Comment réduire la consommation d’une moto ?

Pour l’amateur qui vient d’acheter une moto d’occasion pour le plaisir comme pour le passionné qui prend soin de son ou ses gros cubes, le passage à la pompe fait toujours grincer des dents. Investir dans l’équipement moto et cotiser pour une assurance moto représentent déjà un coût ! Inutile d’en rajouter. En 2018, les prix des carburants ont augmenté en France. Les marges des distributeurs et les taxes pèsent sur le budget du motard.

Il existe pourtant quelques astuces pour réduire sa consommation. Selon leur architecture, toutes les motos n’ont pas les mêmes besoins, qu’il s’agisse d’un deux-roues monocylindre, bicylindres d’un trois ou 4 cylindres ou encore d’un moteur deux temps qui tend à se raréfier… Le poids de la moto et sa cylindrée joueront bien sûr sur le nombre de litres avalés.

Une moto bien entretenue consomme moins

L’entretien moto est la clé. Une motocyclette en mauvais état aura tendance à biberonner ! Tout d’abord, vérifiez l’usure et la pression des pneus moto et celles d’un éventuel side-car. Un sous-gonflement augmente la consommation et surtout augmente le risque d’accident. Pour connaître la pression optimale, référez-vous au carnet d’entretien délivré par le constructeur. Une vidange régulière est de mise. Une huile de mauvaise qualité pousse la mécanique à absorber plus de puissance, et donc utiliser plus de carburant.

Jetez un œil aux disques de frein et par la même occasion au liquide de frein, ainsi qu’au kit chaîne moto, à graisser tous les 1 000 kilomètres (tous les 500 km pour les amateurs de moto cross qui ont un usage intensif).

Le moindre frottement ou point dur entraînera une surconsommation. Même si elle semble imperceptible, elle se fait sentir en fin d’année. Lors d’une révision chez le mécano, pensez à faire vérifier la synchronisation des carburateurs, car s’il y a moins d’air, le bolide compensera avec plus d’essence.

Si les motos neuves sont plus performantes, les motos anciennes doivent bénéficier d’un contrôle régulier ; les pièces moto obsolètes doivent être changées. En règle générale, évitez de trop modifier votre deux-roues.

Vous pouvez le personnaliser avec des accessoires moto, mais attention au débridage. Si vous venez de passer le nouveau permis A2, vous ne pourrez piloter qu’un deux-roues dont la puissance est limitée. Après obtention du permis A, votre moto peut alors être débridée par un professionnel. Attention cependant, trafiquer n’importe comment un pot d’échappement pour faire rugir sa bécane est interdit.

Adapter sa conduite pour réduire la consommation d’essence

Lors d’un voyage à moto ou un trajet quotidien, évitez d’avoir à faire le plein tous les quatre matins. Comment ? La consommation d’essence est largement influencée par le comportement du motard.

En ville, à cause des ralentissements et accélérations répétés, la consommation est estimée 30 % supérieure à celle sur autoroute. Comme appris en moto-école, évitez les conduites nerveuses.

Cela s’applique que vous soyez au guidon d’un petit Vespa comme d’une moto sportive Suzuki GSXR (par exemple). Rouler à 40 km/h consomme très peu. Autant que possible, maintenez une vitesse stable : inutile de remettre les gaz si vous apercevez un feu rouge à cent mètres. Sur les petites routes, utilisez le frein moteur et minimisez tout freinage brutal. En sortie de virage comme au démarrage accélérez progressivement. Sur l’autoroute, une prise au vent minimale permet de réduire la consommation.

N’oubliez pas que pour des questions de sécurité routière, la voie publique n’est pas un circuit de course de moto. Oubliez les figures comme le wheeling à moto qui par ailleurs vous exposerait à une perte de points sur le permis.

Les motos les plus économiques

Les motos électriques

C’est encore un marché de niche en France, mais la moto électrique commence à se développer. Avec peu d’entretien et dotées d’une batterie moto d’une durée de vie de cinq ans en moyenne, les deux-roues « propres » séduisent à l’image des modèles de la marque Zéro ou le scooter électrique BMW C évolution. Même la marque Harley Davidson a confirmé la sortie d’ici 2019 d’une moto légende électrique.

Top 10 des motos les plus économiques (de plus de 125cm3)

  • La Mash 250 Two Fifty produite après 2013. Consommation : 2,63 L / 100 km
  • Royal Enfield Bullet 500 EFI Electra – Deluxe produite après 2008. Consommation : 3,20 L / 100 km
  • Yamaha XV 240 Virago produite entre 1990 et 1998. Consommation : 3,30 L / 100 km
  • Honda CBR 250 produite après 2011. Consommation : 3,33 L / 100 km
  • Honda CB 250 Two Fifty produite entre 1990 et 1998. Consommation : 3.42 L / 100 km
  • Honda CBR 500 R produite entre 2013 et 2015. Consommation : 3.50 L / 100 km
  • Honda NX 250 produite entre 1988 et 1996. Consommation : 3.50 L / 100 km
  • Royal Enfield Continental GT produite après 2014. Consommation : 3.50 L / 100 km
  • Honda CMX 250 Rebel produite entre 1996 et 2003. Consommation : 3.50 L / 100 km
  • Honda CRF 250 L produite après 2012 : 3.50 L / 100 km

Combien coûte le BSR et en quoi consiste-t-il ? 

Qu’est-ce que le BSR ?

Depuis le 19 janvier 2013, le brevet de sécurité routière (BSR) correspond à la catégorie AM du permis de conduire. Il permet de conduire dès l’âge de 14 ans des cyclomoteurs ou quadricycles légers : un cyclomoteur d’une cylindrée de 50 cm³ maximum (moteur à combustion interne) ou d’une puissance maximale de 4 kW et qui ne dépasse pas 45 km/h de vitesse ; ou un quadricycle léger à moteur d’une puissance maximale de 4kw (mini-voitures classées « voiturettes » ou quads dont la cylindrée n’excède pas 50cm³) avec une vitesse maximale de 45 km/h

Toute personne âgée de 14 ans minimum peut s’inscrire, sans limite d’âge maximum. Le brevet s’obtient à la suite d’une formation théorique et d’une formation pratique. 

