Comment récupérer des points sans stage de récupération de points ?

Si le stage de récupération de points constitue la solution la plus rapide pour récupérer rapidement votre capital points, celui-ci ne peut cependant être réalisé qu’une fois par an.

Mais, le stage n’est pas l’unique solution qui existe pour reconstituer son solde de points :  il est aussi possible de compter sur la récupération de points de permis automatique.

Une solution qui peut être intéressante en cas de perte de points mineure et vous permet de conserver l’option du stage en cas d’infraction importante.

Comment fonctionne la récupération de points automatique ?

Depuis 2011, le Gouvernement a prévu que les conducteurs qui ne commettent pas d’infraction durant un certain laps de temps puissent récupérer leurs points perdus.

Ainsi, en fonction de la classe de l’infraction à laquelle a été associée votre perte de points vous pouvez récupérer les points perdus si votre conduite ne fait l’objet d’aucune infraction dans un délai de 6 mois, 2 ans ou 3 ans.

Récupérer 1 point au bout de 6 mois

Si votre infraction fait l’objet du retrait d’un point sur votre permis, vous pouvez récupérer le point perdu dans un délai de 6 mois si aucune infraction n’est commise durant cette période.

Les infractions concernées sont :

  • chevauchement d’une ligne blanche continue
  • excès de vitesse inférieur à 20 km/h, hors agglomération.

Récupérer vos points au bout de 2 ans sans infraction

Pour toute infraction de 2ème et 3ème classe, le conducteur pourra recouvrir son solde de points perdus à l’issue d’une période de 2 ans sans commettre d’infraction.

Il s’agit d’infractions pouvant aller jusqu’à un retrait de 3 points :

  • excès de vitesse inférieur à 20 km/h en agglomération (1 point)
  • changement important de direction sans avertissement préalable (3 points)

Récupération des points après 3 ans sans infraction

La perte de points suite à des contraventions de classe 4 et 5 peut être recouverte à l’issue de 3 ans sans infraction commise. On parle de 3 ans à compter de la date définitive de l’infraction : celle inscrite sur le relevé intégral d’information.

On parle d’infractions pouvant aller jusqu’à 6 points retirés comme :

  • téléphone au volant (3 points)
  • excès de vitesse entre 20 et 29 km/h (2 points), entre 30 et 39 km/h (3 points) et entre 40 et 49 km/h (4 points) et excès de vitesse supérieur à 50 km/h (6 points)
  • conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants (6 points)
  • non-respect de stop ou feu rouge (4 points)
  • refus de priorité (4 points)
  • non-port de la ceinture ou du casque (3 points)
  • non-respect des distances de sécurité (3 points)
  • demi-tour ou marche arrière sur autoroute (4 points)
  • circulation sur BAU (3 points)
  • arrêt ou stationnement dangereux (3 points)
  • dépassement dangereux (3 points)

Après 10 ans sans infraction : reconstitution partielle

Les points retirés pour des contraventions des classes 1 à 4 peuvent être recouverts au bout de 10 ans à compter de la date du 1er retrait et, ce, même si vous avez commis des infractions durant cette période.

La reconstitution du capital après 10 ans se fait sous conditions :

  • ne jamais avoir eu un solde nul,
  • ne pas avoir atteint 12 points sur la période de 10 ans.

Stage de récupération de points ou récupération automatique : quelle option choisir ?

Tout va dépendre de votre situation, les 2 solutions présentent des avantages et des inconvénients.

Stage de récupération de points Récupération automatique
Avantages Rapide : récupération immédiate de 4 points à l’issue du stage Possibilité de récupérer plus de 4 points
Inconvénients Possible une fois par an, possibilité de récupérer 4 points maximums Les délais sont longs

Avant de choisir, commencez par vérifier votre solde de points sur Télépoints : s’il vous reste 6 points ou moins, nous vous conseillons d’opter pour le stage qui vous garantira de récupérer des points rapidement. Votre solde sera plus sûr en cas de nouvelle infraction.

Si votre solde est au-delà de 8 points, dans ce cas, vous pouvez vous dire que vous allez attendre de récupérer vos points perdus en faisant en sorte d’adopter une conduite irréprochable sur les routes. Vous conservez ainsi votre joker « stage » en cas de nouvelle infraction.

De la même manière, si votre solde est assez bas et que vous venez de commettre une infraction de classe 2 et plus, vous devriez songer au stage et ne pas attendre la récupération automatique afin d’éviter d’arriver à un solde nul qui se solderait par une invalidation du permis de conduire.

Augmentation des comportements à risque sur le trajet domicile-travail

Du 14 au 18 mai 2018, se sont tenues les Journées de la sécurité routière au travail. Cette seconde édition, créée par l’Association des Sociétés Françaises d’Autoroutes et l’Association Prévention Routière a permis de mettre en lumière l’évolution des comportements des automobilistes sur leurs trajets domicile-travail. Une évolution loin d’être positive : en matière d’infractions routières, les salariés sont loin d’être de bons élèves !

Les trajets domicile-travail en chiffres

Utilisée par 74 % des actifs, la voiture constitue encore le moyen de transport préféré des Français pour leur déplacement domicile-travail.

64 minutes en moyenne, c’est le temps que prend le trajet domicile travail au quotidien en France, d’après une enquête Dalia, menée auprès de 52 pays du monde en 2015.

Un temps qui ne cesse de se rallonger et qui est aussi variable en fonction des disparités géographiques : les franciliens sont en moyenne 1h24 dans leur voiture au quotidien quand les travailleurs de petites agglomérations affichent un temps moyen de trajet de 35 minutes.

Effectués quotidiennement et de manière routinière, ce type de trajets constitue un facteur supplémentaire de risque d’accident de la route.

On connaît la route, on a donc tendance à faire preuve d’une plus grande inattention et commettre plus d’infractions au Code de la Route.

C’est face à ce constat que la Prévention Routière a décidé d’agir en proposant des journées dédiées à la Sécurité Routière au Travail.

