Quels pneus, pour quelle saison ?

Sur une année, les variations climatiques saisonnières peuvent affecter l’état des routes alors que le pneu est en première ligne pour garantir votre sécurité. Il existe différents types de pneus capables de s’adapter aux différentes conditions de route selon les saisons. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur chaque type de pneus et dans quelles conditions les utiliser.

Pneus été

Grâce à un contact maximal avec la roue afin de limiter l’usure et garantir une adhésion parfaite sur sol sec, les pneus d’été offrent un véritable confort de conduite.

Surface de contact optimisée pour une meilleure tenue de route, des rainures pour assurer l’évacuation de l’eau, les pneus été présentent une adhérence optimale sur sol sec pour des températures supérieures à 7° et très confortable sur sol humide.

Outre ses caractéristiques, le pneu été présente une bonne durée de vie.

Ce type de pneus est indiqué pour la période d’avril à octobre et peut même suffire toute l’année dans les régions où les hivers sont doux et peu humides, dans le sud de la France par exemple.

Pneus hiver

Qu’ils soient classiques (lamelisés), nordiques ou hautes-performances, les pneus hiver présentent plusieurs caractéristiques communes : leur forme permet l’évacuation de l’eau et leur adhérence est particulièrement forte pour accrocher les sols difficiles.

Leur forme et leur gomme permettent de réduire les risques d’aquaplanning et permettent d’offrir de meilleures conditions de freinage même avec des températures basses.

L’usage de pneus hiver est recommandé de novembre à mars dans les régions froides et humides en hiver : où la température descend régulièrement en-dessous de 7° sur cette période. En outre, les pneus nordiques peuvent être tout indiqués pour les régions montagneuses très enneigées.

Les pneus hiver ne sont pas obligatoires en France, il est toutefois de la responsabilité de chaque conducteur de rouler avec des pneus adaptés aux conditions climatiques.

Les pneus hiver classiques ou lamélisés

Ces pneus permettent grâce à leur profil avec lamelles d’agripper les sols glissants et leurs réseaux de rainures offrent une meilleure évacuation de l’eau. Leur gomme spécifique permet d’assurer une forte adhérence même en dessous de 7°.

Plus polyvalents, les pneus « nouvelle génération » garantissent un vrai confort de conduite et une vraie qualité de silence même sur sol sec.

Les pneus nordiques

Les nordiques ont été conçus pour le pays nordiques et les zones à fort enneigement. Leurs hauts pavés découpés permettent de conserver une motricité même avec une neige profonde.

Les pneus hautes performances

Ces pneus spécifiques ont été développés pour répondre aux exigences des véhicules rapides et sportifs afin de s’adapter aux contraintes des véhicules lourds et rapides sur des sols glissants ou enneigés.

Le principal avantage du pneu hiver est de garantir une meilleure sécurité pendant la période hivernale. Ils offrent une meilleure tenue de route sur les sols glissants ou enneigés et offrent de meilleures performances que les pneus été en dessous de 7°.

Par rapport à un pneu traditionnel, les pneus hiver permettent de gagner 10 % de distance de freinage sur surface mouillée et 20 % sur la neige.

À noter : opter pour une alternance pneu été et hiver permet aussi de faire des économies en augmentant le rendement kilométrique de vos pneus. En les utilisant dans de bonnes conditions, vous freinez leur usure.

Pneus 4 Saisons

Les pneus 4 Saisons offrent une alternative qui permet de rouler toute l’année sans changement de pneus.

Ce pneu généraliste et polyvalent permet de rouler avec une neige peu profonde et offre des performances correctes sur sol sec sans égaler celles des pneus été. Ces pneus ont une durée de vie intéressante et permettent de garder les mêmes pneus toute l’année, mais sans offrir le meilleur de chaque type de pneu.

Les pneus 4 Saisons peuvent suffire dans les régions où le climat est doux ou tempérés avec une neige peu fréquente et peu intense en hiver.

