Les différents types d’éthylotests

1ère cause de mortalité sur la route, l’alcoolémie au volant est au cœur des actions de prévention routière. Dans cette perspective, le décret n° 2012-284 du 28 février 2012 a instauré il y a 3 ans l’obligation de posséder un éthylotest pour chaque conducteur de véhicule. Depuis cette date, vous devez donc être en mesure, en cas de contrôle, de présenter un éthylotest prêt à l’usage. Petit retour sur les différents types d’éthylotests disponibles dont vous pouvez faire usage.

L’obligation d’un éthylotest.

Intégré au code de la route le décret portant sur l’éthylotest obligatoire est devenu une obligation légale pour tous les conducteurs. Toutes personnes au volant d’un véhicule doit faire la preuve qu’il dispose d’un éthylotest prêt à l’usage, qu’il soit propriétaire ou non du véhicule. Par véhicule le décret précise qu’il s’agit de véhicule terrestre à moteur. L’éthylotest peut être chimique, non usagé, bien entendu, ou électronique. Il ne doit pas être périmé et il doit porter mention d’une certification ou marque indiquant sa conformité avec les normes légales en France.

Le conducteur qui n’est pas en capacité de présenter un éthylotest ne risque pas de sanction particulière, sinon un rappel à l’ordre. Cette mesure a pour vocation d’encourager l’autocontrôle et d’inciter chaque conducteur à se responsabiliser en vérifiant son alcoolémie au moment de prendre la route.

Ethylotest électronique

A la différence du chimique, l’éthylotest électronique est réutilisable. Il s’utilise environ 1 heure après la dernière prise d’alcool. Il suffit de le mettre en marche puis souffler dans l’embout. L’appareil mesure le taux d’alcool présent dans un litre d’air expulsé et le convertit pour afficher une estimation du taux d’alcool dans le sang. Il a l’avantage d’offrir un affichage rapide mais surtout clair et facile à interpréter car chiffré.

C’est ce type d’éthylotest qui est utilisé par les forces de l’ordre pour les contrôles préliminaires. Plus cher que le chimique, il est cependant disponible à la vente publique. Attention, il en existe à tous les prix mais ils ne sont pas tous de qualités égales. Vérifiez bien lors de votre achat que le produit affiche le logo NF.

L’éthylotest électronique doit être calibré environ une fois par an sous peine d’afficher des résultats erronés. La plupart sont vendus avec ce qu’il faut pour le faire soi-même ainsi qu’une notice explicative.

Si l’appareil est simple à utiliser et le résultat facile à lire, son inconvénient principal reste son prix élevé et le résultat n’est pas non plus toujours précis car il dépend de la variation du souffle de l’usager.

Ethylotest chimique

C’est le plus courant et le plus simple à utiliser. A usage unique, l’éthylotest chimique réagit à la présence d’éthanol dans le souffle de l’usager.

L’éthylotest chimique se compose généralement d’un embout, d’un capteur chimique composé d’ions de couleur orange et d’un ballon à gonfler. En soufflant pour gonfler le ballon, l’air est filtré par les ions qui réagissent à la présence d’éthanol dans l’air expulsé. Si c’est le cas, ils deviennent verts. S’ils restent orange, c’est que tout va bien. La notice fournit permet d’établir une échelle de taux en fonction de la nuance obtenue.

Facile et rapide à utiliser, il ne demande rien de plus de la part du conducteur que d’ouvrir le sachet ! Il présente aussi l’intérêt d’être moins cher que son confrère électronique. Comme ce dernier, il faudra vérifier à l’achat qu’il porte bien la mention NF.

Si vous n’êtes pas consommateur régulier d’alcool et qu’il s’agit avant tout pour vous de respecter le Code de la Route, c’est l’éthylotest qu’il vous faut dans votre véhicule.

Quid de l’éthylotest intégré au véhicule ?

On entend de plus en plus parler de l’éthylotest anti-démarrage. Obligatoire dans les autocars depuis le 1er Septembre 2015, ils sont de plus en plus souvent proposés en équipement pour les voitures récentes et nombreux se posent la question de le rendre obligatoire à terme pour tous les véhicules.

Intégré au véhicule, l’éthylotest anti-démarrage analyse le taux d’alcool dans le souffle du conducteur, si l’appareil détecte un taux plus haut que la limite autorisée, il bloque le démarrage du véhicule. Ainsi à chaque démarrage, l’utilisateur souffle et a 5 minutes pour démarrer le véhicule. S’il souhaite recommencer un test qui s’est révélé positif, il doit attendre en moyenne 30 minutes pour recommencer.

Cet équipement ne représente pas un surcoût énorme et a l’avantage de protéger directement la vie du conducteur et des passagers en empêchant le démarrage de la voiture. Pour le moment, il n’est pas de série sur tous les véhicules.

A noter que, bien entendu, les véhicules équipés n’ont pas besoin d’avoir en plus un éthylotest dans leurs voitures. L’éthylotest anti-démarrage suffit à remplir l’obligation du décret de 2012.

Et vous pour quel éthylotest avez-vous opté ?

Vendre sa voiture entre particuliers : les bons réflexes

Vous avez décidé de vendre voiture et vous ne souhaitez pas passer par un réseau professionnel. Voici tout ce qu’il vous faut savoir pour vous lancer dans la vente entre particuliers. Tout comme l’acheteur, le vendeur peut aussi avoir de mauvaises surprises, voici comment s’en prémunir.

Préparez la voiture.

Même si selon vous votre voiture ne présente que peu de défauts, dites-vous que pour l’acheteur potentiel, elle n’est qu’une voiture sur une liste d’achats potentiels. Mettez-vous donc en position d’acheteur et sans la « survendre », faites-en sorte que celle-ci soit la plus attractive possible face à la concurrence.