Et les résultats de leur enquête dévoilés à cette occasion ne sont pas particulièrement encourageants.

La palme de la hausse pour le téléphone au volant

L’enquête conjointe de l’ASFA et de la Prévention Routière a permis d’interroger plus de 2000 automobilistes sur leurs comportements au volant.

Si on constate une baisse de la mortalité par rapport à 2017 sur les trajets professionnels, les comportements à risque ne suivent pas cette tendance.

En 2017, 45 % des conducteurs ont déclaré dépasser régulièrement les limitations de vitesse dans le cadre de leurs trajets domicile-travail, contre 40 % en 2013. Mais, la plus forte progression se situe au niveau de l’usage du téléphone au volant.

29 % des automobilistes ont reconnu lire des sms au volant et 71 % passent des appels sur les trajets entre leurs domiciles et leurs lieux de travail. Ils étaient 61 % en 2013, soit une progression de 10 points en 5 ans.

Rappelons que, quelle que soit la nature du trajet, tout conducteur se faisant prendre en utilisant son téléphone au volant, et ce, même si le véhicule est à l’arrêt, sera redevable d’une amende forfaitaire de 135 € et fera l’objet d’un retrait de 3 points sur son permis de conduire.

Pour essayer d’infléchir la tendance, le gouvernement communique sur de nouvelles mesures qui devraient voir le jour en 2019 parmi lesquelles la suspension de permis en cas d’infraction commise avec un téléphone au volant.

La somnolence au volant ne diminue pas

42 % des conducteurs ont reconnu lutter parfois contre le sommeil sur leurs trajets domicile-travail, ils étaient 37 % en 2013.

Particulièrement routinier, ce type de trajet constitue un risque aggravant de somnolence au volant. En roulant tous les jours sur le même trajet, dans un climat de stress et de fatigue potentiel, les conducteurs ont plus de chance de relâcher leur vigilance et de se laisser aller au sommeil sur un trajet domicile-travail.

Quelles solutions pour améliorer ces constats ?

Le Gouvernement français a pris de nombreuses mesures pour améliorer les conditions de conduite dans le cadre professionnel.

Si cela semble fonctionner pour les déplacements professionnels avec des entreprises qui se responsabilisent et responsabilisent de plus en plus leurs salariés, il reste cependant encore un travail en profondeur à effectuer pour faire évoluer les comportements dans le cadre des trajets domicile-travail.

Si des mesures de la part du Gouvernement sont indispensables, elles doivent nécessairement être associées à un effort des entreprises pour motiver les salariés à se responsabiliser.

De plus en plus d’entreprises, se préoccupent du bien-être de leurs salariés, ayant compris qu’il s’agit aussi d’un véritable levier de productivité.

La sécurité des salariés sur les routes, doit faire partie de ces préoccupations et les pistes de solutions à explorer sont nombreuses et de nature différente.

Si un volet répressif est nécessaire, d’autres pistes doivent être envisagées afin de limiter les comportements à risque des salariés au volant.

Encourager le co-voiturage ou encore l’usage des transports en commun constituent des pistes simples et faciles à mettre en œuvre.

En organisant un système de co-voiturage avec une alternance des conducteurs, on peut éviter la fatigue et l’usure du trajet, par exemple.

Le télé-travail peut aussi constituer une rupture bénéfique à la routine de ces trajets…

Au vu des résultats de l’enquête, il semble urgent et indispensable de proposer des mesures concrètes pour accompagner les conducteurs et encourager un comportement plus vigilant dans le cadre de leurs trajets domicile-travail.

Un nouveau contrôle technique européen

Depuis le 20 Mai 2018, une directive européenne datant d’avril 2014 portant sur la prévention et la sécurité routière est appliquée en France. Une directive qui prévoit notamment un nouveau contrôle technique plus exigeant et plus sévère. Stages Points Permis répond à toutes vos questions sur ce nouveau contrôle technique.

Pourquoi une telle directive aujourd’hui ?

L’Union Européenne s’est donnée pour objectif de diviser par 2 le nombre de personnes tuées sur les routes à l’horizon 2020. La réalisation de cet objectif passe notamment par l’élimination des véhicules très anciens, jugés trop dangereux.

C’est pourquoi la Commission Européenne a adopté la directive n°2014/45 qui prévoit un contrôle technique harmonisé pour tous les pays de l’Union. Transposée en droit français, elle est en vigueur depuis le 20 Mai. Désormais, non seulement les véhicules seront soumis à plus de points de contrôle mais les sanctions seront aussi plus sévères.

Comment se déroule le contrôle technique depuis le 20 Mai ?

Avec la mise en place du nouveau contrôle technique, ce ne sont plus 123 points de contrôle mais 133 qui sont passés en revue.

On en contrôle plus 10 fonctions mais 9 :

  • Freinage
  • Châssis
  • Eclairage
  • Liaisons au sol
  • Identification du véhicule
  • Direction
  • Visibilité
  • Autres matériels (ceinture, airbag…)
  • Nuisances

À l’issue du contrôle, si le véhicule ne présente aucune défaillance majeure, le contrôleur appose une vignette homologuant le véhicule pour 2 ans.

Si le véhicule fait l’objet d’un contrôle défavorable, dans ce cas le conducteur se verra dans l’obligation de réaliser des réparations et passer une contre-visite ou verra son véhicule immobilisé selon le degré de défaillance.

Le contrôle technique sera donc plus long car le nombre de points à vérifier est plus important. Il en est de même pour la contre-visite.

Devenant plus long, il sera aussi a priori plus cher, on annonce déjà des hausses de 15 à 20 % du prix moyen du contrôle technique.

NB : les véhicules faisant l’objet d’une contre-visite suite à un contrôle technique effectué AVANT la mise en application de la Directive (le 20 Mai 2018) mais pour lesquels la contre-visite se fait après cette date seront contrôlés avec les critères d’avant directive et homologués si les réparations ont correctement été effectuées.

Quelles sont les nouvelles exigences ?