Guide complet sur le bridage moto

Le bridage de la moto est une intervention technique qui vise à restreindre son moteur afin qu’il ne délivre pas toute sa puissance. L’objectif imposé par la loi est donc de limiter la vitesse du véhicule. Mais les réglementations en termes de bridage sont parfois complexes.

Selon l’âge, l’expérience du motocycliste, son permis moto et la puissance de son engin, ces restrictions varient. Voici un guide pour comprendre le bridage moto à consulter avant d’acquérir un deux-roues.

Que signifie « brider une moto » et à quoi ça sert ?

Brider une moto sert à réguler sa vitesse de pointe grâce à des brides situées dans le moteur et plus précisément dans l’échappement, pour certains modèles. Par exemple, une 50 cm3 bridée peut atteindre les 45 km/h ; or sans ses entraves, elle peut rouler aisément dépasser les 50 km/h.

Le bridage d’une moto peut être mécanique ou électronique. Les anciens modèles à carburation comme une Honda CB 500 de 1999 par exemple réclament le changement des boisseaux de carburateur ; tandis qu’un deux-roues plus récent comme la Suzuki SV650 à injection nécessite un bridage électronique, avec seulement le débranchement d’un fil.

Mais le bridage, pourquoi faire ? En France, ce système est imposé pour les jeunes conducteurs nouveaux détenteurs du permis de conduire moto. Cette mesure de la lutte contre l’insécurité routière est unique en Europe.

Que dit la réglementation sur le débridage des machines de 106 chevaux ?

Auparavant, dans le but de renforcer la sécurité routière dans l’Hexagone, la France avait imposé un bridage, pour les deux-roues « ayant une puissance maximale nette supérieure à 74 kW », soit 100 chevaux, avec une marge technique de 6 %, soit 106 ch.

Depuis le décret n° 2016-448 du 13 avril 2016, le débridage de ces motos de 106 chevaux en full power est autorisé. Mais cela ne concerne que les motos neuves ou celles déjà en circulation, à condition qu’elles soient équipées d’un système de freinage antiblocage des roues (ABS) qui réponde à une homologation moto.

Le bridage moto pour les permis A2

La réglementation pour le bridage d’une moto permis A2

Pour pouvoir circuler en France avec une moto permis A2, elle doit être bridée à 35 kW (soit 47.5 cv) pour les motos vendues après janvier 2013, ou bien être bridée à 25 kW (soit 34 cv) pour les modèles conçus avant la réforme A2 de janvier 2013.

Le rapport poids/puissance ne doit pas excéder 0,2 kW par kilogramme. Notez que la puissance ne peut pas résulter du bridage d’un véhicule développant plus de 70 kW (soit 95 ch).

Prenons un exemple : une Triumph Street Triple de 106 chevaux, bridée en 25 kW (34ch) selon l’ancienne réglementation, n’entre pas dans les normes A2.

Comment brider une moto pour le permis A2

Le bridage de la moto doit toujours être effectué par un professionnel homologué. Commencez par demander des devis auprès de plusieurs professionnels, quel que soit le type de deux-roues (moto, quad, engin à trois roues, etc.).

L’attestation de bridage peut être fournie gratuitement par certains, tandis que les pièces et la main d’œuvre peuvent être facturées plus chères par d’autres.

Si vous achetez une moto d’occasion, vous devrez acheter un kit de bridage et le faire installer par un concessionnaire agréé.

Le professionnel vous délivrera un certificat de bridage qu’il faudra conserver pour refaire la carte grise. Si vous achetez un modèle neuf, sachez que certaines marques comme Suzuki ou Yamaha vendent leurs modèles pour les débutants déjà bridés.

Le bridage des cyclomoteurs

Accessibles à partir de 14 ans avec un Brevet de sécurité routière, les cyclomoteurs de 50 cm3 , soit une moto légère ou un scooter, doivent également répondre à des normes de bridage.

Tous les 50 cm³ homologués sont, en effet, bridés d’origine par le constructeur pour ne pas dépasser la vitesse maximale de 45 km/h préconisée par la loi.