Votre voiture doit, bien entendu, être en état de marche mais surtout elle doit être propre et présenter le mieux possible. Nettoyez-la de fond en comble, intérieur comme extérieur. Outre l’aspirateur et le dépoussiérage, videz les cendriers, vide-poches et nettoyez les tapis. Vous pouvez pulvériser sur les moquettes et sièges un produit anti-odeur. Pour les sièges en cuir, un coup de crème spéciale sera fortement apprécié. Enfin, n’oubliez pas les vitres et les rétroviseurs.

A l’extérieur en plus du lavage, pensez à passer du polish pour redonner de l’éclat au véhicule. Pour les rayures plus marquées, vous pouvez tenter de passer un efface rayure sous forme de stylo. Avant de vous lancer sur la totalité de la rayure, testez sur une toute petite portion car le résultat n’est pas garanti et cela pourra nuire à la vente si ça donne l’impression de masquer un vice.

Pensez aussi aux pare-chocs, bas de caisse et jantes. Il existe des produits pour raviver ces éléments.

Et n’oubliez pas de vérifier les essuie-glaces et les pneus.

Nul besoin de vous rappeler que la voiture doit être parfaitement entretenu côté moteur : le contrôle technique doit être en règle et faites faire une révision avec vérification du niveau d’huile, des freins et du système de climatisation, notamment. Tous ces éléments constitueront autant d’arguments de vente qui seront appréciés et permettront de faire partir la voiture plus rapidement.

Fixez le bon prix.

Avec une voiture prête pour la vente, il est temps de fixer le bon prix de vente.

Renseignez-vous aussi bien sur internet que dans la presse spécialisée. En premier lieu, vérifiez la cote Argus pour déterminer un premier tarif en fonction de l’âge et du kilométrage de la voiture. Ensuite, regardez les petites annonces autour de chez vous pour des modèles similaires aux vôtres. Comme en immobilier, c’est le marché autour de chez vous qui va vous permettre d’opter pour le bon positionnement niveau prix. Il est probable que vous soyez surpris positivement ou négativement.

Avec ces données, fixez votre prix plancher, celui en-dessous duquel vous ne souhaitez pas descendre et tentez éventuellement de mettre votre voiture sur le marché à un prix légèrement plus élevé pour avoir une marge de négociation.

Restez réalistes : fixez votre prix plancher dans la moyenne des prix que vous avez observée sous peine de voir les autres partir et pas la vôtre.

Surtout ne fixez jamais votre prix en fonction d’un besoin ou d’un futur achat, votre prix doit simplement être juste selon le positionnement de votre voiture sur le marché de l’occasion et les autres vendeurs à proximité de chez vous.

Sachez aussi qu’il y a des périodes plus ou moins propices à la vente de certains véhicules : les grosses voitures se vendront mieux aux beaux jours ou à l’approche des vacances, tandis que les citadines ont tendance à mieux partir sur la période de la rentrée.

La vente du véhicule

Vous avez fixé les 1ers rendez-vous ? Il est temps de vous préparer à ces rencontres. Répondez aux questions honnêtement et clairement, n’essayez pas de cacher ce qui ne va pas mais plutôt de présenter les choses positivement : un petit accroc sur le siège ? C’est justement pour ça que vous avez mis le prix un peu plus bas ou indiquez que vous êtes ouvert à la discussion. A l’inverse ne précédez pas les questions, si la personne ne relève pas le défaut, n’insistez pas dessus, sauf s’il s’agit réellement d’un élément décisif pour la vente. Pensez, avant la visite, à lister objectivement les défauts et qualité du véhicule cela vous aidera à répondre au mieux.

Ne refusez pas un essai mais vérifiez bien avant le rendez-vous que vous êtes assuré pour cet essai.

Au moment de la négociation, l’acheteur aura tendance à pointer tous les défauts, gardez votre sang froid et pensez à votre liste qualités/défauts pour pouvoir argumenter face à lui. Si vous n’êtes pas pressé, vous pouvez rester ferme sur votre prix et attendre un nouvel acheteur. Si vous êtes pressé et/ou propriétaire d’un modèle peu recherché, il est probable que vous soyez dans l’obligation de faire des compromis avec votre prix et descendre même un peu en dessous de votre prix plancher. Pensez aussi aux accessoires pour alimenter votre négociation.

Les formalités

Avant les visites, réunissez tous les documents qui concernent le véhicule : factures, procès-verbaux de contrôles techniques, carnet d’entretien… Tout ce qui garantit le bon état du véhicule. Faites-en des copies à conserver après la vente en cas de litige.

Votre dernier contrôle technique doit dater de moins de 6 mois et vous devrez remettre l’original du procès verbal à l’acheteur au moment de la vente. Il n’est pas obligatoire que celui-ci soit positif et le véhicule peut être vendu même s’il y a des réparations à faire. Toutefois cela jouera nécessairement sur son prix de vente.

Un acheteur est intéressé ?

Parmi les papiers indispensables à fournir à votre acheteur, vous devez fournir un certificat de non-gage ou certificat de situation administrative daté de moins de 15 jours. Il permet de savoir si rien n’empêche la vente de la voiture. Votre certificat doit absolument être simple et porté la mention « La situation administrative du véhicule ne fait apparaître aucune particularité : absence de gage et d’opposition. »

S’il est détaillé et indique que le véhicule est gagé ou qu’il existe une opposition à sa cession, vous devez impérativement régulariser la situation sous peine de ne pas pouvoir vendre le véhicule ou que l’acheteur se retourne contre vous car cela empêchera le transfert d’immatriculation.

