un premier contact avec la victime. Le système peut également être activé manuellement.

Les mêmes assistances à la conduite qu’une voiture

Les constructeurs équipent de plus en plus leurs motos de régulateur de vitesse pour faciliter la conduite sur autoroute notamment.

Dernière tendance, l’apparition croissante de l’éclairage adaptatif directionnel, notamment sur les derniers modèles grand tourisme de BMW Motorrad.

Le faisceau lumineux pivote en fonction de l’angle de braquage du guidon et de la vitesse, ce qui améliore l’éclairage en virage.

Les assistances à la conduite de demain

Dans la course à l’innovation, Bosch investit massivement dans les systèmes d’assistance à la conduite pour moto.

L’équipementier allemand planche notamment sur un outil qui pourrait sembler futuriste : un propulseur à gaz destiné à redresser la moto en cas de glissement latéral.

Comment ça marche ? En cas de glissade sur des gravillons, du gaz est projeté sous les pieds du conducteur pour rééquilibrer la machine. Si aucune date de commercialisation de ce système expérimental n’a encore été annoncée, le dispositif pourrait être une avancée majeure dans la sécurité routière.

Dans un temps plus proche, Bosch travaille à adapter aux deux-roues les systèmes d’aide à la conduite comme le régulateur de vitesse adaptatif, qui régulerait la vitesse en fonction du trafic.

L’alerte anti-collision frontale consisterait à déclencher un signal lumineux ou sonore, si elle analyse que le pilote ne réagit pas assez vite à l’approche d’un véhicule devant lui.

Enfin, la détection d’angle mort utiliserait un petit radar capable de détecter les véhicules en approche. Un signal lumineux apparaîtrait alors sur le rétroviseur. Simple, mais efficace.

Les marques Ducati et KTM seront les premières à intégrer ces dispositifs à partir de 2020.

1er février : 30 % de réductions au péage dès 10 allers retours

Sur proposition du ministère des Transports, les grandes société d’autoroutes ont accepté de proposer des forfaits de péage à tarif préférentiel pour les usagers de la route qui feraient plus de 10 allers-retours par mois.

Des abonnements péages accessibles dès le 1er février

Sociétés concessionnaires et Gouvernement se sont ainsi mis d’accord pour déployer une offre d’abonnement à tarif préférentiel pour les usagers qui effectuent des trajets quotidiens sur l’autoroute.

A partir du 1er février, tous les conducteurs effectuant au moins 10 allers-retours par mois sur un même trajet, vont pouvoir bénéficier d’une réduction de 30% dès le premier trajet. Une bonne nouvelle pour les personnes devant utiliser leur véhicule au quotidien pour travailler que ce soit à temps plein ou à mi-temps avec un prix d’abonnement qui ne dépassera pas 2.50 € par mois.

Les automobilistes déjà titulaire d’un abonnement pourront librement changer d’offre pour se tourner vers ces nouvelles offres.

Ainsi, les conducteurs de voiture ou moto devront souscrire ce nouvel abonnement péage et s’équiper (si ce n’est pas déjà le cas) d’un badge Télépéage. Au moment de souscrire l’abonnement, ils indiqueront le trajet préférentiel sur lequel la réduction devra s’appliquer.

Une véritable économie pour les usagers fréquents de la route

Une nouvelle offre péage qui représente un effort significatif, alors qu’une augmentation des tarifs autoroutiers de 1.8 % est annoncée pour 2019.

À titre d’exemple, voici les économies que les usagers des autoroutes vont pouvoir espérer :

  • Pour un trajet entre Nîmes et Montpellier (10 allers-retours par mois), le conducteur payait jusqu’ici 60 €/mois. Avec la nouvelle formule d’abonnement, il paiera désormais 43.40€, soit une économie de 16.60 €. Pour 20 allers-retours, il gagnera 33.20 €.
  • Sur le trajet Verdun-Metz, l’usager payait 102 € par mois pour 10 allers-retours. Cette somme passera à 72.80 € à partir de février avec le nouvel abonnement, soit une économie de 29.20 € par mois, et 58.40 € par mois pour 20 allers-retours.
  • 10 allers-retours entre Pont d’Ain et Beynost coûtait 84 € par mois aux conducteur jusqu’à aujourd’hui. À partir de février, le nouvel abonnement lui permettra de ne payer plus que 60.20 €, soit 23.80 € d’économie sur le même nombre de trajets et 47.60 € pour 20 allers-retours.