Les risques encourus à débrider un deux-roues

La réglementation est stricte en termes de débridage. Si le motard débride un deux-roues de 106cv sans ABS, ou s’il débride un cyclomoteur pour rouler au-delà des 45 km/h ou si la moto A2 n’est pas entravée par un bridage aux normes, il s’expose à une contravention de la 4ème classe, soit une amende forfaitaire de 135 euros, selon l’article L. 317-23-1 du Code de la route.

Aussi, en cas d’accident, la compagnie d’assurance peut refuser de prendre en charge les conséquences de l’accident.

Il est interdit de vendre une moto débridée à un tiers sans l’en informer. Le fait pour un professionnel de vendre un cyclomoteur débridé ou de procéder au débridage est un délit puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende selon l’article L. 317-5 du Code de la route.

De plus, le débridage entraîne des conséquences mécaniques puisque les suspensions et le freinage ne sont plus adaptés. Sans ces limitations de puissance, le pilote également s’expose à des risques d’excès de vitesse et donc d’accidents.

Top 3 des GPS moto pour bien le choisir

Le GPS pour moto offre de nombreux avantages lors d’un road-trip comme pour un trajet du quotidien. S’il permet d’obtenir l’itinéraire le plus rapide, ce système de navigation alerte également sur les zones de danger et donne des indications de trafic en temps réel. Voici un guide pour choisir la meilleure solution de guidage à moto.

Pourquoi acheter un GPS spécifique moto ?

Pour un bref déplacement ou lors d’une balade à moto, le motard préférera évidemment éviter de se perdre dans les dédales de sens-uniques ou sur les routes de campagne. Pour que la conduite à moto reste un moment de plaisir, le GPS apporte un confort supplémentaire. D’autant plus que chacun est libre de sélectionner ses préférences quant à l’itinéraire. Chacun pourra sélectionner le trajet le plus rapide, mais aussi l’itinéraire qui évite l’autoroute ou l’option sans péage.

Véritable plus pour les motards, le GPS moto offre aux amateurs de deux-roues la possibilité de connaître en temps réel le trafic et éviter ainsi les embouteillages. Les GPS apportent également des informations sur les dangers potentiels comme un véhicule stationné sur le bas-côté ou des dangers présents sur la chaussée. En revanche, si le système de navigation GPS indique des zones de contrôle, ce n’est pas un détecteur de radar !

Comment bien choisir son gps moto ?

Ces systèmes de navigation ne sont pas très différents des GPS auto, mais certaines particularités font la différence.

La solidité et l’étanchéité du boîtier

Contrairement à la voiture où l’habitacle offre un environnement confortable, la moto exige du GPS qu’il soit solide et surtout étanche en cas de pluie notamment.

Il est donc recommandé de se tourner vers les modèles certifiés IPX7. Cette norme garantit que le GPS résiste aux intempéries et à la poussière. D’autre part, la présence d’un écran antireflet est vivement conseillée pour un GPS moto afin de lire les informations dans toutes les conditions de luminosité.

Système de fixation et support

En voiture, il est facile de clipser un smartphone à côté du volant. Pour un GPS moto, il faudra veiller à la présence d’un système de fixation adapté à votre guidon. Le GPS doit pouvoir parfaitement tenir en place et ne pas bouger lorsque l’on prend un virage ou que l’on emprunte un terrain cabossé.

Les secousses pourraient non seulement le faire tomber, mais aussi empêcherait la bonne visibilité de l’itinéraire indiqué sur l’écran. Le système de fixation doit également être simple d’utilisation puisqu’à chaque arrêt, pour éviter les vols ou la perte de l’objet, il faudra le retirer.

Mise à jour de la cartographie et zones de danger

Avant d’acheter un GPS moto, vérifiez les zones couvertes car certains modèles se limitent par exemple à l’Europe de l’ouest. Si la majorité des GPS sont livrés avec des cartes pré-chargées, pensez à vérifier les mises à jour.