La principale différence, réside dans le nombre de défaillances possibles. Là où le contrôle technique pouvait relever 410 défauts, depuis le 20 Mai, il liste 610 défaillances réparties entre les différents points de contrôle. Ces défaillances font l’objet de 3 niveaux avec des conséquences différentes.

140 défaillances sont considérées comme mineures : les véhicules peuvent circuler librement avec le conseil d’être réparés sur la période de 2 ans à venir.

341 défaillances majeures feront l’objet d’une contre-visite dans un délai de 2 mois mais le conducteur peut repartir avec son véhicule.

Il devra donc effectuer les réparations dans ce délai de 2 mois et présenter son véhicule en contre-visite.

Enfin, 129 défaillance dites critiques font l’objet d’une immobilisation du véhicule le jour du contrôle.

Le conducteur se verra dans l’obligation d’effectuer les réparations le jour même et de soumettre son véhicule à une contre-visite dans un délai de 2 mois afin de récupérer son véhicule et pouvoir rouler avec.

La défaillance critique se caractérise par un élément qui constitue « un danger direct et immédiat pour la sécurité routière » et/ou présentant « une incidence grave sur l’environnement ».

L’enseigne SGS (qui regroupe notamment Sécuritest et Auto Sécurité) a réalisé des tests sur 250 véhicules en appliquant la nouvelle réglementation.

4 % d’entre eux présentaient des défaillances critiques au regard des nouveaux critères.

Le contrôle technique sera aussi renforcé quant aux critères relatifs à la pollution à partir de Janvier 2019. L’impact devrait être particulièrement important pour les véhicules diesel.

Quelles sanctions j’encoure si je ne respecte pas l’injonction de réparation ?

Le défaut de contrôle technique est prévue au Code de la Route et fait l’objet d’une amende forfaitaire de 135€.

Si le véhicule présente un danger sur la route, les forces de l’ordre peuvent décider de la rétention de la carte grise et/ou demander une mise en fourrière immédiate.

À noter, que l’infraction peut être constatée même sur un véhicule stationné et pas uniquement lors d’un contrôle.

Ma voiture peut-elle être véritablement immobilisée ?

En cas de défaillance critique, la voiture sera interdite de circulation à partir de minuit le jour du contrôle pour effectuer les réparations sur son véhicule.

Le conducteur dispose ensuite de 2 mois présenter à nouveau le véhicule à une contre-visite, cependant le véhicule n’aura pas le droit de rouler avant d’avoir effectué la contre-visite.

À noter qu’on parle quand même de défaillances particulièrement graves : une voiture avec un trou dans le plancher, un siège mal fixé, un essieu fêlé, par exemple.

Ces cas demeurent quand même très rares. L’interdiction de circuler concerne donc un très faible pourcentage de véhicule.

Dans la plupart des cas, on parlera de défaillances majeures qui n’empêcheront pas de rouler mais devront faire l’objet de réparation et d’une contre-visite dans un délai de 2 mois.

Comment bien préparer mon contrôle technique dans le cadre de la nouvelle réglementation ?

Si vous ne souhaitez pas voir votre véhicule obtenir un avis défavorable, on ne peut que vous encourager à anticiper la visite.

Voici une liste non exhaustive de points de contrôles essentiels à vérifier en amont :

  • éclairage : tous vos feux doivent bien fonctionner ainsi que les clignotants et feux de détresse.
  • pneus : aucune usure irrégulière, pression correcte, témoins d’usure respecté.
  • visibilité : pare-brise, rétroviseurs, vitres, essuie-glace, lave-glace en bon état et en fonctionnement.
  • carrosserie : bonne ouverture des portes, coffre et capot, pas de parties saillantes.
  • immatriculation : plaques lisibles, conformes et bien fixées.

Délit de fuite et refus d’obtempérer : les conséquences

On ne le voit que trop souvent dans la presse. Un automobiliste qui refuse de s’arrêter à hauteur des forces de l’ordre. Récemment encore, un conducteur strasbourgeois fonçait sur la police après avoir été contrôlé en dépassement des limitations de vitesse.

Début avril, un automobiliste fonçait sur les policiers à Strasbourg. En mars, c’est un autre qui prenait la fuite après avoir renversé une fillette de 5 ans en Corse. Parfois, les accrochages sont plus anecdotiques, et les conducteurs filent simplement après avoir embouti un pare choc, arraché un rétroviseur en circulation. Certains, pris sur le fait, s’en prennent aux forces de l’ordre. D’autres ne seront rattrapés que plus tard. Quelles sont les sanctions pour délit de fuite et de refus d’obtempérer ?

Le délit de fuite

Ce type de délit est constaté à la suite d’un accident de la route ou d’un accrochage, aussi simple soit-il. Voici les deux articles de la loi L231-1 et L231-2 à connaître à ce sujet :

 » Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule ou engin terrestre, fluvial ou maritime, sachant qu’il vient de causer ou d’occasionner un accident, de ne pas s’arrêter et de tenter ainsi d’échapper à la responsabilité pénale ou civile qu’il peut avoir encourue, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. « Article 434-10

 » Les personnes physiques coupables du délit prévu par l’article 434-10 encourent également la suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire, cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle. « Article 434-45

Ainsi, sachez que ce type d’infraction peut valoir jusqu’à 75 000 euros d’amende et un retrait de 6 points sur le permis de conduire.

Pour certains, une peine d’emprisonnement de 3 ans et une suspension de permis allant jusqu’à 5 ans maximum peuvent être prononcées.

Sachez que le délit de fuite est le second délit le plus commis.

Quelques recommandations : en cas d’accident ou d’accrochage, veillez à toujours rester sur les lieux. Si vous devez les quitter, laissez vos coordonnées et votre numéro d’immatriculation afin de ne pas être sous le coup d’un délit de fuite. Aussi, sachez qu’en présence d’un accident, le délit de fuite ne doit pas être confondu avec la non-assistance à personne en danger.