En plus du certificat de non-gage, vous devrez remettre à votre acheteur le certificat de session: formulaire cerfa n°13754*02 . Il doit être signé par vous et l’acheteur et constitue l’acte de vente du véhicule. L’original est obligatoire pour l’immatriculation du véhicule.

Ces 2 certificats peuvent être téléchargés sur internet pour vous éviter de faire la queue en préfecture.

Enfin, vous lui remettrez le certificat d’immatriculation ou carte grise. Elle devra être barrée au moment de l’achat et porté la mention « vendu le » avec la date, l’heure de la vente et votre signature. S’il y a plusieurs co-titulaires, ils doivent tous signer à moins que vous n’ayez une procuration de leurs parts.

Eviter les arnaques

Si les acheteurs ont peur d’être arnaqués, en tant que vendeur vous devez aussi prendre vos précautions. Les 2 moments clés pour vous seront l’essai du véhicule et le paiement.

Avant toute chose, au moment du rendez-vous, prenez le temps de vérifier l’identité de l’acheteur en lui demandant une pièce d’identité. Lors de l’essai, le risque principal c’est le vol. Ne soyez pas paranoïaque, cela n’arrive que très rarement. Cependant, soyez prudent : ne donnez les clés qu’une fois installé avec l’acheteur dans la voiture et reprenez les clés avant de descendre du véhicule.

L’autre point de vigilance c’est le paiement. Pour commencer, exigez un chèque de banque afin de réduire les problèmes de solvabilité. Ensuite, demandez les coordonnées de la banque afin de vérifier que votre acheteur y est bien client et qu’il y a bien un chèque émis pour l’achat d’une voiture. L’idéal est de pouvoir vous arranger avec l’acheteur pour aller chercher chèque de banque en main propre à l’agence.

Avec tous ces bons conseils vous êtes prêts à réussir votre vente et profiter de cette rentrée d’argent pour de nouveaux projets !

Sécurité routière : 22 mesures et des campagnes chocs

Alors que les chiffres de l’été étaient catastrophiques, le gouvernement se félicite de voir la mortalité baisser sur les routes de 17% sur le mois de Septembre. Ce phénomène peut partiellement s’expliquer par la rentrée et le fait que le nombre de français circulant sur les routes est repassé à la « normale ». Bien que ces chiffres soient encourageants, le gouvernement et la société civile ne baisse pas leurs gardes face aux questions de sécurité routière…

22 mesures gouvernementales suite à la réunion interministérielle du 2 Octobre.

C’est en scandant à nouveau l’objectif à l’horizon 2020 de « réduire de moitié la mortalité routière » que le 1er Ministre Manuel Valls a annoncé les 22 mesures décidées lors de la réunion interministérielle du 2 Octobre dernier.

Malgré l’effet d’annonce, aucune mesure phare ne se distingue véritablement de cette nouvelle série mais il s’agit plutôt encore une fois d’un catalogue de mesures répressives cherchant à limiter tel ou tel comportement.

Ainsi, le chef de gouvernement a avant tout annoncé l’intensification des contrôles radars avec une augmentation du parc de radars automatiques. L’État prévoit par ailleurs la multiplication des radars embarqués ainsi que la mise en œuvre de radars nouvelle génération, à l’instar des radars double sens, avec prochainement des machines capables de détecter d’autres formes d’infractions comme l’interdiction de demi-tour, par exemple.

Le gouvernement prévoit par ailleurs des systèmes de leurre pour annoncer des radars là où il n’y en a pas afin de forcer la vigilance des conducteurs.

Plusieurs mesures intéresseront aussi les motards qui représentent environ ¼ des morts sur les routes. Les mesures prévoient notamment le port de gants homologués, un contrôle technique obligatoire à la revente, ainsi qu’une utilisation progressive des motos plus puissantes. C’est-à-dire qu’ils prévoient d’obliger de passer 7 heures de cours en moto-école avant de pouvoir conduire un 2-roues de plus de 56 chevaux.

Enfin, le comité a prévu aussi d’appliquer un principe d’égalité de tous devant la loi avec l’obligation notamment pour les employeurs de communiquer l’identité des conducteurs qui feraient l’objet de contraventions avec une voiture de la société. Il prévoit aussi, dans cette perspective, de durcir la répression des contrevenants étrangers qui souvent échappent aux contraventions.

Parmi les mesures anecdotiques mais originales, Manuel Valls a annoncé l’utilisation de drones pour repérer les conduites à risques sur nos routes !

Mais même si le gouvernement prévoit un nouveau comité l’année prochaine pour faire un point sur ces mesures, beaucoup d’associations d’automobilistes dénoncent déjà un empilement des mesures répressives sans véritable stratégie à long terme capable de faire changer les mentalités. D’autres, comme la Prévention Routière, dans un communiqué récent, se félicitent de ces mesures qui leur paraissaient indispensables mais regrettent également le déséquilibre entre politique répressive et politique préventive, pourtant nécessaire à la modification à long terme des comportements.

Des campagnes chocs pour sensibiliser

Parallèlement à ces mesures, 2 campagnes de prévention se sont succédé ce mois en faisant parler d’elles tant elles misent sur le vécu pour toucher les gens.

route plus sure

La 1ère a été lancée par la Sécurité Routière. Elle s’adresse directement aux jeunes avec la photo en noir et blanc d’un jeune sportif qui pose nu et le même homme quelques années plus tard dans un fauteuil roulant, tétraplégique suite à un accident de voiture. Cette campagne relate la véritable histoire de Rodolphe Barry, victime d’un accident de la route lié à l’alcool, et espère dissuader les jeunes conducteurs de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool.