Un effort salué par le Ministère des Transports. Grâce à cette nouvelle offre, les conducteurs d’automobiles et de moto qui doivent utiliser leurs véhicules régulièrement, notamment pour travailler, pourront ainsi profiter d’une belle économie au péage chaque mois.

Sécurité Routière : une nouvelle plateforme pour repérer les épaves roulantes

La Sécurité Routière lance un toute nouvelle plateforme, HistoVec, historique du véhicule, qui permet de retracer l’historique d’un véhicule et limiter ainsi les « épaves roulantes ».

Limiter les fraudes dans le cadre des ventes de véhicules d’occasion

Sur les 3 dernières années, le Ministère de l’Intérieur a dû rappeler plusieurs milliers de véhicules considérés comme épaves mais remis sur le marché par des experts complices suite à des réparations effectuées avec des pièces endommagées ou volées.

Confirmant ainsi l’étude publiée par la DGCCRF en 2015 qui a constaté que la moitié des ventes de véhicules d’occasion comporteraient des fraudes mineures ou graves.

C’est dans l’optique de diminuer ces chiffres que le Gouvernement a pris la décision de mettre en ligne cette plateforme. Nombreux sont les acquéreurs qui se font berner par des personnes peu scrupuleuses et achètent des véhicules qui représentent un danger pour eux et pour les autres.

Grâce à elle, l’acheteur va pouvoir disposer d’informations fiables sur le véhicule d’occasion qu’il souhaite acheter et se lancer plus sereinement. Une vérification nécessaire qui devrait permettre ainsi de limiter le nombre d’épaves sur les routes et faire diminuer les fraudes.

Une plateforme gratuite pour mettre fin au scandale des épaves roulantes

Lancée mi-janvier, Histovec, plateforme officielle et gratuite est donc apparue pour mettre fin au scandale des épaves roulantes. Elle permet d’accéder au pedigree d’un véhicule d’occasion avec les éléments clés pour faciliter la décision d’achat.

Histovec diffuse des informations sur tous les types de véhicules : voitures, poids lourds et deux-roues motorisés.

Les futurs acheteurs y trouveront la date de première mise en circulation du véhicule, les changements de propriétaires, si le véhicule a subi des sinistres et s’ils ont été réparés sous contrôle d’expert, les caractéristiques techniques du véhicule et sa situation administrative (certificat de non-gage).

Deux bémols toutefois, la plateforme n’indique pas encore le kilométrage du véhicule constaté au contrôle technique mais cela devrait être fait d’ici la fin du premier trimestre 2019.

Elle ne donne pas non plus d’information sur les véhicules trop anciens : immatriculés avant le nouveau système d’immatriculation des véhicules de 2009.

La Sécurité Routière a annoncé la mise en place d’un numéro spécial pour les propriétaires de ces véhicules prochainement.

Une étape indispensable lors de l’achat d’un véhicule d’occasion

Il y a quelques temps nous vous proposions notre guide d’achat de voiture d’occasion, la consultation d’Histovec constitue donc une étape supplémentaire à ajouter à vos démarches.

Attention cependant, la vérification des informations sur la plateforme n’exclut pas les autres étapes et démarches mais intervient de manière complémentaire pour sécuriser votre achat.

Ainsi, votre achat d’occasion devra toujours être bien préparé et anticipé. La rencontre avec l’acheteur demeure indispensable pour éviter toute mauvaise surprise, ainsi qu’une inspection du véhicule et un essai de celui-ci.

La vérification sur Histovec doit intervenir au moment où vous aurez en main toute les pièces justificatives nécessaires avant l’achat : carte grise, procès-verbal du dernier contrôle technique, le carnet d’entretien, le certificat de non-gage. La plateforme vous permettra de vous assurer de la véracité de ces pièces.