Le refus d’obtempérer

Lorsqu’un automobiliste est sommé de s’arrêter par les forces de l’ordre et qu’il refuse cet arrêt, voici ce qui est encouru :

  • une perte de 6 points sur le permis de conduite,
  • une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 euros,
  • jusqu’à 3 mois d’emprisonnement.

Voici ce qui est spécifié par la loi :

 » Le fait pour tout conducteur d’omettre d’obtempérer à une sommation de s’arrêter émanant d’un fonctionnaire ou agent chargé de constater les infractions et muni des insignes extérieurs et apparents de sa qualité est puni de trois mois d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende. « Article L233-1

En 2017, ce sont 11 805 refus d’obtempérer qui ont été relevés par la gendarmerie soit 10 % de plus qu’en 2016.

Bon à savoir : dans 47 % des cas un refus d’obtempérer le juge prononce une peine d’emprisonnement. Il est donc préférable de d’assumer les conséquences, plutôt que de prendre la fuite et risquer de passer du temps en prison…

Moto permis A2 : le guide complet

Le permis A2

Pour toutes les personnes à partir de 18 ans révolus, depuis le 2 juin 2016, le permis A2 permet de conduire une moto, avec ou sans side-car, d’une puissance n’excédant pas 35 kW – et d’un trois roues d’une puissance maximale limitée à 15 Kw – et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,2 kW/kg. Ce permis moto ne suffit pas pour une plus grosse cylindrée : il faudra faire une demande de permis de conduire A auprès de la préfecture.

Pour cela il faut être titulaire depuis plus de deux ans du permis A2 et avoir suivi une formation théorique et pratique de 7h. En revanche, pour conduire des motocyclettes de moindre puissance, l’équivalence avec le permis b – permis auto – peut fonctionner à condition de suivre une formation de sept heures également.

Pour obtenir le permis A2, il faut préalablement avoir obtenu l’examen du Code de la route. Vous avez 5 ans à partir de l’obtention du code pour passer l’épreuve pratique.

Avant de commencer les leçons de conduite, une évaluation de départ avec le moniteur d’auto-école permet d’estimer le nombre d’heure.

Ensuite, l’examen du permis comprend une première épreuve d’admissibilité hors circulation de 17 minutes et 30 secondes qui se déroule en quatre étapes : conduite sans moteur, à allure réduite, à allure plus élevée, et enfin, une interrogation orale de 3 à 5 questions tirées au hasard.

La seconde épreuve de circulation sur la voie publique dure 30 minutes. L’évaluation est supervisée par un examinateur qui communique par radio.

Pour passer son permis, le candidat doit savoir appliquer la réglementation, maintenir les distances de sécurité, adapter son allure et communiquer avec les autres usagers.

En cas de réussite, vous recevez un certificat d’examen du permis de conduire (CEPC), valable 4 mois à compter du jour de l’examen. En cas d’échec, vous pouvez tenter de repasser le permis jusqu’à 4 fois.

Pour les cours de conduite, le motocycliste devra prévoir l’équipement moto obligatoire selon les règles de sécurité routière comme le port d’un casque homologué ; ou conseillé comme des gants, des chaussures montantes ainsi qu’un blouson ou veste moto.

Moto permis A2 : moto éligible ou moto bridée

Savoir si un deux-roues est éligible au permis A2 est assez facile si vous achetez une moto neuve ; les données étant faciles à obtenir auprès du constructeur – ce qui est plus difficile pour une moto d’occasion.

Moto éligible au permis A2

Conformément à la réglementation, la puissance doit être inférieure à 35 kW et le rapport puissance/poids à 0,2 kW/kg (0,27 ch/kg).

Ne pas respecter cette limitation entraîne des sanctions en cas de contrôle routier et l’assurance moto peut être annulée.

Moto bridée pour le permis A2

En se référant à la carte grise, vous devrez vérifier que la une puissance d’origine n’excède pas les 70 kW. Attention, s’il s’agit d’un achat d’occasion, le véhicule doit être équipée de son échappement moto d’origine.

Il est également possible de brider une moto, auprès du concessionnaire de la marque qui vous délivre un certificat garantissant la nouvelle puissance du véhicule.

Cette modification doit être déclarée à la préfecture afin d’obtenir une nouvelle carte grise. Il faut compter en moyenne entre 300 et 400€. Après obtention du permis A, il suffira de la débrider pour profiter au maximum de ses capacités : c’est le bridage réversible.

Les 3 motos les plus vendues pour le permis A2

Avant d’acheter une moto, voici quelques conseils. Renseignez-vous au préalable sur les frais inhérents : le prix de l’assurance et le coût de l’équipement afin de rouler en toute sécurité.

Passer le permis moto entraîne déjà un coût – qui diffère selon l’école de conduite entre 600 et 1 000 €. Au motard de se renseigner. Ensuite, parmi toutes les motos sélectionnées, prenez le temps d’essayer et comparer chaque modèle avant d’en faire l’acquisition.

La Yamaha MT07

Appréciée pour son agilité, sa maniabilité et sa simplicité de prise en main, la MT07 est la moto la plus vendue en 2016. Très répandue en moto-école, elle convient aux débutants qui ne seront pas perdues après les leçons de conduite.

Avec ses 75 chevaux, la MT-07 peut être achetée bridée à 47 chevaux pour les permis A2.

Kawasaki Z650

Remplaçante de la célèbre ER-6 qui  n’est plus fabriquée par Kawasaki, est elle aussi disponible bridée à l’achat. Maniable et simple à conduire, elle est très répandue chez les jeunes conducteurs.

Pour investir dans une moto neuve, la Z650 est une valeur sûre.

La Honda CB500F

Elle ne nécessite pas d’être bridée puisqu’elle a une puissance de 35 kW d’origine. Appréciée pour sa faible hauteur de selle, sa légèreté, la Honda cb offre un côté sécurisant.

Il existe bien d’autres motos, comme la Ducati scrambler 400, Harley Davidson 750 et autre modèles de moins de 700 cm3. Retrouvez la liste des motos éligibles au permis A2 neuves et d’occasion.<

Jeunes conducteurs : la période probatoire réduite à 2 ans, c’est possible !