En savoir plus : https://routeplussure.fr/rodolphe/

La seconde campagne qui a fait sensation ces derniers jours c’est un court métrage de Luc Besson, centré, cette fois, autour de la protection des enfants. Save Kids Lives rappelle que chaque jour 500 écoliers sont victimes de la route. Visible en 10 langues, le film appuie son propos en diffusant à la fin des images de situations réelles issues de caméra de surveillance et qui nous rappellent que le danger est partout.

Un film qui fait appel à la vigilance de tous pour préserver la vie de chaque enfant.

Conseil pour réussir l’achat de sa voiture d’occasion

Acheter une voiture peut s’avérer un vrai casse-tête quand on n’est pas nécessairement un féru de voiture et qu’on ne se tient pas au courant du marché et de ses évolutions. Si acheter à un professionnel rassure, notamment grâce à la garantie mécanique, acheter à un particulier peut aussi se révéler intéressant surtout du point de vue du prix. Moins encadré qu’une vente professionnelle, il convient par contre d’être très attentif au moment de votre achat afin d’éviter les mauvaises surprises qui pourraient vous coûter cher à l’usage. Voici nos conseils pour un achat réussi.

Préparer son achat

Vous avez une idée en tête ? Au contraire, vous ne savez pas trop vers quel modèle vous orienter ? Dans tous les cas, nous vous recommandons de dresser la liste de vos exigences et de vos priorités par rapport à l’achat de ce véhicule.

Muni de cette liste, parcourez les journaux et sites spécialisés pour vous renseigner sur le modèle qui vous intéresse et ses équivalents ou sur les modèles pouvant répondre à vos critères. En consultant la presse spécialisée, vous en saurez plus sur la valeur des véhicules via leurs cotations à l’argus mais vous pourrez aussi découvrir tous les modèles qui peuvent présenter un intérêt par rapport à vos attentes ainsi que leurs avantages et inconvénients.

Ce travail préparatoire vous permettra de fixer un prix limite en fonction du kilométrage et/ou de l’âge de la voiture ainsi que des ses options et vous évitera de vous faire avoir par des vendeurs peu scrupuleux. Plus vous arriverez sûr de vous et en étant renseigné, plus vous mettrez de chances de votre côté d’éviter les mauvaises surprises.

Rencontrer l’acheteur et découvrir le véhicule

Lors de votre rencontre avec un vendeur, il vous faudra être particulièrement minutieux. Tourner autour de la voiture ne suffit pas !

D’abord prenez rendez-vous de jour afin de n’occulter aucun défaut à l’intérieur comme à l’extérieur.

Commencez par l’état général du véhicule : les nuances de peinture, les portes, les vitres et les pneus. Continuez avec les phares, les rétroviseurs, le toit mais aussi le dessous de la voiture.

Bien entendu une vérification sous le capot est indispensable. Vérifiez le niveau d’huile, la batterie, la courroie etc. N’hésitez pas à poser des questions sur le kilométrage, la consommation, les travaux effectués et à quelles dates. Et surtout pensez à demander pourquoi le vendeur s’en sépare, c’est un bon indicateur.

Enfin, vérifiez tous les équipements et accessoires : essuie-glace, allumage des phares, contrôle des rétroviseurs, climatisation, autoradio, sièges mais aussi les filtres, les éventuels pneus neiges, tout ce qui est inclus dans la vente doit être examiné.

Tester le véhicule

Avant ou lors de la rencontre demandez à tester le véhicule. En roulant vous pourrez avoir une vue plus globale du fonctionnement du véhicule et pourrez déceler d’éventuels vices cachés. Choisissez l’endroit où tester la voiture et optez un trajet qui vous permet d’emprunter différents types de routes : ville, route et autoroute. Cela vous permettra de couvrir un large champ de critères : accélération, décélération, freinage, changement de vitesse. N’oubliez pas de tester aussi la marche arrière. Au moindre bruit ou signal d’alerte, posez des questions et renseignez vous par la suite si vous avez un doute.

Si le vendeur refuse que vous testiez la voiture, passez votre chemin, ce n’est sûrement pas une bonne affaire.

Formalités administratives

Parmi les formalités, le vendeur doit impérativement vous fournir certains papiers :

  • Demandez le procès-verbal du dernier contrôle technique (profitez-en pour demander à voir le carnet d’entretien et les factures des dernières réparations). Demandez aussi à vérifier la carte grise. Vérifiez bien que tout correspond : véhicule, modèle, dates, immatriculation etc.
  • Au moment de l’achat, le vendeur doit vous fournir en plus des éléments précédents un certificat de non gage, assurant qu’il est bien le propriétaire du véhicule et une attestation de non-opposition au transfert de carte grise (vous assurant que l’ancien propriétaire a bien payé ses contraventions). A cela s’ajoute la carte grise barrée avec la mention « vendue le… » et un certificat de session.
  • Avec ces documents en main, vous pourrez faire la demande en préfecture d’un certificat d’immatriculation.
  • En outre, avant de récupérer la voiture et rouler avec : soyez assuré ! Vous pouvez faire les démarches par téléphone avec le certificat d’immatriculation en indiquant la date souhaitée de début de contrat. Selon son état et son kilométrage, un véhicule d’occasion n’a pas forcément besoin d’être assuré tous risques, cela peut vous coûter plus cher qu’autre chose, renseignez-vous et comparez le coût de l’assurance et la cote du véhicule.

A noter que, seule la déclaration de cession signée constitue le document prouvant la vente et le transfert de propriété : ce document et uniquement celui-ci constitue l’acte de vente. Une attestation de vente n’est donc pas obligatoire mais nous vous recommandons fortement d’établir avec le vendeur un document écrit qui rappelle les conditions de la vente avec le prix, les caractéristiques du véhicules, ses équipements, les modalités de paiement etc. cela pourra être utile en cas de conflit.