Elle vous confirmera que les informations fournies par le vendeur correspondent bien à ce qui est enregistré auprès de l’administration, ou pas.

Une étape indispensable pour la sécurité de tous sur les routes !

Quel permis moto passer pour conduire un deux-roues ? 

Piloter un deux-roues inclus quelques subtilités. Il existe différentes catégories de permis moto en fonction du véhicule. Petite moto, scooter ou scooter trois-roues, cylindrée de 125 cm3 ou d’un moteur d’une puissance maximale de 4KW… Selon le type de deux-roues, il faudra passer le permis moto adéquat.

Voici un guide pour vous y retrouver en fonction de votre profil, afin de vous orienter vers la meilleure formation moto.

Le BSR et permis AM

Le Brevet de Sécurité Routière permet de piloter tout cyclomoteur ne dépassant pas 50 cm3, ou d’une puissance maximum de 4 kW (5,4 CV) et qui ne dépasse pas 45 km/h.

Le BSR s’obtient à l’issue de deux enseignements : l’apprenant commence par suivre une formation théorique dispensée au collège et validée par la délivrance en classe de 5ème de l’attestation scolaire de sécurité routière de 1er niveau appelée ASSR1 ou par la délivrance en classe de 3ème de l’ASSR2. À cela, s’ajoute la formation pratique obligatoire de 5 heures en circulation, délivrée par un organisme agréé par la préfecture.

Le BSR s’adresse aux personnes nées avant 1er janvier 1988. Pour les autres, le permis  AM, entré en vigueur le 19 janvier 2013 avec la réforme du permis moto, est devenu obligatoire. Il est accessible aux jeunes à partir de 14 ans déjà détenteurs de l’ASSR1.

Il reprend le programme du BSR, mais porte la durée de la formation à 7 heures, assurée par une école de conduite.

Bon à savoir : à partir du 1er mars 2019, la formation durera 8 heures minimum, un livret d’apprentissage pourra être mis en place pour fixer la durée minimale de formation à la conduite hors et en circulation. De plus les parents pourront participer à une réunion de sensibilisation aux risques routiers.

Elle coûte en moyenne entre 150 € et 400 €. Ce stage de conduite à la journée inclut un enseignement hors circulation, une conduite sur la voie publique et une phase de sensibilisation aux risques.

Il n’est pas requis de passer un examen : le suivi complet du cycle valide l’obtention du permis AM. Si vous l’avez obtenu après le 19 janvier 2013, il sera valide 15 ans à partir de la date de sa délivrance ; avant cette date, la validité n’est pas limitée dans le temps.

Le permis AL-A1

Le permis A1 permet de conduire une moto légère de mois de 125cm3 avec ou sans side-car ou un 3 roues à moteur d’une puissance de 15 kW maximum, et dont le rapport puissance/poids ne dépasse pas 0,1 kilowatt par kilogramme.

Il s’adresse aux personnes âgées d’au moins 16 ans. Si vous êtes né après 1987 et que c’est la 1ère catégorie de permis moto que vous passez, vous devez être titulaire de l’ASSR2 ou ASR. Notez que si vous avez un problème de santé, vous devez avoir passé une visite médicale chez un médecin agréé par le préfet.

Vous devrez d’abord passer avec succès l’épreuve du code de la route. Si vous êtes titulaire d’une catégorie de permis obtenue depuis moins de 5 ans, vous êtes dispensé de cet examen théorique.

Ensuite, l’épreuve pratique se déroule en deux temps. L’épreuve hors circulation (HC) d’une durée de 17 minutes et 30 secondes qui permet de vérifier que vous avez une maîtrise suffisante de votre moto ; et une épreuve en circulation (CIR), d’une durée de 35 minutes, où l’inspecteur analyse votre manière de circuler parmi les autres usagers de la voie publique.

Les résultats sont communiqués dans les 48 heures. Le permis moto A1 est valide pendant une durée de 15 ans à partir de la date de délivrance.