Le Gouvernement a dévoilé une ordonnance le 28 mars 2018 qui prévoit une réduction de la période probatoire de 3 à 2 ans pour les nouveaux titulaires du permis de conduire moyennant certaines conditions. Une décision qui permet d’accéder plus rapidement à un capital de 12 points tout en incitant les jeunes conducteurs à accentuer leur formation. Un choix stratégique pour cette population à risque.

Petits rappels sur la période probatoire

Redéfini en 2004, le permis probatoire est délivré aux jeunes conducteurs avec un capital de 6 points pour une période de 3 ans. Le jeune conducteur va ainsi acquérir progressivement 2 points chaque année pour atteindre le capital maximum de 12 points à l’issue de cette période probatoire de 3 ans.

Une acquisition progressive conditionnée au fait que le jeune conducteur ne commette aucune infraction entraînant un retrait de point sur cette période.

Pour les jeunes conducteurs ayant passé le permis accompagné, la période probatoire est de 2 ans avec une progression de 3 points par an si aucune infraction a été effectuée.

Si le conducteur commet une infraction avec retrait de points sur le permis :

  • il peut effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière de manière volontaire s’il perd 1 ou 2 points. Cela lui permet de recouvrir jusqu’à 4 points (dans la limite du capital du permis de conduire au moment de la perte de points).
  • au-delà de 3 points, le stage devient obligatoire. Obligation notifiée par une lettre 48N. Si le stage n’est pas effectué dans un délai de 4 mois, le jeune conducteur risque 135 € d’amende et une suspension de permis de conduire.

Instituée pour protéger les plus jeunes conducteurs, population la plus sujette aux accidents mortels sur la route, la période probatoire impose donc une conduite exemplaire sur la route durant 3 ans.

Que change l’ordonnance de mars 2018 ?

La Sécurité Routière a inscrit dans son dernier bilan annuel que : « le risque d’être tué pour un automobiliste novice (détenteur d’un permis B depuis moins de deux ans), rapporté au nombre de kilomètres parcourus, est le triple de celui d’un conducteur expérimenté ».

Fort de ce constat, le Gouvernement ne propose pas un assouplissement de la période probatoire, mais la possibilité d’approfondir la formation à la conduite pour mettre sur la route des conducteurs plus aguerris.

Plutôt que d’utiliser le volet répressif, le Gouvernement joue donc la carte de la sensibilisation et de la prévention avec cette décision.

Ainsi, à compter de mars 2018, les jeunes conducteurs peuvent sur la base du volontariat compléter leur formation initiale par une formation post-permis.

Une disposition qui vient compléter l’article L 223-1 du Code de la Route alinéa 2 :

« Le délai probatoire est en outre réduit pour le titulaire d’un premier permis de conduire qui se soumet à une formation complémentaire et ne commet durant ce délai aucune infraction ayant donné lieu à retrait de points ou ayant entraîné une mesure de restriction ou de suspension du droit de conduire. »

Les modalités exactes de la réduction de la période probatoire n’ont pas encore été précisées mais le Ministre de l’Intérieur a déclaré à l’occasion du Conseil des Ministres du 28 mars que : « Cet aménagement de la durée de la période probatoire a pour conséquence pour le conducteur remplissant les conditions d’obtenir plus rapidement le nombre maximal de points. »

Ainsi, à l’image des conducteurs ayant profité de l’apprentissage accompagné de la conduite, cette formation post-permis leur permettrait désormais de gagner 3 points par an et donc de voir leur période probatoire réduite à 2 ans au lieu de 3.

Un dispositif inspiré de nos voisins européens

Cette idée n’est pas nouvelle et est en discussion depuis 2015 suite à une proposition de mesure du Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR).

Une mesure qui disait vouloir « expérimenter, en liaison avec le monde professionnel de l’enseignement de la conduite et les assureurs, le continuum éducatif du citoyen usager de la route (CECUR), qui vise à instaurer un enseignement collectif avant et après le passage de l’épreuve pratique et à créer des rendez-vous pédagogiques postérieurs à cette épreuve, sur la base d’une réduction proportionnelle de la période d’apprentissage à l’obtention du permis ».

Une proposition qui s’inspirait de ce qui se faisait en Autriche, Estonie, ou en Finlande. Dans chacun de ces pays la loi impose aux jeunes conducteurs un retour en formation dans un délai donné après obtention du permis de conduire.

Toutefois à la différence de nos voisins européens et de la mesure de 2015, l’ordonnance ne revêt pas de caractère obligatoire, la formation post-permis sera effectuée sur la base du volontariat.

Une bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent accéder plus rapidement à un capital maximum de 12 points !

Détecteur de radar à moto : les risques

La vitesse excessive ou inadaptée reste, selon le bilan de la Sécurité routière, la cause première de la mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur trois. Les usagers de deux-roues motorisés représentent moins de 2 % du trafic, mais constituent près de la moitié (43 %) des personnes blessées graves.

La tendance à dépasser la limitation de vitesse à moto ou à scooter persiste, notamment chez les utilisateurs de plus de 125cm3. Pour contourner les radars et éviter d’être flashé, la tentation d’installer un détecteur de radar est forte, bien que cela reste illégal.

Différencier le détecteur de radar de l’avertisseur de radar et le boîtier anti radar

Depuis le 3 janvier 2012, la détention et l’usage de tout dispositif capable d’informer en temps réel le conducteur de la présence d’un radar fixe ou mobile ou d’un contrôle de police sont interdits en France.

En revanche, les assistants d’aide à la conduite avertissant des zones dangereuses sont autorisés. À l’époque, l’entrée en vigueur de la nouvelle législation avait provoqué un tollé auprès des constructeurs de détecteurs de radars.

Dans les années 2010, ces équipements électroniques capables de détecter des radars fixes aussi bien que mobiles sur le bord des routes ont connu un succès fulgurant.

L’avertisseur de radar (navigateur GPS classique)

Cet outil repose sur une base de données répertoriant les différents radars et sur la détection de la géolocalisation GPS du conducteur afin de lui signaler un radar fixe automatique.