Pour être certain d’avoir à portée de main des cartes régulièrement actualisées mieux vaut se tourner vers l’un des deux principaux constructeurs de GPS moto à savoir Garmin et TomTom. Certains modèles peuvent notamment se mettre à jour via le WiFi, sans devoir être branché à un ordinateur.

La connectivité du GPS moto

Le système Bluetooth permet de connecter le GPS à son smartphone pour recevoir les notifications tels que les messages par exemple, mais aussi pour connecter le GPS aux data du smartphone via un partage de connexion. Cela permet de bénéficier des conditions de circulation ainsi que des alertes sur les zones de danger mises à jour en temps réel. Pour actualiser la cartographie, certains modèles embarquent également une connexion WiFi.

La taille de l’écran

Chaque utilisateur aura ses préférences : pour certains motards, il est important d’avoir un écran large pour une meilleure lisibilité des informations.

Attention en revanche à ne pas opter pour un modèle trop imposant qui viendrait perturber la conduite ! Les écrans de 4.3 ou 5 pouces offrent un bon compromis.

Planification d’itinéraires spécifiques pour la moto

Les constructeurs de GPS proposent des options de navigation spécifiques pour les motos. Les amateurs de deux-roues peuvent ainsi sélectionner un trajet avec des routes sinueuses et des dénivelés, mais aussi avec des points de vues panoramiques ou des aires de repos.

Notre top 3 des GPS moto

Le Tom Tom rider 500 ou 550

Dotés du savoir-faire du constructeur en matière de GPS et géo-localisation, ces derniers nés des GPS restent identiques avec des mises à jour gratuites à vie et une compatibilité Bluetooth et WiFi.

Le TomTom 500 se limite à 23 pays européens alors que le 550 s’adapte au monde. D’un design robuste et étanche, certifiés IPX7, les derniers GPS TomTom offrent un écran tactile à utiliser en mode portrait ou paysage, mais se limitent à 4.3 pouces.

Le Garmin Zumo 595LM

Garmin Zumo 595 LM est le nec plus ultra de la gamme. Sa cartographie complète de 46 pays européens (cartes d’autres pays du monde disponibles au téléchargement) et son affichage 5 pouces offrent de grands avantages.

L’on retrouve les fonctionnalités qui ont fait le succès de la gamme, avec compatibilité Bluetooth / WiFi, alertes intelligentes et gestion des itinéraires pour les motards. De plus, il est compatible avec la plupart des autres produits de la marque. Comme les capteurs de surveillance de pression des pneus. Son prix reste cependant élevé.

L’application Waze sur téléphone

Un basique, mais une valeur sûre pour qui voudrait un navigateur GPS gratuit. L’application GPS fonctionne grâce à une communauté très active pour signaler tout danger sur la route.

S’il est parfait pour les trajets du quotidien, il n’offre en revanche pas de planification d’itinéraire. À moto, il faudra également penser à fixer son téléphone dans un boîtier étanche.

Peut-on faire un stage de récupération de points en suspension de permis ? 

La suspension de permis constitue un retrait temporaire du permis sur décision d’un juge ou préfet en raison d’une infraction grave ou pour raisons médicales. Quelle que soit la durée de la suspension ou la cause, le permis n’étant pas annulé, il est parfaitement possible d’effectuer un stage de récupération de points durant une suspension de permis.

Suspension de permis et stages obligatoires

Un juge peut décider d’imposer à un conducteur en infraction délictuelle de suivre un stage de sensibilisation à la Sécurité Routière dans le cadre d’une peine complémentaire à une suspension de permis, dans un délai fixé par celui-ci.

Dans ce cas, il s’agit d’un stage obligatoire et le contrevenant ne pourra prétendre à la récupération des 4 points maximum prévue.