En quoi consiste la formation et comment débuter la formation ?

Cette formation permis se divise en une partie théorique et une partie pratique. L’apprentissage théorique concernant les règles de sécurité routière est dispensé au collège. Il est validé par l’attestation scolaire de sécurité routière en classe de 5e pour l’ASSR1 et en classe de 3e pour l’ASSR2.

Pour un jeune non scolarisé ou en apprentissage, cette formation théorique est validée par l’attestation de sécurité routière (ASR). 

S’ensuit une formation de sept heures dispensée par une école de conduite ou association agréée par la Préfecture. Ce stage permis de 7h est divisé en trois étapes : 2 heures d’enseignement hors circulation, 4 heures de conduite sur la voie publique, puis une heure de sensibilisation à la prévention routière. 

Pendant la conduite sur route, le candidat apprendra les bases : comment démarrer son cyclomoteur ou son quadricycle, ralentir et l’immobiliser ; comment s’insérer dans la circulation et en sortir ; s’engager dans une intersection avec son clignotant, adopter la bonne position ; rouler en toute sécurité en contrôlant ses rétroviseurs, etc.  

Même sur un deux-roues léger, le risque d’accident existe. Pensez à être équipé lors de la formation : casque moto, gants, protection… 

L’auto-école exige pour s’inscrire les documents suivants : copie de la carte d’identité, justificatif de domicile, 2 photos d’identité, l’attestation de suivi de la formation pratique du BSR accompagnée de l’attestation scolaire de sécurité routière 2 (ASSR2), ou l’attestation de sécurité routière (ASR). Si vous êtes âgé de plus de 17 ans et moins de 25 ans, la copie du certificat individuel de participation à la journée défense et citoyenneté (JDC) est nécessaire.

À la fin de la formation, vous recevez une attestation de suivi, option cyclomoteur ou option quadricycle léger à moteur. L’attestation de suivi de la formation vous autorise à conduire le véhicule correspondant pendant 4 mois.

Au-delà de ce délai, vous devez posséder la catégorie AM du permis. Seule l’école de conduite agrée auprès de laquelle vous avez suivi la formation peut faire la demande de votre permis de conduire (catégorie AM) en ligne, en utilisant le téléservice mis en place par l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS). Le candidat doit joindre à son dossier le formulaire cerfa n° 14866*01 et le n°14948*01.

Combien coûte le BSR ?

Seule la formation pratique est payante. Son prix peut varier selon chaque auto-moto école, de 150 € à 400 €. 

Le BSR est-il obligatoire pour conduire un cyclomoteur ?

Oui ! Les mineurs âgés de plus de 14 ans, qui souhaitent pouvoir circuler à scooter ou en voiture sans permis doivent avoir ce brevet. Le passage du permis AM est obligatoire pour conduire un cyclomoteur léger pour toute personne née après 1988.

La catégorie AM du permis de conduire est, quant à elle soumise à une période de validité de 15 ans, à partir de la date de sa délivrance, pour les personnes ayant passé le permis après le 19 janvier 2013, comme le permis B.

Les Français nés en 1987 et avant peuvent, sans passer de permis spécifique, conduire un cyclomoteur ou quadricycle léger sur l’ensemble du territoire. Que vous soyez ou non titulaire d’un permis de conduire, vous pouvez conduire un cyclomoteur de 50 cm³ ou 4 kw ou une voiturette sans formalité particulière. 

En cas d’invalidation, de retrait ou de suspension du permis de conduire, le BSR ou la catégorie AM du permis permet de conduire un cyclomoteur ou un quadricycle léger sauf si une sanction judiciaire a étendu l’interdiction de conduire à ces véhicules. Ce peut être le cas lors d’une récidive d’alcoolémie au volant par exemple. 

Les risques encourus suite à une conduite sans BSR

La conduite d’un cyclomoteur inférieur à 50 cm3 sans BSR ou permis AM est sanctionnée par une contravention de 2e classe, passible d’une amende forfaitaire de 35 euros. Le véhicule peut aussi faire l’objet d’une immobilisation. 

N’oubliez pas qu’en cas d’accident, les assurances, qui sont obligatoires pour conduire un scooter, peuvent refuser de vous prendre en charge.

Quel type de moto pour quel type de motard ? 

Quel type de moto choisir ?

Toutes les motos ont leurs particularités. Ce sera à vous de juger selon votre conduite, pour quel deux-roues opter : une moto tout terrain pour le motocross ou une moto pour les balades sur de petites routes. Avant d’acheter une moto, il faudra regarder de près ses caractéristiques physiques (poids, puissance, etc.), mais aussi sa maniabilité, sa pneumatique et l’entretien moto à long terme. Loin d’être accessoire, le confort et la bagagerie sont à prendre en compte.

A noter que les jeunes conducteurs qui viennent d’obtenir leur permis moto A2 ne peuvent piloter qu’une moto, avec ou sans side-car, d’une puissance n’excédant pas 35 kW – et d’un trois roues d’une puissance maximale limitée à 15 Kw – et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,2 kW/kg. Il est cependant possible de brider une moto, auprès du concessionnaire de la marque. Parmi les motos les plus vendues ces dernières années, la Yamaha MT07 est très répandue en moto-école.

Les roadsters

La roadster a l’avantage d’offrir une belle sensation de conduite avec une motorisation agréable et variée tout en assurant maniabilité et nervosité.

Les roadsters sont dénués de carénage et manquent donc de protection. Pour une moto d’occasion, elles ont l’avantage d’être peu chères. Les plus connues sont la moto Yamaha MT-O7, Kawazaki Z650, maniable et simple à conduire ou l’indémodable Honda CB500, confortable, légère et ne coûtant quasiment rien à entretenir.