Il peut s’agir notamment des boîtiers spécifiques qui signalent l’emplacement des contrôles de vitesse ou encore de la fonction d’avertissement de radars de boîtiers GPS – intégrés ou non au véhicule – ou sur des applications mobiles.

L’avertisseur de radar est interdit en France mais reste autorisé dans de nombreux pays.

Il existe en revanche des assistants d’aide à la conduite, comme Coyote, Inforad, Tom Tom ou encore Waze qui restent autorisés sur le territoire français.

Cet outil n’informe pas de l’emplacement des radars, mais localise des zones dangereuses et avertit l’usager. Or, les radars sont installés dans des zones réputées dangereuses où le ralentissement est de mise.

La légalisation des outils d’aide à la conduite est jugée hypocrite par certains.

Pensez donc à supprimer la fonction d’avertisseur de radar sur vos GPS et votre téléphone. Cette mise en conformité dépend de la responsabilité de l’usager.

Pour cela, les fabricants proposent des mises à jour simples et rapides.

Le détecteur de radar

Il faut rappeler qu’un radar fixe ou radar mobile, aussi appelé cinémomètre, fonctionne avec un système d’ondes électromagnétiques qui vont repérer la présence et la vitesse du véhicule. Le détecteur de radar va donc détecter ces ondes émises par les radars fixes et mobiles. Son utilisation est illégale en France et dans la plupart des pays du monde.

Le boîtier anti-radar ou brouilleur de laser

Évidemment illégaux, ces boîtiers ne font pas que détecter les radars automatiques, mais permettent de brouiller les ondes émises.

Les risques encourus en possession du détecteur de radar

Lors d’un contrôle routier, les forces de l’ordre peuvent contrôler un appareil en votre possession. Par ailleurs, après un accident, la vérification pourra être effectuée en vue d’examiner l’éventuelle responsabilité du conducteur.

Toute personne en possession d’un tel dispositif s’expose à une contravention de 5e classe, soit 1 500€ d’amende et le retrait de 6 points sur le permis de conduire, ainsi que la saisie du dispositif, selon l’article R413-15 du code de la route.

Toute personne coupable de l’infraction encourt également des peines complémentaires : la suspension du permis de conduire, pour une durée de trois ans au plus ; « cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle » ; ainsi que la confiscation du véhicule, « lorsque le dispositif qui a servi ou était destiné à commettre l’infraction est placé, adapté ou appliqué sur un véhicule. »

Nos conseils afin d’éviter l’utilisation d’un détecteur de radar

Ces outils d’aide servant à signaler la position des radars peuvent être facilement acquis sur un site Internet étranger : l’origine de l’acquisition n’est en rien une circonstance atténuante lors d’un contrôle de gendarmerie. Le retrait de six points et le paiement d’un Pv poussent à songer à deux fois avant d’acheter un détecteur.

Si vous avez perdu des points sur votre permis après le dépassement d’une limitation, orientez-vous vers un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou un stage de récupération de points.

Pour les amateurs de vitesse et de sensations fortes, nous leur conseillons d’effectuer des sessions de pilotage moto sur circuit, là où la vitesse n’est pas limitée : une pratique purement sportive qui reste sans dangers pour les autres usagers de la route.

Sur la voie publique, contentez-vous de respecter les limitations.

N’oubliez pas que tout excès de vitesse, pour un motard ou un automobiliste, est extrêmement accidentogène.

Tout ce qu’il faut savoir sur le wheeling à moto

Le wheeling, c’est quoi ?

Le wheeling est cette figure ou cascade qui consiste à rouler uniquement sur la roue arrière, contrairement au « stoppie », où l’on va freiner sur la roue avant avec un deux-roues. Le terme provient de l’anglais « wheel », la roue. Figure très répandue dans le stunt, cette discipline de sport moto dont le but est d’enchaîner des figures de voltige, que l’on découvre lors d’un rassemblement ou au salon de la moto. Mais il n’existe pas moins d’une trentaine de variantes.

Les amateurs de figures à deux-roues ont une imagination fertile. À commencer par l’albatros : sur la roue arrière, le motard écarte les deux jambes ; l’amazone, avec les deux jambes du même côté ; Superman, le corps allongé sur la selle, etc. Il est possible de réaliser un wheeling avec un véhicule quatre-roues, comme le quad ou le monster truck, par exemple.

Quelles sanctions pour un wheeling (ou un stoppie) sur la route ?

Wheeling, glisse, genoux à terre, drift ou burn : ces acrobaties sont aussi spectaculaires que légiférées. En revanche, le code routier n’est pas clair sur les infractions et peines encourues puisque ces comportements ne figurent pas expressément dans la loi.

Il faut donc examiner les fautes potentielles que le cascadeur est susceptible d’encourir… ou plutôt de cumuler. Tout d’abord, l’article R 412-6 du code de la route, précise que tout conducteur doit pouvoir à tout moment exécuter « toutes les manœuvres qui lui incombent », sans quoi il risque un procès-verbal : l’amende forfaitaire prévue pour cette contravention de deuxième classe est de 35€ (amende maximale de 150€), sans retrait de point sur le permis de conduire. L’article R413-17 rappelle l’obligation de respecter la vitesse maximale autorisée sur route ou en agglomération. Les infractions varient alors selon le seuil de dépassement de la vitesse.

« Les véhicules à moteur ne doivent pas émettre de bruits susceptibles de causer une gêne », précise l’article R318-3.

Le fait d’y contrevenir est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe, soit une amende de 135€, pouvant être minorée ou majorée, associée à une perte de 1 point à 6 points sur le permis de conduire. « Tout conducteur qui s’apprête à apporter un changement dans la direction de son véhicule doit avertir les autres usagers ».

Cette contravention donne lieu à la réduction de trois points du permis de conduire.