Les jeunes conducteurs en permis probatoire sous le coup d’une suspension administrative impliquant une perte de plus de 3 points peuvent aussi être amenés à effectuer un stage obligatoire. Ces conducteurs reçoivent une convocation par le biais d’une lettre 48N leur signifiant l’obligation de suivre un stage pour recouvrir 4 points dans les 4 mois qui suivent la réception du courrier.

Attention : la première année en période probatoire, le stage de récupération de points n’est pas possible, pour une perte de 6 points. Le permis est invalidé.

S’agissant de stages obligatoires, les contrevenants doivent respecter le délai imparti pour effectuer leurs stages sous peine de nouvelles sanctions.

Suspension du permis et stage volontaire

Dès lors que le permis est valide, c’est-à-dire que vous n’avez pas reçu la lettre 48SI signifiant une invalidation de permis du fait d’un solde de point nul, il est possible d’effectuer un stage de récupération de points de manière volontaire. La suspension n’invalidant pas le permis de conduire, il est parfaitement possible de mettre son solde à jour durant cette période.

Même si l’infraction à l’origine de l’infraction entraîne une perte de points qui pourrait entraîner l’invalidation de votre permis, il vous reste une chance de le sauver en effectuant un stage avant de recevoir la lettre 48SI vous notifiant l’invalidation du permis.

Attention : il faut être certain que votre solde de points n’est pas négatif. Pour cela, il faut effectuer une demande de relevé d’information et l’envoyer à notre équipe de conseiller qui pourront vous dire si le stage est encore possible.

Comme dans tous les cas, le stage ne peut être réalisé qu’une fois par an et permet de récupérer 4 points maximum dans la limite du solde de points maximal en cours sur le permis : 6, 8, 10 ou 12 points selon le statut du conducteur.

Outre le solde de points, le stage constitue aussi une bonne occasion de mettre à jour ses bases en matière de sécurité routière et prévention des risques au volant dans un cadre bienveillant.

Comment s’inscrire au stage de récupération de points en suspension de permis ?

L’inscription est très simple et rapide. Il vous suffit de sélectionner en ligne la session de stage qui vous intéresse, il n’est pas obligatoire que celui-ci soit dans votre commune de résidence.

Pour valider votre inscription, vous devrez vous munir de l’avis de suspension de votre permis de conduire, à défaut de pouvoir présenter celui-ci. Cela fera preuve de sa validité.

Suspension et récupération de points automatique ?

Même si le permis est suspendu, il demeure valide, et peut donc bénéficier d’une récupération de points automatique, s’il est éligible.

Vous pouvez donc récupérer vos points au bout de 6 mois, 2, 3 ou 10 ans sans commettre d’infraction, selon l’infraction commise, et ce, dès lors que la notification de l’infraction pour laquelle votre permis a été suspendu n’a pas été encore enregistrée.

Le bruit à moto : tout savoir sur la législation

Certains ressentent un attrait pour une moto qui rutile. Les amateurs de tuning deux-roues, eux, cherchent généralement des pots d’échappement qui donneront des sonorités plus « viriles ». Il est donc possible de jouer sur l’échappement à moto en changeant son silencieux ou même toute la ligne d’échappement ou en enlevant la chicane.

Les fabricants proposent en effet des pots silencieux imposants, qui ont pour but l’atténuation du niveau sonore, mais offre un son peu flatteur. Si changer son silencieux permet de redonner un look plus personnel à ses engins, il existe tout de même une certaine réglementation sur le bruit excessif produit par les deux-roues.

Pourquoi les motards aiment-ils des motos qui font du bruit ?

Le « joli » bruit d’une moto est synonyme de vitesse et de puissance. Or, une fois au guidon de son engin, le motard ne réalise pas toujours les désagréments acoustiques que produit sa moto, car le pot d’échappement se trouve sur l’arrière du véhicule et qu’avec le casque, le bruit est bien atténué.

Pour d’autres pilotes, le son du deux-roues est simplement rassurant. En effet, dans les angles morts des automobilistes pas toujours vigilants, certains préfèrent donner un coup d’accélérateur dans le vide pour signifier leur présence au cas où le conducteur ne l’aurait pas vu.