Les néo-rétros

Avec un look vintage, la néo-rétro ressemble à un ancien modèle tout en offrant de bien meilleurs équipements, que ce soit au niveau du châssis, des freins ou de la suspension.

Malgré son esthétique de moto légende, comme la Triumph Bonneville, la Kawazaki Z900 RS ou la BMW Nine T, son prix reste élevé comparé à un roadster classique.

Les sportives

Légère, basse de selle, conçue avec un excellent système de freinage, la moto sportive n’est pas conseillée pour la ville ni pour rouler longuement sur autoroute. En effet, elle devient vite inconfortable. Son inconvénient majeur est con coût, notamment à l’entretien et pour l’assurance moto. Aussi, il est quasiment impossible de rouler en duo.

Les motocyclistes qui se tournent vers se genre de machines font souvent face à une perte de points sur leurs permis de conduire. Pour les amateurs de moto sport, la Yamaha R1, Honda CBR 1000RR ou Suzuki GSX-R sont des bijoux sur pistes.

Les supermotards

Nouvellement arrivée dans les gammes des constructeurs, la moto Supermotard comme la KTM 690 supermoto ou la Suzuki DRZ 400 reste légère, très maniable, avec une belle esthétique. Idéale pour commencer sur piste, la Supermotard n’est en revanche pas conseillée en milieu urbain.

D’autant que son coût à l’achat et son entretien sont élevés pour les machines performantes.

Les trails (routiers)

Pour une balade moto à deux ou un long trajet sur route, la moto trail routière est bien sûr la plus indiquée. Attention cependant à investir dans l’équipement moto nécessaire : casque moto, gants homologués, combinaison, etc. Bonne nouvelle, assurer un trail reste abordable.

En revanche, la hauteur de selle est peu adaptée aux petits gabarits. La BMW R 1200 GS, la Honda Africa Twin ou la Triumph Tiger 800 promettent de beaux moments aux aventuriers amoureux de grands espaces.

Les GT (Grand Tourisme) et routières

Apparue dans les années 70, la Grand Tourisme est une invitation à parcourir les grands espaces routiers. Elle est dotée d’un moteur de forte cylindrée, de façon à pouvoir rouler facilement sur le rapport final – au moins 1 000 cm³ en 4 temps, ce qui offre une très grande souplesse et un couple conséquent.

Les modèles les plus récents disposent d’une suspension active, d’un airbag ou du contrôle automatique de la pression des pneumatiques sans oublier l’ABS, le freinage intégral et l’assistance au démarrage en côte.

Pour la transmission, le choix idéal reste une boîte de vitesse à 5 ou 6 rapports à cardan (sans chaîne finale). Pour les modèles prisés : la Kawazaki ZZR 1400 (routière sportive), la Honda Goldwing (routière pure) ou la Yamaha FJR 1300, compromis entre routière pure et sportive.

Les customs

Moto américaine par excellence, comme la Harley Davidson, mais aussi la Triumph Rocket ou Honda Shadow, la Custom a son charme propre.

S’il faut mettre la main au portefeuille à l’achat, le devis assurance moto vous rassurera : en effet, la vitesse de pointe est limitée, tout comme la prise d’angle, et donc de risques. Basse de selle, elle peut devenir inconfortable à la longue, d’autant que les jambes ont tendance à chauffer.

Les scooters

Moto ou scooter ? À chacun de se poser la question. Le scooter est idéal pour la ville. Peu puissant, maniable, il dispose également d’un coffre de rangement.

En revanche, l’assurance est chère vu le nombre de vols. Le Yamaha TMax et Xmax, le Honda Forza et X-ADV ou l’indémodable Piaggio MP3 sont très répandus. Si vous êtes un citadin actif, le scooter est un bon choix ! Il existe également le scooter électrique, silencieux mais peut être contraignant à recharger.

Les 12 fiches du permis moto A2 : comment bien les apprendre ?

Les 12 fiches du permis moto-permis

1) Risque routier à moto et comportement en présence d’un accident

Il s’agit de connaître les règles de sécurité routière et ses chiffres comme le nombre de motocyclistes morts sur la route et adopter le bon réflexe en cas d’urgence face à un accident.

2) Cas d’accidents les plus caractéristiques

Conduire une moto, quel que soit le type de motocyclettes, inclut d’appréhender les causes des différents dangers. Les accidents en solo d’abord, la perte de contrôle en virage, un manque de maîtrise du freinage, ainsi que les accidents en collision : sur une intersection ou croisement, un dépassement mal anticipé.

3) Les facteurs de risque à moto

Chaque formation moto ou stage permis insiste sur les origines humaines ou extérieures des dangers : l’alcoolémie, l’usage de stupéfiants, la vitesse excessive, la fatigue, l’inexpérience, l’illusion de la visibilité. A quoi s’ajoute l’état de la chaussée et du véhicule, la météo, les obstacles. Ces facteurs sont à connaître pour tous les permis : auto ou moto.

4) La prise de conscience des risques

Qu’importe qu’il pilote de gros cubes ou une 125cc, une moto, un scooter ou un tricylcle, etc. Le comportement du motard n’est pas seulement lié à son deux-roues. Pour l’examen du permis de conduire, le candidat doit pouvoir définir les profils de conduite prudente de ceux à risque comme les sportifs ou les transgressifs, sujets à contravention.

5) La conduite préventive

Anticiper les réactions des autres usagers, adapter sa vitesse, savoir freiner, voir et être vu, circuler avec les distances de sécurité et maîtriser les manœuvres d’évitement sont des éléments clés à connaître pour pouvoir passer son permis.

6/ Les équipements de sécurité pour les motocyclistes

Si certains accessoires de l’équipement motard de sécurité sont vivement recommandés, vous devrez savoir quel est l’équipement obligatoire à moto, à savoir un casque moto homologué et des gants moto conformes. Chaussures montantes, blouson de protection et pantalon adapté sont de rigueur.