De manière générale, gardez à l’esprit que selon le code pénal, article 223-18, le fait d’exposer directement autrui « à un risque immédiat de mort ou de blessures par la violation d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi » est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

Les figures doivent rester un plaisir et un jeu de moto, à effectuer dans une zone hors de danger.

Les risques mécaniques engendrés après un wheeling

Inutile de préciser qu’un deux-roues – motocyclette, scooter ou grosse cylindrée de type superbike – n’est pas conçu pour les figures. À force, les organes de sécurité et l’équipement moto ont tendance à s’user. On notera en premier lieu une usure prématurée des pneus moto. D’où l’intérêt de veiller régulièrement à l’état et la pression de chaque pneu.

Les suspensions et les freins sont aussi fortement exposés. Lorsque la moto retombe, le contact avec le sol peut être violent. Les joints SPI de la fourche s’endommagent plus rapidement et cela peut avoir comme conséquence de perdre l’amortissement ou de modifier l’axe de la roue avant.

Prenez garde à ce risque mécanique, même s’il l’usure n’est pas visible.

Le freinage quant à lui est fortement sollicité lors de cette figure, un changement des durites d’origine en caoutchouc pour des durites aviation doit être envisagé.

Conseils si vous souhaitez réaliser un wheeling

Règle d’or du rider: pour des questions de sécurité routière, réalisez toujours les wheelings sur une route fermée, un site isolé, comme un parking non fréquenté.

Sur la voie publique, il est trop dangereux de tenter cette figure au démarrage, un piéton ou un animal pourrait venir à traverser.

Ensuite, prévoyez les équipements de protection : casque moto, veste, gants moto, dorsale, coques de protection pour les hanches, les genoux et les coudes.

Optez ensuite pour un terrain plat.

La première technique, qui reste la moins recommandée, consiste à s’entraîner sur une moto suffisamment puissante – ou motocross tout terrain – pour être certain de pouvoir propulser la roue avant. Pour les débutants, passez la première vitesse.

Lancez-vous à 10 ou 20 km/h. Commencez par réduire la vitesse puis tournez fortement la poignée de l’accélérateur. L’avant de la moto va se lever.

Autre technique, qui requiert plus d’expérience mais qui reste la plus sûre, consiste à utiliser l’embrayage pour cabrer l’engin.

Débrayez en première ou seconde, montez la puissance jusqu’au régime moteur adéquate et relâchez l’embrayage d’un coup.

Utilisez le frein arrière pour retomber. Prenez garde à ne pas l’utiliser trop brusquement, vous risqueriez de retomber brutalement et perdre l’équilibre.

Soyez souple, mais ferme sur vos avant-bras et anticipez l’impact de la retombée au sol sur la fourche.

Amateurs de sensations fortes et freestyle, vous ne réussirez pas un wheeling du premier coup. Armez-vous de patience.

Le débutant pourra également faire un stage auprès de professionnels afin de recueillir de précieux conseils pour la réussite de la figure et surtout pour sa sécurité.

Quelles sont les peines encourues pour un délit de fuite ?

Après l’alcoolémie, le délit de fuite est le deuxième délit le plus rependu au volant en France. Mise en danger d’autrui, non-respect des réglementations en vigueur, découvrez jusqu’où ce genre de comportement peut mener les automobilistes.

Qu’est-ce qu’un délit de fuite ?

Un délit de fuite est avéré lorsque le conducteur responsable d’un accident de la circulation prend la fuite pour éviter les poursuites pénales et judiciaires à son encontre.

Sachez que si vous êtes à l’origine d’un accident de la route même mineur, vous êtes dans l’obligation de vous arrêter immédiatement à la suite de l’accident.

Après un accident de la circulation, l’auteur des faits a l’obligation de s’arrêter pour être identifié.

Par ailleurs, notez que le refus de remplir un constat à l’amiable ne constitue pas un délit de fuite.

Délit de fuite : des sanctions lourdes

Le non-respect du Code de la Route entraîne des sanctions lourdes de manière générale. Cependant, le délit de fuite est l’une des infractions les plus grave qui peut entraîner des conséquences plus ou moins importantes selon la gravité des faits et les circonstances.

Les peines les plus sévères que la loi prévoit

En étant à l’origine d’un délit de fuite vous vous exposez potentiellement à :

  • Un retrait immédiat de 6 points sur votre permis de conduire ;
  • Une amende maximale de 75 000€ ;
  • Une suspension du permis de conduire d’une durée maximale de 5 ans ;
  • Une peine de prison de 3 ans maximum.

Délit de fuite, les circonstances aggravantes

Si à la suite d’un délit de fuite un automobiliste dégrade les biens publics ou met en danger la vie d’autrui d’autres sanctions complémentaires peuvent s’appliquer, encore une fois selon les cas.

Les sanctions en cas de circonstances aggravantes

En causant des dommages collatéraux, l’automobiliste à l’origine d’un délit de fuite s’expose à :

  • une annulation du permis de conduire,
  • une peine de travail d’intérêt général,
  • une peine de jours-amende,
  • un stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du conducteur,
  • une confiscation immédiate du véhicule,
  • le versement de dommages et intérêts aux victimes collatérales de l’accident causé.

Vous êtes victime d’un délit de fuite, que faire ?

Si vous êtes victime d’un accident de la route et que l’automobiliste à l’origine des faits prend la fuite, il vous faut absolument :

Recueillir des informations sur le véhicule

  • Prenez en photo le véhicule pour obtenir : la marque, le modèle, la couleur, le numéro de la plaque d’immatriculation, d’autres éléments caractéristiques du véhicule.
  • Prenez les coordonnées des témoins.
  • Déposez plainte auprès du commissariat le plus proche des lieux de l’accident.
  • Remplissez seul le constat à l’amiable en précisant bien les circonstances de l’accident, en mettant en avant les dégâts causés, et en signalant de délit de fuite.
  • Envoyez le constat en lettre recommandée avec accusé de réception à votre compagnie d’assurances dans les 5 jours qui suivent.