Conclure l’achat

Ne vous précipitez pas pour conclure votre achat et prenez au moins 48h de réflexion pour vérifier chaque élément. Revérifiez l’argus, pensez à la revente, mettez en perspective vos besoins actuels et projetez-vous dans l’avenir. Si vous êtes toujours partant après ce temps de réflexion faites-le savoir au vendeur. Vous pouvez réserver auprès de lui le véhicule en versant un acompte par exemple. Attention, il n’existe pas de délai de rétractation lors d’une vente entre particuliers, une fois que l’acte de vente est signé, il est signé.

C’est pourquoi nous vous conseillons de prévoir de détailler vos conditions par écrit avec le vendeur, notamment en cas de versement d’acompte

Pour conclure l’achat, le vendeur doit vous fournir les papiers évoqués précédemment en échange du règlement du prix du véhicule et vous pourrez récupérer votre voiture.

Vices cachés et arnaques : que faire ?

Le meilleur moyen de vous prémunir d’une arnaque ou des vices cachés c’est d’être très attentif lors de votre achat.

Pour éviter d’acheter une voiture volée, pensez bien, par exemple à comparer le numéro de série de la voiture sur le moteur et celui indiqué sur la carte grise. S’il y a des traces suspectes autour de ce numéro sur le moteur, méfiez vous. Vérifiez aussi le bon fonctionnement du Neiman ainsi que d’éventuelles traces sur les portières. Vérifiez aussi les peintures. Vous pouvez, en plus, prendre rendez-vous avec un garagiste pour une expertise technique, mais cela alourdira la facture.

Malgré toutes ces vérifications, les mauvaises surprises peuvent arriver. Si vous constatez un défaut ou un élément problématique après la vente, vous pouvez contacter le vendeur et faire appel à un expert pour déterminer si le problème est bien daté d’avant la vente. Si le vendeur refuse, vous pouvez vous tourner vers la justice, cependant cela engendrera des frais que vous devrez avancer.

A noter que l’article 1648 du Code Civil stipule que : « L’action résultant des vices rédhibitoires doit être intentée par l’acquéreur, dans un bref délai, suivant la nature des vices rédhibitoires, et l’usage du lieu où la vente a été faite ». Vous ne pouvez donc pas attendre 5 ans pour vous retourner contre le vendeur.

Le Code Civil vous prémunit des vices cachés mais la vente sans garantie est légale entre particuliers : le vendeur peut ajouter une clause pour exclure la garantie vice caché dans le certificat de cession, relisez donc bien ce document. Cependant, s’il est prouvé que cette clause n’a pas été ajoutée en toute bonne foi (que le vendeur avait connaissance du vice avant de mettre la clause), le vendeur pourra quand même être condamné.

La règle d’or d’un bon achat d’occasion est donc : être vigilant ! Mais en appliquant ces conseils, nul doute que vous trouverez une bonne affaire du côté des occasions en toute quiétude.

Vendeur particulier ? Retrouvez dès le mois prochain tous nos conseils pour bien vendre sa voiture et évitez aussi les acheteurs peu fiables !

L’assurance auto, le papier vert indispensable

En tant que conducteur, on peut parfois être tenté de se passer d’assurance-auto que l’on trouve trop coûteuse. Démarche obligatoire, ne pas présenter d’assurance pour son véhicule est un délit pénal qui est fortement sanctionné, nous vous recommandons donc d’éviter de jouer avec le feu sur ce plan.

Assurer son véhicule : une obligation

Lorsqu’on devient propriétaire d’un véhicule, souscrire un contrat d’assurance automobile est obligatoire et prévu à l’article L211-1 du Code des Assurances. Inscrit depuis 1958, ce principe oblige le conducteur à disposer d’une protection minimum « responsabilité civile » couvrant les dommages causé à un tiers en cas d’accident qu’ils soient matériels ou corporels.

Si la loi vous oblige à être assuré en tant que propriétaire de véhicule, nul besoin d’opter pour une assurance exorbitante. La loi n’impose qu’une assurance au tiers, qui fait partie des formules les moins chères. Ce qui va alourdir la facture de votre assurance, ce sont toutes les options qui vont être ajoutées du type bris de glace, tempêtes, vols ou dommages causés sur le véhicule de type vandalisme.

Ainsi, sans sacrifier votre budget, vous pouvez vous assurer et vous éviter de nombreux problèmes en cas de défaut d’assurance.

Quid d’un véhicule non utilisé ?

Il peut arriver que l’on soit propriétaire d’un véhicule qui reste stationné et n’est pas utilisé pour différentes raisons. Certains peuvent croire, à tort, que dès lors que le véhicule ne roule plus, il n’a plus besoin d’être assuré. C’est une erreur. Même stationné sur un terrain privé, on considère qu’un véhicule peut causer des dommages à autrui ou vous-même. Votre véhicule, même à l’arrêt pendant une longue période se doit d’être assuré au moins au tiers responsable.

Le défaut d’assurance : un délit pénal

Prévue à l’article L324-2 du Code de la Route, la conduite sans assurance constitue un délit qui est puni d’une amende de 3 750€ assortie d’une suspension de permis de 3 ans et/ou de la confiscation du véhicule.

En plus d’être pénalisante à long terme au quotidien, être condamné pour défaut d’assurance peut aussi vous pénaliser dans la recherche d’une assurance auto par la suite. En effet, les assureurs auront tendance à vous assimiler à un conducteur à risques et appliquer des surprimes élevées pour couvrir un taux de sinistres plus important.