7/ Les éléments du motocycle liés à la sécurité

Le futur motocycliste doit pouvoir maîtriser l’aspect technique de son engin : la pression des pneus, le bon fonctionnement des feux incluant le clignotant, le fonctionnement du frein arrière et avant, le niveau des liquides du moteur, etc.

8/ L’assurance

L’assurance moto est obligatoire en France : chaque véhicule motorisé doit être assuré. Il existe différentes formules : tous risques ou responsabilité civile uniquement. L’examinateur pourra durant l’interrogation orale demander les différentes garanties existantes.

9/ L’alcool et les stupéfiants

Alcool au volant et stupéfiant sont autant de facteurs qui altèrent la perception. Cette fiche sensibilise sur les risques encourus en cas de conduite sous l’empire de substances illégales mais aussi légales et pourtant dangereuses. Un grand nombre de médicaments apparemment anodins présentent des effets indésirables qu’il est conseillé de connaître avant de passer le permis de conduire moto.

10/ La fatigue et la route de nuit

Comment détecter les premiers signes de somnolence – bâillements, paupières lourdes, picotement des yeux – et anticiper les effets de la fatigue – endormissement, réactions lentes, etc. : cette fiche se penche sur des risques accrus lors de la conduite de nuit. Les risques d’accident dans la demi-heure suivant les premiers signes de fatigue sont multipliés par 3 ou 4.

11/ La vitesse et le freinage

Le temps de réaction, le temps de freinage et le temps d’arrêt sont autant de notions cruciales qui s’apprennent lors de la formation pratique mais aussi théorique puisqu’elles incluent un peu de mathématiques. Prenez garde aux spécificités des deux-roues : la faible garde au sol des scooters, du fait de la taille réduite des roues, entraîne un risque accru de chute en virage serré.

12/ Stabilité et trajectoire

L’effet gyroscopique, la force centrifuge, le contre-braquage, l’évitement, les virages en moto, etc. autant de mécanismes physiques à intégrer pour savoir conduire un scooter ou une moto.

Comment apprendre les fiches du permis moto ?

Pour réussir le nouveau permis moto, mettez toutes les chances de votre côté et accroissez votre taux de réussite, en respectant les règles suivantes. Prenez le temps d’apprendre en commençant à réviser ces fiches dès le début de cette formation. Même s’il vous faudra passer du temps à appréhender ces notions, s’y prendre à l’avance aura l’avantage de moins vous stresser avant de passer la partie théorique. Mieux vaut une formation pas à pas qu’un apprentissage intensif. Vous pouvez travailler chez vous sur votre ordinateur, et réviser ponctuellement sur votre téléphone mobile dans les transports par exemple. Il est toujours bon de lire avant de s’endormir pour stimuler la mémoire.

Pour rappel : il ne vous sera pas demandé de resituer par cœur le contenu de ces fiches permis moto, une véritable compréhension porte toujours plus ses fruits. Et comme avant chaque épreuve, reposez-vous bien. Bon courage !

Pression pneu moto : le guide ultime 

L’importance de surveiller régulièrement la pression d’un pneu moto

Vérifier le gonflage de ses pneus régulièrement

Pour des raisons de sécurité, il est crucial de vérifier la pression et l’usure des pneus. Quel que soit l’usage que l’on fait de sa moto ou scooter, il est recommandé de vérifier ses pneus au moins une fois tous les 15 jours – contre un mois pour un pneu voiture – ainsi qu’avant tous longs trajets.

Un contrôle régulier permet de remarquer une crevaison lente. Aussi, une pression de pneu inadéquate aura des conséquences sur la consommation de carburant.

Vérifier l’état d’un pneu de 2 roues

Dans certaines conditions, les pneus s’usent rapidement : un usage très fréquent susceptible d’entraîner une surchauffe, des routes en mauvais état, une température extérieure élevée, etc. Il est bon de diagnostiquer tout problème potentiel.

La bande centrale doit être le centre d’attention : une bonne pression évite d’aplanir cette bande de roulement et de se trouver avec les fameux « pneus carrés ».

Pensez à regarder les côtés, les « bandes de peur », surtout pour un motard qui a tendance à se pencher beaucoup. Ce sera l’occasion de repérer tout éclat, visse ou clou incrusté dans la chambre à air – sauf pour un tubeless bien sûr.

Si vous ne savez pas comment vérifier l’état de vos pneus, ou si vous n’êtes pas très mécano, il existe des accessoires moto de contrôle de la pneumatique, comme le TMPS de TechnoGlobe qui vous alerte en cas d’avarie. Il se pose facilement sans démontage des pneus.

S’il est primordial pour votre sécurité d’avoir de bons pneus, n’oubliez pas que rouler avec un pneu usé est un délit, susceptible d’entraîner une contravention de 4ème classe, soit une amende de 135 € : autant que le non-port de l’équipement obligatoire à moto ou l’utilisation d’une plaque d’immatriculation non homologuée.

Les risques d’un pneu moto mal gonflé

La surface de contact avec le sol est inférieure avec un deux-roues. Rouler avec des pneus usés est dangereux : le risque à moto le plus fréquent est l’éclatement, la perte de contrôle et la glissade.

Un gonflage des pneus trop important limite l’empreinte au sol de la roue et réduit la stabilité et l’adhérence. En sous-pression, c’est le flanc de la roue qui encaisse le poids de l’engin, ce qui détériore la carcasse : la direction est moins fluide et la maniabilité diminue.

Quelle pression mettre dans les pneus de son 2 roues ?

Pour rappel, la pression pneus moto s’exprime en grammes, en Bar ou en Psi : 1 bar = 14.5 psi / 1psi = 0.0689 bar. La pression maximale autorisée est indiquée sur le flanc du pneu et ne doit jamais être dépassée.

Pour connaître la pression optimale de ses pneus, il faut se référer à la pression préconisée par le manufacturier si le montage des pneus est d’origine.

Si vous achetez une moto d’occasion, et que le pneu n’est pas d’origine (pneu Michelin, Pirelli, Dunlop, Bridgestone ou Goodyear, etc.) renseignez-vous auprès du revendeur de pneus afin de connaître les pressions adéquates pour la conduite en solo, en duo et en charge.