Le permis A2

Le permis A2 donne accès aux motos dont la puissance n’excède pas 35 kW (47.5 chevaux).

Notez que la puissance de la moto ne peut pas résulter du bridage d’un véhicule développant plus de 70 kW (95 chevaux). Ce nouveau permis s’adresse aux personnes âgées de 18 ans révolus.

Là aussi, vous devez valider le code, puis passer avec succès les deux phases de l’examen de conduite, plateau et route. En cas de réussite, vous recevez un certificat d’examen du permis de conduire (CEPC), valable 4 mois à compter du jour de l’examen.

En cas d’échec, vous pouvez tenter de repasser le permis jusqu’à 4 fois.

Le permis A

Il s’adresse aux passionnés de grosses cylindrées puisque ce permis permet de conduire toutes les motos quelle que soit leur puissance.

Avant le 18 janvier 2013, le permis A était ouvert aux plus de 18 ans. Mais depuis juin 2016, pour obtenir la catégorie A du permis de conduire, vous devez être titulaire de la catégorie A2 depuis au moins 2 ans et avoir suivi une formation de 7 heures avec succès, dont le but est de vous adapter à un nouveau véhicule et de vous amener à une pratique sécuritaire de la conduite d’une moto de plus de 35 kw.

Le permis B

Un détenteur du permis voiture peut conduire une motocyclette d’une cylindrée maximale de 125 cm3 et d’une puissance de 11 kW maximum (15 ch) à deux conditions :

  • être titulaire du permis auto depuis au moins 2 ans ;
  • et avoir suivi la formation de sept heures.

Cependant, vous êtes exempté de suivre cette formation si :

  • Vous avez obtenu votre permis B avant le 1er mars 1980
  • Vous avez le permis B depuis au moins 2 ans et justifiez d’une assurance pour un 2 ou 3 roues au cours des 5 années avant 2011.

Téléphone à moto ou en scooter : que dit la loi ? 

Bien que l’utilisation du téléphone à moto soit strictement interdite, nombre de motocyclistes continuent de passer leur coup de fil en roulant. Ce comportement dangereux, encore extrêmement répandu, devrait être bientôt puni plus sévèrement.

Les dangers de téléphoner à moto ou à scooter

L’usage du téléphone au volant est devenu une pratique banale mais toujours aussi dangereuse : en France, le téléphone au volant est responsable d’1 accident corporel sur 10, selon les chiffres de la Sécurité routière. Pourtant, seuls 51 % des conducteurs estiment que le téléphone constitue un véritable danger.

Or, le risque est décuplé avec les cyclomoteurs et deux-roues de cylindrée supérieure. Il est, en effet, prouvé que le conducteur enregistre entre 30 et 50 % d’informations en moins sur la route lorsqu’il est au téléphone provoquant alors un impact négatif sur la bonne exécution des tâches nécessaires à la conduite.

Or, à moto ou scooter, une inattention peut rapidement engendrer une glissade, une chute parfois violente ou une collision. Si l’automobiliste est protégé par la carrosserie, le motard est lui exposé à des dommages corporels qui peuvent se révéler graves.

La conduite à deux-roues exige une attention toute particulière et une observation accrue de l’environnement : un motard doit toujours anticiper l’attitude des autres usagers de la route, songer à leur angle mort qu’ils ne pensent pas toujours à vérifier, etc.

Bon nombre de motards n’hésitent pas à effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière, notamment suite à la perte de points dû à l’usage du téléphone au volant ou au guidon.

Téléphoner au volant ou à deux-roues : que dit la loi

S’il est connu que le téléphone au volant est interdit, tous les conducteurs ne semblent pas au fait des derniers détails de la législation française.

Depuis le 1er juillet 2015, il est interdit à tous les conducteurs de voiture, camion, moto, cyclo mais aussi de vélo, de porter à l’oreille tout dispositif susceptible d’émettre du son : cela inclut les conversations téléphoniques, mais également la musique ou la radio !