Les véhicules non assurés sont souvent recherchés par les forces de polices qui organisent régulièrement des contrôles ciblés. A noter que même assuré, vous pouvez être sanctionné. Si votre vignette verte est à jour mais n’est pas visible sur votre pare-brise, vous devrez vous acquitter d’une amende de 35€ pour non-apposition de certificat d’assurance. En général, les policiers et gendarmes tolèrent un dépassement de validité de la vignette visible d’un mois mais ils peuvent vous inviter à présenter votre attestation au poste de police ou gendarmerie dans les 5 jours suivant le constat d’infraction. En cas de non présentation de l’attestation vous pourrez être sanctionné par une contravention de 135€, pouvant être majorée à 375€ en cas de non-paiement dans un délai de 45 jours.

Dans le cas du délit de défaut d’assurance, des peines complémentaires peuvent être décidées par le tribunal parmi lesquelles travaux d’intérêt généraux, stage de sensibilisation à la sécurité routière à vos frais, annulation pure et simple du permis, jours-amendes ou interdiction de conduire certains véhicules (y compris les voitures sans permis).

Ne pas être assuré en cas d’accident.

En cas d’accident, le fait de ne pas assurer son véhicule signifiera que le conducteur sera tenu pour seul responsable du remboursement de tous les dommages causés par son véhicule. La (ou les) victime(s) peut(vent) s’adresser au Fonds de Garantie Automobiles pour obtenir un dédommagement, qu’il s’agisse de dommage corporel ou matériel. Cependant, l’automobiliste non assuré n’est pas quitte pour autant. En effet, l’organisme mis en place par l’État pour couvrir les situations particulières, se retourne systématiquement contre le fraudeur pour obtenir le remboursement des sommes engagées. Cela peut se chiffrer en milliers d’euro, voir plus en cas de séquelles.

 

Sécurité Routière : l’été meurtrier

Sur Juillet 2015 on a enregistré 360 morts, soit une progression de 19% par rapport à juillet 2014 mais un chiffre équivalent à l’été 2011. Si tous les chiffres du mois d’Aout, ne sont pas connus, on sait d’ores et déjà que le bilan de cet été 2015 est désastreux sur le plan de la sécurité routière. Bernard Cazeneuve a notamment déjà annoncé que la tendance n’était pas bonne et prévoit un conseil interministériel sur ce sujet pour le 2 Octobre. Face à cette recrudescence des morts sur la route, le gouvernement cherche des solutions.

Un relâchement des comportements

C’est en tous cas ce que pointe le ministère de l’Intérieur comme principale raison de ces tristes chiffres.

Parmi les facteurs pouvant justifier ces chiffres, on note d’abord que la météo clémente et le prix de l’essence au plus bas ont favorisé l’usage de la voiture cet été. En outre, avec la crise, les français ont préféré partir en vacances en France, privilégiant la voiture au train ou à l’avion pour circuler dans le pays. Nul doute que la combinaison de ces 3 facteurs est à l’origine d’un usage de la route plus important et de fait d’un plus grand nombre de conducteurs sur nos routes.

Cette augmentation d’activité a de fait favorisé un nombre croissant de conducteurs à risque.

Le gouvernement accuse ainsi le comportement ces derniers qui ne respectent pas les normes comme responsable de ces accidents meurtriers. Vitesse excessive et alcool au volant sont donc les premières causes de ces résultats catastrophiques et il semble qu’aucune mesure ne parvienne à freiner ce phénomène.

Une stratégie à long terme ?

Malgré des séries de mesures appliquées au début de l’été, les résultats ne s’améliorent pas et le gouvernement prévoit une réunion interministérielle le 2 Octobre pour analyser ces contre-performances et marquer une volonté d’infléchir cette tendance.

En attendant les annonces à l’issue de ce comité, le gouvernement commence déjà à agir. Il a notamment déployé depuis le 14 Septembre une centaine de radars à double sens sur tout le pays pour mieux appréhender les excès de vitesse et réduire les marges d’erreur des radars traditionnels. Si cette mesure va aider à mieux réprimander les contrevenants, cela ne va pas induire un véritable changement de comportement des conducteurs, pourtant attendu par les représentants des associations contre les violences routières.

Beaucoup d’entre eux se disent d’ailleurs peu convaincus et redoutent que ce comité ne mène qu’à une nouvelle série de mesures répressives sans vision stratégique à long terme qui devrait selon eux surtout inclure de la formation et de l’information plutôt que de la répression.

Comment devenir moniteur d’auto-école ?

Aujourd’hui StagePointsPermis s’intéresse à ceux qui ont la lourde tâche d’enseigner la conduite : les moniteurs d’auto-école. Au-delà de l’apprentissage du simple maniement du véhicule, ces personnes sont chargées d’apprendre les bonnes habitudes de sécurité aux futurs usagers. Un métier qui demande patience et pédagogie. Mais alors, comment devient-on moniteur d’auto-école ?

 

Qui peut etre moniteur ?

Les premiers critères pour prétendre au métier de moniteur d’auto-école sont d’avoir 20 ans révolu et au moins deux ans de permis B. Il ne faut cependant pas être en période de permis probatoire. Devenir instructeur passe ensuite par l’obtention d’un brevet pour l’Exercice de la Profession d’Enseignant de la Conduite Automobile et de la Sécurité Routière (BEPECASER). Pour passer cet examen il faut au moins avoir le brevet des collèges ou un diplôme équivalent. Si ce n’est pas le cas, un test devra être réalisé pour attester d’un certain niveau de maitrise de la langue française. Votre personnalité va également beaucoup compter : un bon contact humain est nécessaire, ainsi que le sens de la pédagogie et le gout de transmettre. Enfin il faudra savoir être patient et avoir de bons reflexes.