Le délit de fuite est un acte très sévèrement réprimandé par la loi, dans tous les cas, il sera toujours mieux pour l’automobiliste d’assumer la responsabilité civile et pénale de ses actes plutôt que d’alourdir une sanction et s’exposer à un décision de justice plus importante.

Un accident peut arriver, le risque zéro n’existe pas, cependant en tant qu’automobilistes responsables nous nous devons de respecter les autres conducteurs qui partagent la route avec nous au quotidien pour ne pas mettre la sécurité d’autrui en danger.

L’échappement à moto : tout ce qu’il faut savoir

Le pot d’échappement, pièce centrale de la mécanique, est cet équipement moto qui sert à évacuer les gaz de combustion hors de la zone moteur. Au même titre qu’une durite aviaton, un clignotant, un sabot moteur ou la selle, le pot d’échappement est un élément de personnalisation pour les motards.

Le pot d’échappement à moto : à quoi ça sert ?

Le pot d’échappement, pour les voitures comme pour les motos, a pour but de laisser s’échapper les gaz brûlés qui peuvent créer un dysfonctionnement pour le moteur et être nocifs pour la santé : c’est pourquoi il est toujours placé à l’arrière du deux-roues.

Les pots d’échappement ont aussi pour utilité de réduire les émissions de ces gaz polluants et réduire la pollution sonore grâce au silencieux.

Quatre pièces constituent le pot d’échappement, chacune ayant une fonction précise.

Le collecteur d’échappement, comme son nom l’indique, regroupe les sorties des cylindres vers une sortie commune. Le collecteur peut parfois contenir un catalyseur, destiné à réduire la pollution.

Il est placé non loin du moteur et toujours avant le silencieux. Le collecteur est souvent recouvert de bande thermique sur les motos custom afin d’éviter le nettoyage régulier de celui-ci.

Ensuite, pour certains collecteurs, la valve d’échappement qui a une double fonction. Lorsqu’elle est en position fermée, elle réduit le volume sonore à bas régime et surtout apporte du couple (force moteur).

Elle réduit les pertes par «courcircuitage», c’est-à-dire le passage direct des gaz frais dans l’échappement lors de la phase de croisement des soupapes.

À régime moteur plus élevé, la valve passe en position ouverte, libérant ainsi la sonorité du moteur jusqu’à la limite du bruit validé lors du test d’homologation.

Le raccord quant à lui est la pièce qui fera la jonction entre le collecteur et le silencieux. Lorsque le raccord est défectueux, le niveau sonore de l’échappement augmente très fortement.

Enfin, le ou les silencieux d’échappement ralentissent et détendent les gaz afin de les refroidir et de diminuer le bruit grâce à la chicane ou DB killer.

C’est cette partie de l’échappement qui amène un style visuel et acoustique à la moto. Mais c’est avant tout une pièce technique qui améliore ou dégrade les performances du moteur et son fonctionnement si elle n’est pas correctement utilisée.

La réglementation du pot d’échappement d’un deux roues

Circuler à deux-roues avec un pot d’échappement mal entretenu, percé ou non-homologué expose le propriétaire du véhicule à une contravention de 4e classe, soit une amende forfaitaire de 90 €, pour toute émission de bruits susceptibles de causer une gêne aux riverains selon l’article R318-3 du code de la route.

Le but de cette réglementation est de limiter notamment en zone urbaine l’usage « sauvage » des mini-motos, pit-bikes, moto-cross et autres quads non homologués.

Mais, elle sanctionne aussi les motards qui modifient leurs pièces et accessoires moto avec par exemple le retrait de la ou des chicanes réduisant le bruit.

Dans la majorité des cas, l’oreille suffit pour repérer l’infraction, sans recourir à des appareils de contrôle de type sonomètre.

Comment choisir son pot d’échappement ?

Avant tout achat – surtout d’occasion – il est important de s’assurer que les systèmes d’échappement sont bien homologués et que le DB killer n’a pas été modifié.

Aussi, pour soigner le look de son deux-roues, le motard aura le choix parmi un certain nombre de modèles. Le poids de l’échappement peut jouer sur le comportement général de la moto.

Les constructeurs proposent souvent un épais silencieux universel en inox. En les remplaçant par des modèles adaptables en carbone par exemple, on gagne en poids.

Il existe aussi différents matériaux. Les pots en acier sont peu adaptés aujourd’hui, car ils survivent très mal à la corrosion. Il est conseillé de se tourner vers un échappement inox moins cher que celui d’origine.

Le carbone peut se dégrader avec la chaleur et les vibrations. Les rivets peuvent également prendre du jeu et le silencieux peut vite devenir plus bruyant surtout si la matière absorbante n’est pas changée régulièrement.

Plus durable, le titane a tendance à chauffer plus rapidement que le carbone : vous risquez de vous brûler si les pots sont situés sous la selle.

Pourquoi changer de pot d’échappement moto ?

Les amateurs de tuning deux-roues cherchent généralement un pot d’échappement qui donnera des sonorités plus « viriles ».

Car les fabricants proposent des pots silencieux moto et imposants, au son peu flatteur.

Les accessoiristes moto et scooter proposent des dispositifs complets au design attrayant.

Si changer son silencieux permet de redonner un look plus personnel à sa moto avec un style racing GP, ou réduire légèrement le poids, il peut aussi augmenter très légèrement les performances de sa machine de quelques chevaux.

Les performances peuvent être plus radicalement modifiées lors de l’installation d’une ligne d’échappement complète et adaptable, de diamètre plus gros.

Il sera alors peut être nécessaire de la coupler à un filtre à air adéquat, de revoir la carburation ou la cartographie moteur (pour une injection) voir même d’ajouter d’un boîtier additionnel.

Mais, attention une ligne complète qui augmente la puissance d’origine n’est pas homologuée pour la route : ces changements sont réservés pour le motocross tout terrain et la conduite sur piste.

En position haute ou en position basse, le choix de silencieux est aujourd’hui large.

Mais, changer uniquement cette pièce sur sa moto ne permettra pas de jouer sur la puissance. Selon sa forme et sa conception, elle donnera simplement un caractère spécifique au moteur.