Conduire avec un téléphone à la main ou en portant à l’oreille tout type de dispositif audio comme les écouteurs, une oreillette ou un casque – sauf les appareils électroniques correcteurs de surdité bien sûr – est passible d’une amende forfaitaire de 135 €, prévue pour les contraventions de la quatrième classe et d’un retrait de 3 points du permis de conduire.

Selon l’article R.412-6-1 du code de la route, est interdit à moto ou scooter la pratique encore répandue du téléphone coincé dans le casque modulable ou jet.

Même en centre-ville, à vitesse réduite, cette attitude peut engendrer un accident. Mais l’interdiction s’étend aussi au kit mains libres, écouteurs ou oreillette Bluetooth. La Cour de Cassation a rappelé, dans un arrêt paru en 2018, que l’usage du téléphone au volant, même moteur coupé, est répréhensible : il faut en effet que le véhicule soit garé sur une place de stationnement, et non pas seulement stoppé sur la route car il serait considéré par les autres conducteurs comme « en circulation ».

Téléphoner avec un dispositif Bluetooth est-ce autorisé ?

Sur un deux-roues motorisé, l’usage du dispositif intégré au casque est toléré. En somme, tant que le son n’arrive pas dans l’oreille directement, il est moins dangereux.

C’est l’exemple de l’Intercom, que l’on fixe au casque moto et qui permet de communiquer entre utilisateurs. Ces accessoires moto permettent d’entendre les instructions de navigation de votre GPS, de réceptionner ou passer des appels téléphoniques, d’écouter de la musique, mais aussi de déclencher l’assistant vocal de votre smartphone (Siri, Google Assistant, etc.) ou même d’envoyer un mail ou un sms par la voix.

Toutes ces fonctions aussi poussées influencent forcément négativement l’attention sur la conduite. Gardez à l’esprit que le plus sûr pour vous et les autres est toujours de se garer pour passer ses appels.

La tolérance zéro pour bientôt ?

Les smartphones ont tellement envahi notre quotidien que l’on aurait du mal à s’en passer aujourd’hui.

Selon une étude de l’association Prévention Routière publiée en 2017, 9 Français sur 10 utilisent leurs smartphones au volant. Et s’ils ne téléphonent pas, un tiers des conducteurs utilisent leur portable pour consulter leur messagerie ou jeter un coup d’œil à un SMS. Autant de comportements rigoureusement interdits.

Il semble que le dispositif répressif ne soit pas suffisamment intimidant puisque l’usage du portable perdure au volant. Un arsenal légal pourrait durcir le ton d’ici 2019.

Débattue début 2018, l’idée se trame de mettre au point des sanctions renforcées. Par exemple, si vous téléphonez pendant la conduite et que vous commettez en même temps une autre infraction comme tourner sans clignotant, griller un stop ou un feu rouge, ne pas céder le passage, etc… vous risquerez jusqu’au retrait de votre permis de conduire.

Balade à moto : les 5 règles pour bien rouler en groupe

Quand les beaux jours arrivent, un voyage à moto est l’occasion de réunir les amateurs de deux-roues autour d’une même passion. Ce type de rassemblement amène à sillonner des paysages incroyables et des sites naturels époustouflants. Mais le partage de la route inclut quelques règles de base.

Les principales consignes de sécurité à respecter lors d’une balade à moto

  • Sur les routes sinueuses de montagne ou sur une corniche escarpée, il est encore plus important de conserver un ordre de marche : à l’avant, l’éclaireur devra toujours rester à sa place : ne doublez jamais l’ouvreur.
  • En itinérance, mieux vaut adopter une conduite douce et tranquille et éviter les dépassements, autant que possible.
  • Même si une sortie entre passionnés rime avec bonne humeur, abstenez-vous de saluer les autres usagers de deux-roues avec les appels de phare: ce signal avertit d’un danger.
  • Respectez le code de la route. Conseil qui peut sembler futile mais parfois, lors des grandes escapades entre copains, on peut se relâcher : évitez donc les excès de vitesse même sur une ligne droite à perte de vue du type « grand Ouest américain », le dépassement de la ligne continue, la conduite sur bande d’arrêt d’urgence, les figures de type wheeling, etc.
  • Une virée sur la route des vins en Côte d’Or ou un passage dans un village pittoresque de Lozère ou d’Ardèche réputé pour sa table d’hôtes pourraient pousser au vice… Attention à ne pas consommer d’alcool ou toute substance illicite !