Le problème reste qu’un pot bruyant est une gêne pour le voisinage et les autres usagers de la route, d’autant que les bruits ont tendance à résonner dans les impasses et les cours des riverains. Mais le bruit à moto entraîne également une gêne pour le motard lui-même.

Certains motards pilotent avec des bouchons d’oreilles. Sur long trajet, le bruit est synonyme de véritable pollution sonore, pour le conducteur et le passager en duo qui peuvent ressentir des acouphènes.

Que dit la loi actuellement sur le bruit à moto

Certains motards trafiquent pour le plaisir leurs pots. Or, les échappements sont également soumis à l’homologation moto. En effet, circuler à deux-roues avec un pot d’échappement mal entretenu, percé ou non-homologué expose le propriétaire du véhicule à une contravention de 4e classe, soit une amende forfaitaire de 90 €.

L’article R318-3 du Code de la Route stipule également que toute émission de bruits susceptibles de causer une gêne aux riverains est punie par la loi : « Toute opération tendant à supprimer ou à réduire l’efficacité du dispositif d’échappement silencieux est interdite » Aussi, l’article précise que l’utilisation en agglomération du moteur par accélérations répétées est interdite.

À noter que tous les deux-roues motorisés doivent en théorie respecter un niveau maximal d’émission sonore en fonction de leur cylindré. Jusqu’à 50 cm3 les valeurs limites sont de 72 décibels, 79 dB de 80 à 125 cm3 et 80 dB pour les plus de 500 cm3.

Pour information, le Code du travail français stipule que les individus ne doivent pas subir plus de huit heures par jour une exposition au bruit supérieur à 85 décibels, soit le niveau de bruit observé en cas de trafic routier intense.

Des sanctions difficilement applicables

Généralement, la seule solution pour les forces de l’ordre reste le flagrant délit. La non-utilisation d’outils comme le sonomètre pour calculer les décibels rend l’interpellation difficile. La plupart du temps, les forces de l’ordre vérifient surtout si le pot est homologué, si la chicane ou le « db killer » est bien en place.

Dans tous les cas, si un motard se fait interpeller lors d’un contrôle des forces de l’ordre, mieux vaut qu’il obtempère sans chercher à négocier.

Pour ce qui est des conducteurs de moto, quad ou scooter bruyants, l’interpellation est également compliquée du fait qu’ils circulent souvent sans plaque d’immatriculation. Leur identification devient donc impossible.

Au final, si les niveaux de bruit à moto ne peuvent que rarement être estimés, c’est la non-homologation de l’équipement ou le comportement du pilote qui peuvent être sanctionnés.

En revanche, en cas de contrôle au moyen d’un appareil sonométrique, la gêne est caractérisée par un niveau sonore dépassant de 5 dB la valeur indiquée sur la carte grise, selon l’arrêté du 18 juillet 1985.

L’arrivée de radar méduse anti-bruit

Un radar d’un nouveau genre a été installé pour une phase d’expérimentation sur la D91 dans les Yvelines. Baptisé « Méduse », ce dispositif mesure le niveau de décibels des véhicules qui circulent sur ce tronçon routier réputé très bruyant à cause du passage de centaines de motos les samedis et dimanches.

Imaginé par l’association Bruitparif, qui lutte contre le bruit dans l’environnement en Île-de-France, ce radar sonore n’est pas encore équipé d’un système de reconnaissance de plaque, il peut en revanche déjà calculer les niveaux sonores grâces à quatre microphones précis installés sur un capteur. Le radar est capable de détecter des bruits dix fois par seconde afin d’évaluer la nuisance sonore.

Si le dispositif n’a pas encore été étendu sur le territoire, le système de verbalisation est à l’étude et des sociétés se sont déjà positionnées pour apporter un dispositif capable de détecter la plaque et de l’associer à un PV.