Exemple de pression pour un pneu route avant de 120 et un pneu arrière de 180 :

Pressions usuelles recommandées Pressions usuelles constatées
En solo Pression AV 2,2 – Pression AR 2,5 Pression AV 2,4 – Pression AR 2,7
En duo+ bagages Pression AV 2,3 – Pression AR 2,8 Pression AV 2,5 – Pression AR 2,9

À noter que tous les pneus ne s’usent pas au même rythme. Un pneu sport n’a pas la même longévité qu’un pneu enduro par exemple. En effet, un pneu piste à gomme tendre s’use rapidement.

D’une manière générale, on use plus rapidement le pneu arrière – cela ne veut pas dire qu’il faille moins vérifier le pneu avant ! Tout dépend aussi du type de conduite : un enchaînement accélération rapide et freinage tend à user les pneus plus rapidement.

Faire la pression d’un pneu à froid

Il est fortement recommandé de toujours vérifier la pression à froid !

Pour rappel, un pneu est froid quand vous avez roulé tranquillement moins de 3 km. La température modifie la pression interne de vos pneus de plus ou moins 200 g. Ne dépassez donc pas de plus de 200 g la pression indiquée (0,2 Bar).

Conseils : veillez à ne pas perdre le bouchon de valve, primordial pour éviter des pertes de pression. En règle générale, évitez l’azote pour gonfler vos pneus, car il s’agit d’un gaz froid qui empêchera vos pneus de monter en température correctement.

Pression d’un pneu à chaud

Le rodage-chauffage du pneu se fait après une dizaine de kilomètres : le pneu est alors chaud. Ajoutez 200 grammes à la valeur recommandée pour obtenir l’équivalent de la pression à froid. Si les préconisations indiquent une pression à 2,5 bar, passez à 2,7.

Lorsqu’il fait très chaud, vous pouvez gonfler un peu moins vos pneus puisqu’ils qu’ils vont chauffer plus rapidement une fois en action.

Conduite sans assurance : quelles sont les sanctions ?

Être assuré est obligatoire quand on conduit un véhicule terrestre motorisé. Ne pas être assuré ou ne pas faire la preuve de son assurance constituent des infractions susceptibles d’être punies par la loi.

Voiture de fonction, particulière ou véhicule professionnel, ils doivent tous être assurés. Mais aussi les voitures sans permis, les 2 roues ou 3 roues motorisées, les quads, les scooters et même les tondeuses avec siège ! Dès lors que vous circulez avec un véhicule terrestre à moteur, vous êtes dans l’obligation d’assurer celui-ci.

Les différentes types d’assurance

Au minimum le véhicule doit être assuré au tiers

Garantie minimale, l’assurance au tiers couvre la responsabilité civile et permet en cas d’accident responsable de couvrir les dommages causés à autrui. Cette garantie ne prévoit pas le remboursement des dommages subis par le conducteur responsable.

La couverture intermédiaire pour une extension de garantie

Une assurance intermédiaire permet d’étendre certaines garanties sans pour autant payer une assurance tous risques. Différents sinistres sont ainsi pris en charge comme le vol, le bris de glace, l’incendie ou encore les catastrophes naturelles.

L’assurance tous risques pour être entièrement couvert

La garantie tous risques couvre le véhicule du conducteur quel que soit le type d’accident, même responsable. Plus onéreux, ce type de contrat est particulièrement intéressant pour les véhicules neufs.

Non-présentation de certificat et attestation d’assurance

Il est obligatoire pour tout conducteur de justifier de l’assurance de son véhicule. Le conducteur justifie de sa protection avec un certificat d’assurance (vignette verte) et une attestation d’assurance, il doit rouler en permanence avec ces 2 pièces justificatives dans le véhicule.

La vignette verte doit pouvoir être contrôlée même quand le véhicule est à l’arrêt. Elle doit donc être visible de l’extérieur. En général, elle est située en bas, à droite du pare-brise de la voiture. Elle doit être accompagnée de l’attestation d’assurance à jour et conforme.

En cas de contrôle, si vous n’êtes pas en mesure de présenter votre certificat et/ou votre attestation d’assurance, vous risquez :

  • une amende forfaitaire de 35€ (22€ minorée et 75 € majorée),
  • pas de perte de point.

Vous disposez ensuite d’un délai de 5 jours pour présenter vos pièces justificatives aux forces de l’ordre. Si vous ne respectez pas cette injonction, votre contravention sera muée en contravention de 4ème classe :

  • 135€ d’amende forfaitaire (90€ minorée et 375€ majorée),
  • pas de retrait de points

Quelles sont les sanctions pour défaut d’assurance ?

Circuler sans assurance constitue un délit. Depuis le 1er avril 2017, ce délit fait l’objet d’un traitement simplifié, sans passer par le tribunal, si le conducteur n’est pas récidiviste, mineur et si l’infraction n’est pas accompagnée d’un autre délit.

Dans ce cas, le conducteur qui conduit sans assurance devra s’acquitter d’une amende forfaitaire de 500€, minorée à 400€ si paiement sous 15 jours et majorée à 1000€ si paiement au-delà de 45 jours.

Si le conducteur est récidiviste, mineur et/ou le défaut d’assurance est accompagné d’une autre infraction délictuelle, alors il va faire l’objet d’un traitement judiciaire classique. Dans ce cas, le contrevenant passe devant le tribunal et risque :

  • une amende pouvant aller jusqu’à 3750€,
  • une annulation du permis assortie d’une interdiction de passer le permis pendant 3 ans maximum,
  • une suspension du permis pouvant aller jusqu’à 3 ans,
  • l’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière,
  • une confiscation ou une immobilisation du véhicule non-assuré,
  • une interdiction de conduire des véhicules terrestres motorisés pour une durée de 5 ans maximum,
  • des travaux d’intérêt général ou des jours-amendes,
  • pas de retrait de point.