Balade à moto en groupe : bien se positionner

Pour limiter les risques, les motards ne doivent jamais conduire côte à côte : en cas de modification de la trajectoire dans un virage, ils n’auraient pas de marge de manœuvre. La conduite en ligne limite en revanche le champ de vision. L’idéal est de rouler en quinconce.

Attention à ne pas occuper toute la route, ni gêner les automobilistes. Bien sûr, veillez à conserver les distances de sécurité en cas de freinage d’urgence. C’est doublement recommandé lors de ces promenades quand les motards vont traverser un paysage grandiose : il faudra anticiper le risque d’inattention des autres.

Respecter un placement en fonction du niveau et de la machine

Un ordre de conduite doit être fixé à l’avance et ne jamais changer pendant le trajet. À l’avant, l’organisateur est celui qui connaît la route et guide les autres. Il devra toujours ajuster sa vitesse en fonction du groupe. C’est à lui que revient la charge d’alerter de l’état de la route ou d’un danger potentiel.

Les pilotes du centre seront les jeunes conducteurs moins aguerris, mais aussi les propriétaires de motos moins puissantes, ayant une autonomie plus faible. Si vous réalisez que roulez sur la réserve, vous ne risquerez pas de tomber en panne sans que personne s’en rende compte ! Les motos du milieu devront prendre soin de répéter les gestes de manière à ce que le signal soit transmis jusqu’en bout de file.

La dernière moto, qui ferme le cortège, est pilotée par un motard expérimenté. Son bolide doit être suffisamment performant de façon à ne jamais être largué, et doit pouvoir remonter la file indienne en cas de problème majeur. Même si le port du gilet jaune n’est pas obligatoire à moto, il est vivement recommandé que le pilote de la première soit équipé du gilet haute visibilité et que le dernier ait en plus l’inscription «attention, randonnée motos»

Gardez toujours votre position dans le groupe. S’il devient nécessaire de doubler un camion par exemple, les dépassements s’effectuent alors un par un, à tour de rôle, en respectant l’ordre du convoi. Si le groupe est vraiment tentaculaire, divisez-vous en plusieurs groupes par mesure de sécurité.

Bien communiquer en balade à moto

Se comprendre est la base ! Pour saluer un autre motard, un signe de la main gauche est compris de tous : la main droite reste sur le guidon ! Après un dépassement, un geste du pied sert de remerciement. Pour prévenir d’un changement de direction, cumulez clignotant et geste de la main : songez à avertir bien à l’avance, en indiquant le panneau « station essence » ou « aire de repos » par exemple. Pour signifier un besoin de faire le plein rapidement, il suffit de faire un signe du pouce en désignant le réservoir. Des gravillons, du verglas, de l’huile, un nid de poule… il est conseillé de prévenir les motards derrière en laissant traîner le pied par terre.

N’hésitez pas à établir un code avant le départ. En cas de situation d’urgence, gardez votre sang froid et veillez à ne pas stationner tous au même endroit.

Adapter son allure: la clé d’une balade à moto réussie

Pour ne pas étirer la file ou perdre un membre du groupe, il faudra adapter son allure à la moto qui est derrière soi. Le but reste de profiter des paysages d’une belle région, des lacs d’Écosse aux gorges du Tarn ou des cols d’un parc naturel régional.

Nos conseils pour bien conduire en hiver

Pluie, gel, neige, brouillard, les intempéries ne font pas de cadeaux sur la route et il est indispensable de savoir réagir en conséquence pour limiter les risques d’accidents.

Quels risques ?

Le risque principal en hiver est l’accident de la route en raison des mauvaises conditions météorologiques.