 

Passer son bepecaser

Au minimum la formation au BEPECASER demande 600 heures, mais en général les candidats ont besoin d’environ 900 heures. Les formations de ce genre sont majoritairement dispensées par des établissements privées et coutent entre 4000 et 6000€. Les seules exceptions sont les Greta (Groupement d’établissements publics d’enseignement). Il est possible de consulter la liste de ces établissements en Préfecture.

L’examen se déroule en deux temps :

  • les épreuves d’admissibilité : elles se composent d’un écrit et d’un oral qui ont pour objectif de vérifier les capacités d’analyse des candidats. La partie écrite consiste en l’étude d’un dossier. L’oral est un entretien autour d’un thème, le plus souvent en rapport avec la Sécurité Routière.
  • les épreuves professionnelles : elles ont pour but de vérifier l’acquisition des compétences de la formation au BEPECASER. Un premier contrôle de connaissances sera demandé sous la forme d’un QCM suivi d’une épreuve de mécanique. Un examen validera ensuite la maitrise du Code de la route et des bases relatives aux assurances. Le candidat devra alors réussir un test de pédagogie en salle et dans un véhicule. Pour finir, il faudra passer une ultime épreuve de conduite commentée.

L’examen ne sera considéré comme réussi que si le candidat obtient la moyenne générale sans note en dessous de 7/20.

En cas de réussite, la Préfecture délivrera un agrément à enseigner basé sur une reconnaissance de l’aptitude physique à exercer la profession et un examen du casier judiciaire. Précisons que des infractions telles que la fraude ou les excès de vitesse sont considérées comme des critères d’exclusion.

 

Perspective d’évolution 

Un moniteur débutant touche en moyenne 1200 €. Cependant, il bénéficie en général d’avantages en nature comme l’utilisation des véhicules de l’auto-école. Si le salaire d’un instructeur reste relativement peu élevé, il pourra envisager d’évoluer vers des postes plus importants au cours de sa carrière. Après 3 800h soit à peu près deux ans, un moniteur peut prétendre à devenir exploitant d’auto-école. Avec l’obtention d’un BAFM (Brevet d’Aptitude à la Formation des Moniteurs), il est possible de devenir formateur d’enseignants à la conduite. Ceux qui souhaitent s’orienter vers les stages de récupération de points devront suivre une formation complémentaire. Pour les plus ambitieux, devenir inspecteur du permis du conduire requiert le passage d’un concours de recrutement.

Loin d’être un métier facile, devenir moniteur d’auto-école est une démarche longue et ardue. Entre théorie et pratique, ces acteurs à part entière de la prévention jouent un rôle majeur dans notre société : ils portent la responsabilité de la sécurité sur les routes.

Voiture Google sans conducteur = voiture sans danger ?

La Google Car est une voiture automatique sans conducteur développée depuis 2010 par le géant des moteurs de recherche. Avec une volonté de plus en plus forte de les commercialiser dans un futur proche, Google se veut rassurant quant aux accidents relatifs à ces voitures du futur. En mai, la firme a ainsi dévoilé les premières statistiques sur les accidents de ses véhicules sans chauffeurs.

Accidents des Google Cars : l’erreur est humaine

Bilan des courses : 20 voitures ont été impliquées dans 11 accidents en 5 ans après avoir sillonné plus d’un million de kilomètres. Si ce chiffre peut paraitre important, il représente finalement peu compte tenu de la distance parcourue. Le directeur de Google Car, Chris Urmson a d’ailleurs voulu temporiser en précisant que les accidents n’avaient engendré aucune blessure. Ces nouveaux véhicules n’ont jamais été responsables des accidents : la plupart du temps il s’agit de collisions par l’arrière causées par d’autres usagers à des feux.

Cependant, un premier « vrai » accident s’est produit il y a quelques jours à Mountain View. Une voiture roulant à 27km/h a percuté une Google Car à l’arrêt à un stop. A l’intérieur les trois employés n’ont été que très légèrement blessés. Face à cet incident, Google s’est empressé de préciser que c’est le conducteur de la voiture derrière, probablement distrait, qui a heurté la Google Car. Celle-ci ne serait donc pas en cause. L’erreur est bien humaine.

Une nouvelle voiture qui fait débat

La Google Car fonctionne sur la base d’un système de pilotage automatique installé sur des Toyota Prius, Audi TT et Lexus RX-450h. Conçu par Google, il utilise la combinaison de plusieurs outils : un lidar (détection par laser), une caméra, des radars, un récepteur GPS et des capteurs sur les roues motrices. La voiture doit être conduite une première fois manuellement afin qu’elle enregistre les modalités du parcours. Elle peut alors par la suite effectuer le trajet en pilote automatique. « Avec une visibilité à 360 degrés et une attention à 100 % en permanence dans toutes le directions, nos capteurs peuvent garder en vue tous les autres véhicules, les cyclistes et les piétons à une distance de presque deux terrains de football » argue Urmson.

Cependant, ce petit bijou d’innovation n’est pas encore parfait et se heurte à quelques limites bien réelles. Les ingénieurs Google ne parviennent pas encore à faire réagir la voiture aux indications d’un agent de police qui fait la circulation. Autre obstacle majeur, la législation. En effet, les textes sont clairs « seul un être humain peut conduire une voiture ». Mais Google est en passe de changer ça, la firme a déjà réussi à faire accepter par les états du Nevada, Michigan et de la Californie la circulation de ses modèles expérimentaux à titre de test.