Que se passe-t-il en cas d’accident ? 

Avoir un accident sans être assuré peut avoir de graves conséquences, et d’autant plus en cas de dommages corporels. Si vous êtes à l’origine d’un accident sans être assuré, outre les peines prévues par la loi en cas de défaut d‘assurance, le fonds de garantie automobile (FGA) assurera le relais pour dédommager les victimes mais vous serez tenus de rembourser l’intégralité des sommes versées.

En tant que responsable et dans une situation aggravante, vous ne serez pas indemnisé pour vos propres dommages corporels ou matériels.

Une baisse de 9,3 % de la mortalité routière en juin 2018

Malgré une croissance durant 3 années consécutives entre 2013 et 2016, la mortalité routière avait diminuer de 1,7 % en 2017. Cette baisse va-t-elle perdurer en 2018 ? Nous le seront certainement au cours de l’année 2019, mais pour le moment les chiffres annoncent une baisse de 9,3 % de la mortalité routière qui donne de l’espoir pour une baisse continue.  

Une baisse de la mortalité en juin 2018

Les chiffres provisoires de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière ont été annoncés : le mois de juin 2018 n’aurait compté « que » 294 décès sur les routes, soit 33 de moins par rapport à 2017 : baisse de 9,3 % de la mortalité.

Une bonne nouvelle pour la Sécurité Routière, qui voit aussi d’autres les indicateurs d’accidentalité baisser sur le mois :

  • moins d’accidents corporels : baisse de 5,7 %,
  • moins de blessés sur les routes : baisse de 7,5 %,
  • moins de personnes hospitalisées plus de 24 heures : baisse de 20,3 %.

La mortalité des motards reste tout de même en hausse.

Cette baisse n’est pas un épiphénomène, elle s’inscrit dans une continuité sur le 1er semestre 2018 : baisse de 6,1 % de tués sur les routes par rapport au 1er semestre 2017.

Les 80 km/h vont-ils participer à la baisse de la mortalité routière en 2018 ?

La vitesse est la cause de 1911 morts (31 % des accidents mortels) sur la route en 2016, ce qui fait de cette infraction, la première cause de mortalité sur la route.

13 mètres… La nouvelle campagne de la sécurité routière, fait la promotion de la limitation de vitesse à 80 km/h en nous rappelant que la baisse de limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires à double sens de circulation sans séparateur central permet de gagner 13 mètres en cas de freinage d’urgence et donc de sauver plus de vies…


Mise en application depuis le 1er juillet 2018, la mesure particulièrement réprouvée par l’opinion publique et plus particulièrement chez les motards, promet notamment une baisse de la mortalité sur les routes de France. Selon les chiffres de la Sécurité Routière, la réduction de la vitesse sur les routes nationales et départementales à 80 km/h au lieu de 90 permettrait de sauver entre 300 et 400 vies par an.

Lors du CISR 2018, le Premier Ministre avait annoncé, que cette mesure est une expérimentation de 2 ans. Le 1er juillet 2020, si cette réduction n’a pas montré ses preuves le Gouvernement pourrait revenir sur sa décision.

L’abaissement de la vitesse à 80 km/h va-t-elle permettre de baisser le taux de mortalité en 2018 ? Pour le moment, rien est sûr, nous le seront dans quelques mois, cependant ce petit sacrifice pourrait permettre de sauver des vies. Unissons-nous pour une route plus sereine !

Une carte officielle des radars a été mise en place

Le réseau routier français compte 3 275 radars déployés sur le territoire pour assurer le contrôle de vitesse des automobilistes. Depuis début juillet, le Gouvernement a annoncé la mise en ligne d’une carte interactive des radars afin de proposer une information fiable, actualisée et accessible à tous sur les radars en service en France Métropolitaine et Outre-Mer.

Une carte pour sensibiliser à l’accidentalité des routes

Promise par le Comité Interministériel de Sécurité Routière en janvier, la carte officielle permet de situer les 3 725 radars en activité sur le territoire français. Actualisée tous les 2 mois, elle rend aussi compte de l’accidentalité des routes, car elle sera accompagnée d’une carte qui sensibilisera au degré d’accidentalité sur les routes concernées.

Proposée parmi les 18 mesures de sécurité routière évoquées par le Gouvernement en janvier lors du CISR 2018, cette carte permet non seulement d’informer les automobilistes, mais aussi de prévenir la mortalité sur les routes qui a affiché une tendance à la progression entre 2014 et 2016, bien qu’en baisse depuis 2017.

La carte indique ainsi chaque radar avec un pictogramme. En cliquant dessus, l’usager pourra voir son emplacement précis, la vitesse maximale autorisée, mais aussi son type et sa date de mise en service.

Tous les types de radars indiqués

La carte ne se contente pas de pointer les radars, elle renseigne aussi sur les types de radars en activité. Ainsi, ce ne sont pas moins de 1 993 radars fixes, 695 radars de franchissement de feu rouge et 407 radars discriminants, 102 radars vitesse moyenne et 78 radars de franchissement de passage à niveau qui sont indiqués.

Les radars de vitesse

Le radar fixe est le plus connu. En service depuis 2003, ils contrôlent la vitesse dans un seul sens de circulation de manière automatique. 3 générations de cabine sont actuellement sur nos routes.

Le radar discriminant permet, quant à lui, de distinguer les véhicules et d’identifier clairement le véhicule en excès de vitesse quand on est sur une route à plusieurs voies. Ses 3 modules permettent l’identification de la voie, la mesure de vitesse pour chaque véhicule et la distinction poids lourds / poids légers.

Le radar vitesse moyenne ou radar tronçon permet de calculer la vitesse moyenne d’un véhicule sur une distance. Avec 2 radars assortis de lecteurs de plaques, ce dispositif prend un 1er cliché horodaté du véhicule puis au point de sortie du tronçon, un second radar prend un cliché du véhicule. Le radar est ainsi en mesure d’estimer la vitesse moyenne du véhicule en fonction des heures de passage à chaque point de contrôle.