  • La pluie dégrade les conditions de visibilité et réduit l’adhérence, jouant ainsi sur les distances de freinage, notamment en cas de freinage d’urgence.
  • La neige joue sur les conditions de circulation en diminuant fortement l’adhérence et la visibilité provoquant souvent des pertes de contrôle.
  • Le verglas est difficile à anticiper et provoque des sorties de route ou pertes de contrôle.
  • Le brouillard réduit fortement la visibilité et peut avoir tendance à accroître la fatigue.

Être prêt à conduire en hiver

Le maître-mot pour être le plus serein possible en hiver sur les routes est l’anticipation. Vous, comme votre véhicule, devaient être prêts à faire face aux intempéries afin de limiter les risques d’accident.

  • Conducteur

Avant de prendre la route en hiver, il est indispensable de vérifier la météo et l’état de la route. En cas de vigilance orange avec une alerte météo, il est recommandé de reporter son voyage si c’est possible.

Apprenez aussi à vous servir de tous vos équipements : raclettes, chaînes… Il n’y a rien de pire que de se retrouver coincés parce qu’on ne sait pas se servir de ses outils !

Enfin, sachez qu’il existe aussi des stages de conduite pour apprendre à mieux maîtriser son véhicule sur chaussées glissantes ou en cas de freinage d’urgence.

  • Véhicule

Avant l’hiver, faites réviser votre véhicule, assurez-vous au moins de l’état de vos pneus et freins qui seront fortement sollicités pendant cette période.

Avant de conduire, assurez-vous toujours de la bonne visibilité (voir et être vu) : pare-brise, rétroviseurs et phares.

Votre véhicule doit aussi toujours être équipé de raclette pour le givre (ou tout autre moyen de le dissoudre), gilet jaune et triangle de signalisation obligatoire mais prévoyez aussi de l’eau, des gants, un bonnet, une lampe de poche et une couverture, en cas de panne dans le froid.

Adapter sa conduite

En cas d’intempérie, si vous êtes en train de conduire, il est absolument nécessaire de savoir adapter votre conduite.

  • Signalisation

Soyez attentifs à la signalisation. Les panneaux lumineux vous indiquent les risques liés aux intempéries mais il y a aussi des panneaux de signalisation qui vous indiquent la conduite à tenir en cas d’intempéries. Chaussée glissante, allumage de feux, pneus neige ou chaînes, apprenez à reconnaître ces panneaux et agissez en conséquence si besoin.

  • Vitesse

En cas d’intempéries, vous serez aussi dans l’obligation d’adapter votre vitesse. 1ère cause de mortalité sur les routes, la vitesse est un danger potentiel qui peut être accru par le manque de visibilité ou d’adhérence provoqués par les intempéries.

N’oubliez pas qu’en cas d’intempéries, le Code de la Route prévoit de limiter votre vitesse :

  • 110 km/h par temps de pluie
  • 50 km/h si la visibilité est inférieure à 50m.

Il conviendra aussi d’adapter votre vitesse de conduite en fonction de votre état et des conditions de circulation.

  • Éclairage et visibilité

Utiliser les bons feux en fonction de la luminosité. Les feux de croisement sont obligatoires en cas de pluie et si la luminosité est faible.

Attention : les anti-brouillards ne doivent pas être utilisés sous la pluie. Ils sont dédiés à la circulation en cas de brouillard et éventuellement chute de neige. À noter que vos feux de brouillard doivent être éteints si vous dépassez ou suivez un autre véhicule.

L’utilisation des feux de brouillard arrière par temps de pluie peut être sanctionnée par une amende.

  • Au volant

Laissez toujours la priorité aux véhicules prioritaires et chasse neige, il est formellement interdit de les dépasser. Pensez aussi à respecter les distances de sécurité et anticipez au maximum les risques de freinages. Ne sur-réagissez pas, toute manœuvre brutale est à proscrire notamment si la chaussée est glissante à cause de la pluie ou du verglas.

Enfin n’hésitez pas à vous arrêter : des pauses régulières pour éviter de fatiguer face aux conditions météorologiques et en cas de trop fortes bourrasques ou mauvaise visibilité, stoppez le véhicule sur le bas-côté pour éviter tout accident de la route.