Enfin, la tentation du piratage est grand et il a déjà était démontré de nombreuses failles sur des systèmes de conduite automatique de Google ou d’autres constructeurs qui font reculer la perspective d’une mise sur le marché de ces voitures.

Pour l’instant ces prototypes ne sont donc pas encore prévus à la commercialisation. Il faudra attendre au moins 2020 pour espérer monter dans les premières Google Car.

 

Conduire à l’étranger avec un permis français

Que ce soit pour un road trip dans le désert américain ou rouler sur le bitume des fameuses autoroutes allemandes, les vacances à l’étranger sont souvent l’occasion de longs trajets en voiture. Mais le permis français est il toujours suffisant pour être en règle ?

 

Rouler avec un permis français

Rouler en Europe, et plus précisément dans les pays membres de l’espace économique européen (EEE), ne requiert pas de démarche particulière. Un permis français suffit pour être en conformité avec la loi.

Certains pays hors Europe appliquent également une législation souple. C’est le cas par exemple du Canada et des Etats Unis qui ne demandent pas le permis international à condition que la durée de séjour n’excède pas trois mois. Cependant une minorité de pays accepte le permis de conduire français. Pour savoir si votre destination en fait partie, il suffit de se renseigner auprès du consulat ou de l’ambassade en France du pays. Sinon vous pouvez consulter la liste de ces pays sur le site du Ministère des Affaires étrangères.

 

Rouler avec un permis international

De manière générale, circuler en voiture dans un pays non européens requiert la possession d’un permis de conduire international. Précisons que celui-ci n’est valable qu’accompagné de vos papiers français : le permis international est seulement une traduction du permis français.

Pour l’obtenir il vous faudra faire une demande à l’avance auprès de la Préfecture, sous Préfecture, du Bureau des Permis de Conduire de la Préfecture de Police de Paris ou même dans certaines mairies. La procédure est gratuite et est valable 3 ans renouvelable. Soyez cependant vigilants sur la marche à suivre, elle varie selon les départements. Certains exigent exclusivement des demandes par courrier alors que d’autres vous demanderont de venir au guichet. Il faudra donc bien se renseigner en amont en appelant votre Préfecture ou en consultant le site. La demande de permis par procuration n’est pas possible.

Pour cette démarche plusieurs papiers vous seront demandés :

  • Le formulaire de demande cerfa n°14881*01 renseigné et signé
  • La photocopie recto et verso du permis de conduire français en cours de validité
  • La photocopie d’un justificatif de domicile
  • Une enveloppe affranchie au tarif recommandé avec accusé de réception et libellée au nom et à l’adresse (si démarche par correspondance ou déposée en mairie)
  • Pour les démarches au guichet, pensez à vous munir de tous les documents originaux demandés en photocopie. Ils risquent de vous être demandés.

La délivrance d’un permis international peut être immédiate ou prendre plusieurs semaines selon les préfectures. Dans le cas où vous n’auriez pas de retour dans un délai de deux mois, vous pouvez considérer que votre demande a été refusée.

 

Un dernier conseil pour la route : veillez à bien vous renseigner sur votre destination, certains pays n’acceptent pas le permis international. La seule solution reste alors de passer son permis sur place.

Connaissez-vous le permis piéton pour les enfants ?

Lancée en octobre 2006, le Permis Piéton est une opération nationale de sensibilisation des enfants entre 8 et 9 ans aux dangers de la rue. A l’origine de cette idée, on retrouve la société d’assurances MAIF en partenariat avec la Sécurité Routière, la Police et la Gendarmerie. Cette initiative a déjà permis la formation de plus de 3.5 millions d’enfants.

Pourquoi cibler les enfants ?

On l’ignore souvent, mais les enfants ne sont pas aussi bien armés que les adultes pour faire face à la route et ses dangers. Du point de vue de son développement, l’enfant est encore en croissance et ne possède donc pas toutes les aptitudes. Par exemple, jusqu’à 10 ans il ne voit pas aussi bien qu’un adulte ce qui ne lui permet pas d’évaluer correctement les distances et la vitesse des véhicules en mouvement. Il aura également des difficultés à déterminer la provenance d’un bruit. Le mobilier urbain servant de signalisation n’est d’ailleurs pas du tout adapté à sa petite taille. Enfin, les enfants sont souvent distraits et ne font pas forcement attention aux dangers qui les entourent. En 2012, 30 enfants sont décédés d’accidents alors qu’ils étaient piétons.

Responsabiliser les plus jeunes

La moitié des accidents interviennent sur le trajet de l’école ; le risque apparait donc dès l’entrée en maternelle. A partir d’un certain âge les enfants sont appelés à réaliser ce trajet seuls, ils doivent donc être doublement vigilants.

Avec le permis piéton, les classes dès le CE2 se voient enseigner les règles de la circulation dans la rue. La Gendarmerie, la Police et la Sécurité Routière collaborent à ce projet qui vise à responsabiliser les enfants avec un slogan : « on n’est jamais aussi bien protégé que par soi même ». Les enfants apprennent alors à réagir face aux erreurs des autres usagers de la chaussée que ce soit les conducteurs ou les autres piétons.

Comment se passe l’examen ?

Les enseignants des écoles sont chargés de dispenser une formation d’environ 3 heures à l’aide de kits pédagogiques avec des supports vidéos. Chaque élève reçoit en plus un Code du jeune Piéton. Une fois la théorie assimilée, les enfants passent un examen de validation à l’issu duquel un représentant des forces de l’ordre leur délivre le permis.

Dans les vidéos du kit, les conseils de prudence sont présentés par des personnes handicapées. Etant encore plus confrontés aux dangers de la route, c’est une manière originale de sensibiliser les enfants à la route mais également de porter un autre regard sur les personnes handicapées.