Pour rappel : la sanction pour excès de vitesse varie selon le dépassement, mais peut aller d’une amende forfaitaire de 68 € à 135 € maximum. Certains grands excès de vitesse ou excès avec circonstances aggravantes peuvent constituer un délit pouvant être sanctionné par une amende de 3750 €. Le conducteur peut perdre de 1 à 6 points sur son permis de conduire selon la nature de l’excès de vitesse.

Les autres types de radar

Le radar feu rouge, comme son nom l’indique, permet de sanctionner le conducteur qui grille un feu rouge. Le contrôle s’effectue en 2 temps avec 2 photos prises par l’arrière. Le radar se déclenche dès franchissement de la ligne de feu au feu rouge (et non orange) puis une 2ème photo est prise pour s’assurer que le conducteur a bien poursuivi sa route. S’il est à l’arrête après le chevauchement de la ligne (après la 1ère photo), cela ne déclenche pas de verbalisation. La carte présente un véritable avantage pour ce type de radar, car il n’est pas signalisé sur la route, contrairement aux radars fixes.

Le radar de franchissement de passage à niveau fonctionne comme le radar feu rouge. C’est le feu clignotant qui avertit le conducteur du danger à venir et la fermeture du passage à niveau. Ainsi, le radar se déclenche quand le feu de signalisation clignote. Il prend un 1er cliché au franchissement de la ligne puis un second cliché pour vérifier que l’automobiliste a bien continué sa route.

Pour rappel : en cas de franchissement de passage à niveau ou de feu rouge l’amende est de 135 € assortie de la perte de 4 points sur le permis de conduire.

Enfin, la carte renseigne aussi les 70 itinéraires proposant des contrôles leurres. Des zones où les radars sont déplacés régulièrement, mais annoncés par un panneau unique, toujours au même endroit.

Une carte qui peut donc se révéler fort utile à l’orée des vacances d’été ! Avant de prendre la route pour les vacances, on ne saurait trop vous conseiller de la consulter pour vérifier où se trouve les radars sur votre trajet ! Et pour éviter le piège de l’excès de vitesse ou du feu rouge, pensez aussi à consulter votre solde de points de permis de conduire avant de partir. En cas de solde inférieur à 6 points, un stage de récupération de points effectué avant le départ vous permettra de partir sereinement !

Que faire en cas d’invalidation de permis ?

Une invalidation de permis de conduire caractérise le retrait de permis définitif suite à un solde de point nul. Si un conducteur atteint un capital de 0 point sur son permis de conduire, celui-ci reçoit un courrier lui notifiant l’invalidation de son permis. Découvrez comment agir en amont ou en aval d’une invalidation de permis afin de sauver votre droit à la conduite ?

Permis invalidé et conséquences

Une invalidation constitue un retrait définitif du permis de conduire en cas de perte totale des points sur le permis. Dès lors que votre solde atteint 0 point, un courrier est directement généré par la Préfecture.

La lettre 48 SI vous informe ainsi que le Ministère invalide votre permis de conduire car votre capital de points est nul.

Vous devez alors remettre votre permis en Préfecture et n’êtes plus en droit de circuler sur les routes pour toutes les catégories de véhicule validées sur votre permis.

NB : tant que la lettre 48 SI ne vous a pas été envoyée, votre permis de conduire reste valide. Refuser la restitution de votre permis est passible de 2 ans d’emprisonnement et d’une amende de 4 500 €.

L’invalidation du permis de conduire entraîne le retrait du droit de conduire sur les routes avec l’interdiction de repasser le permis durant une certaine période (en général, 6 mois).

Dès lors que vous accusez réception de la lettre 48 SI, vous acceptez la décision d’invalidation de votre permis et ses conséquences.

Outre l’interdiction de conduite, vous ne pourrez pas non plus effectuer de stages de récupération de points durant la période d’invalidation.

Ainsi, si vous aviez prévu de faire un stage et que vous recevez la lettre entre-temps ou si vous avez reçu la lettre et effectué un stage sans avoir déposé votre permis en préfecture, votre permis ne pourra pas être sauvé par la récupération de 4 points suite au stage.

Comment éviter de perdre tous ses points de permis ?

La première chose à faire est de se tenir au courant régulièrement de son solde de points.

Si vous avez tendance à commettre des infractions au volant, le meilleur moyen de se prémunir d’une invalidation de permis, est de consulter son solde de points afin d’agir quand votre solde est proche de zéro.

Une perte de point peut arriver très rapidement : une accumulation d’infractions sur un seul contrôle peut conduire à la perte de 8 points ou plusieurs contraventions sur une période de 2 ans peuvent conduire à un solde nul sans que l’on s’en aperçoive.

C’est pourquoi il est indispensable de consulter son solde de points régulièrement.

Dans le cas où votre solde est à 0 suite à une infraction, sachez que vous disposez d’un petit délai pour corriger le tir.

D’abord, la date de l’infraction et celle du retrait de points diffèrent. Ensuite, il y a en général aussi un délai entre la perte de points décidée juridiquement et son inscription administrative au Fichier National des Permis de Conduire. Enfin, l’invalidation est avérée uniquement lorsque le conducteur a reçu sa lettre 48 SI, or il y a aussi toujours un délai entre le constat de solde nul, l’émission du courrier et sa réception.

Ainsi, vous pouvez jouer sur ces délais pour tenter de sauver votre permis. Si vous savez qu’il vous reste 2 points sur votre permis et que vous vous êtes fait contrôler pour une infraction entrainant un retrait de 2 points ou plus : agissez rapidement !

Vous pouvez en effet encore effectuer un stage de récupération de points dans les plus brefs délais pour ajouter 4 points à votre permis et le sauver.

Bon à savoir : si vous n’avez pas encore reçu la lettre 48SI et que votre solde de points est à 0, il est possible de faire un stage. Pour cela, récupérer un Relevé Intégral d’Information et contactez notre équipe de conseiller qui pourront vous dire s’il est encore possible d’éviter de perdre son permis pour solde de points nul.

Dans le cas où vous n’avez pas réussi à effectuer votre stage de sensibilisation à la sécurité routière en amont et sauver votre permis, vous serez contraint de respecter la période d’invalidation, en général de 6 mois et ensuite de repasser votre permis de conduire.

Comment repasser le permis de conduire après une invalidation de permis ?

À compter de la date de la remise du permis de conduire en Préfecture, le conducteur doit donc attendre 6 mois pour repasser le permis.

  • En cas de permis probatoire : le conducteur devra repasser le permis dans sa totalité, les 2 épreuves théorique et pratique.
  • En cas de permis hors période probatoire : le conducteur devra revalider l’épreuve théorique (Code de la Route) dans les 9 moins après le dépôt du permis en Préfecture.

Dans les 2 cas, la validation d’une visite médicale et d’un test psychotechnique sont obligatoires en plus des examens prévus. La visite et le test constituent un préalable à l’inscription en auto-école pour repasser les épreuves du permis de conduire.

Repasser le permis après une invalidation

Comment obtenir un permis de conduire international ?

Votre permis de conduire en poche, vous vous imaginez déjà arpenter les routes du monde entier en mode road trip ? Sachez que si votre permis de conduire français vous permet de rouler sur les routes européennes, il n’est par contre pas nécessairement valide pour circuler sur les routes de tous les pays du monde. Certains de vos déplacements exigeront, en effet, un permis de conduire international.

Comment savoir si j’ai besoin d’un permis international ?

De nombreux pays hors UE vous autorisent à circuler temporairement sur leurs routes.

C’est le cas notamment pour :

  • l’Afrique du Sud : le permis français est autorisé s’il est certifié et traduit par le consulat
  • les USA : un permis de plus d’un an permet de circuler pour un séjour de moins de 3 mois.
  • le Québec : vous pouvez utiliser votre permis dans le cadre d’un séjour de moins de 6 mois

Pour d’autres pays, un permis international est recommandé voire exigé en plus du permis français. Dans ce cas, il vous faudra effectuer les démarches avant votre départ.

Bon à savoir : le permis international ne constitue pas une garantie de pouvoir rouler dans tous les pays. Certains pays ne reconnaissent ni les permis nationaux, ni leurs équivalences internationales, il vous faudra alors vous renseigner pour obtenir une autorisation de conduite sur place.

Pour savoir ce qu’il en est pour le ou les pays que vous visez, le ministère des affaires étrangères propose une fiche détaillée par pays qui vous renseignera sur les conditions pour conduire sur leurs routes. Vous pouvez aussi contacter directement le consulat du pays concerné.

Conditions et démarches pour obtenir son permis de conduire international

Le permis international peut être délivré à tout titulaire d’un permis français résidant en France ou à l’étranger (depuis moins de 6 mois) ou à tout résident français titulaire d’un permis délivré dans un pays de l’UE ou la Suisse.

En tant que résident français, vous devez effectuer une pré-demande en ligne sur le site de l’ANTS.

Il vous faudra télécharger les documents suivants :

  • pièce d’identité
  • justificatif de domicile
  • permis de conduire

Si vous n’êtes pas de nationalité française, il vous faudra en plus :

  • 1 copie du justificatif de votre résidence en France depuis au moins 6 mois (contrat de travail, sécurité sociale…) pour les ressortissants de l’UE, Monaco ou la Suisse.
  • pour les ressortissants d’autres pays, une copie du titre de séjour ou de la vignette OFII du passeport sera demandée.

Après votre pré-demande, vous devrez envoyer par courrier les documents demandés, à savoir :

  • attestation du dépôt de demande en ligne
  • une photo d’identité
  • enveloppe affranchie pour lettre suivie de 50g au format prêt à poster avec vos coordonnées complètes.

Pour les Français résidant à l’étranger depuis moins de 6 mois, la demande se fait par courrier uniquement après renseignement auprès du Centre d’expertise et de ressources titres (CERT) – Permis internationaux.

Dans tous les cas le permis international est gratuit.

Si vous résidez en France, il vous est envoyé à domicile une fois votre demande effectuée. Il faut compter un délai moyen de 11 semaines pour l’obtenir et cela peut-être plus long selon les périodes. En cas d’urgence, notamment professionnelle, vous pouvez contacter le CERT qui vous demandera de joindre un justificatif à votre demande.

Si vous résidez à l’étranger, le permis est adressé à l’ambassade ou consulat dont vous dépendez à moins que vous n’indiquiez que vous souhaitez le récupérer auprès du CERT lors d’un passage en France.

Validité et renouvellement du permis international

Le permis de conduire international est valide pendant 3 ans ou pour la durée de validité de votre permis français, s’il a une durée de validité inférieure à 3 ans. Le permis international n’est pas un nouveau permis mais simplement une traduction de votre permis français, il ne sera donc valable à l’étranger qu’accompagné de votre permis de conduire français.

Le permis international est délivré pour les mêmes catégories de véhicules que votre permis de conduire français. Si vous êtes titulaire d’un permis moto, vous pourrez conduire une moto.

Le permis de conduire international est renouvelable suite à son expiration, en refaisant une demande et en renvoyant en plus votre permis expiré ou, suite à un vol ou une perte, en joignant une déclaration de vol ou de perte à votre nouvelle demande.

En France, le permis international ne vous sert à rien, seul votre permis de conduire français vous autorise à circuler sur les routes, en cas de contrôle, c’est lui que vous devrez présenter.

Infraction à l’étranger : quelles sont les sanctions ?

Lorsqu’une infraction est commise à l’étranger, les sanctions prévues par le pays du lieu de l’infraction sont appliquées.

En cas d’infraction, vous risquez :

  • une amende
  • une immobilisation du véhicule
  • la mise en fourrière
  • une rétention ou suspension de permis
  • un dépôt de caution obligatoire.

Le retrait de points ne peut être appliqué.