Cela permettrait à la fois de détecter les nuisances sonores, mais aussi les tentatives de rodéos urbains sur des motos ou scooters.

Conduire sans assurance : quelles conséquences ? 

Conduire sans assurance constitue un délit pour lequel les sanctions les plus fréquentes sont une suspension de permis, une amende de 3 750 € et la confiscation du véhicule, voiture ou 2 roues. En outre depuis 2017, la conduite sans assurance (hors cas de récidive) fait l’objet d’une amende forfaitaire délictuelle de 500 € sans passage au tribunal.

Enfin la mise en place du fichier des véhicules assurés (FVA) mis en place depuis juin 2019 permet aux forces de l’ordre de procéder rapidement à la vérification du certificat d’assurance pour tout véhicule terrestre motorisé lors de contrôles radars automatiques.

Conduire sans assurance : les sanctions

La conduite sans assurance peut faire l’objet de 2 types de traitement selon les situations.

Amende forfaitaire

Depuis le 1er avril 2017, le conducteur peut éviter le tribunal et « se contenter » d’une amende forfaitaire délictuelle de 500 € minorée à 400 € en cas de paiement sous 15 jours ou auprès de l’agent qui établit le procès-verbal.

L’amende sera majorée à 1000 € en cas de non-paiement sous 45 jours. L’infraction reste bien un délit même si elle n’est pas traitée au Tribunal.

Amende délictuelle pour conduite sans assurance
Délit Amende Pas de perte de points

Minorée

400 €

Forfaitaire

500 €

Majorée 

1000 €

Cette amende n’est pas applicable pour les mineurs, les récidivistes et lorsqu’un autre délit est commis en même temps.

Cette procédure ne concerne que les délits de conduite sans assurance (ou sans permis) constatée pour la première fois dans le cadre d’un procès-verbal électronique, sur une personne majeure et si l’infraction n’est accompagnée d’aucun autre délit.

Procédure judiciaire classique

Dans le cas où le propriétaire du véhicule en infraction ne cadre pas avec les dispositions de l’amende forfaitaire délictuelle, il doit passer en jugement devant le Tribunal Correctionnel où il risque :

  • une amende pouvant aller jusqu’à 3 750 €,
  • une suspension de permis pour une durée maximale de 3 ans, et ce, même pour un usage professionnel,
  • une annulation de permis avec interdiction de passer le permis de conduire dans un délai maximal de 3 ans,
  • une interdiction de conduire des véhicules motorisés terrestres avec ou sans permis pendant 5 ans maximum,
  • la confiscation ou l’immobilisation du véhicule,
  • des jours de travail d’intérêt général,
  • des jours-amende,
  • l’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière à ses frais.

Aucun point ne peut être retiré sur le permis de conduire pour ce motif.

Défaut de présentation d’attestation ou certificat d’assurance

Le propriétaire du véhicule doit être en mesure de présenter en tout temps le certificat d’assurance (vignette verte à coller sur le pare-brise) ainsi que l’attestation associée (carte verte).

Ces 2 documents doivent être valides. La vignette doit obligatoirement être apposée dans les 15 jours après la souscription du contrat d’assurance.

Elle doit être lisible depuis l’extérieur. Il est de la responsabilité du propriétaire du véhicule de tenir ces documents à jour et conformes.

Si le conducteur n’est pas en mesure de présenter l’un ou l’autre de ces documents, il est passible d’une contravention de seconde classe, à savoir une amende forfaitaire de 35 € (minorée à 22 € ou majorée à 75 €) sans perte de points associée.

Il lui sera en outre demandé de présenter les documents conformes sous 5 jours.

Amende pour défaut de présentation d’attestation ou certificat d’assurance
Contravention de classe 2 Amende Pas de perte de points

Minorée

22 €

Forfaitaire

35 €

Majorée 

75 €

Si les documents justificatifs ne sont pas présentés sous 5 jours suite au contrôle, le propriétaire du véhicule risque une contravention de 4ème classe, à savoir une amende forfaitaire de 135 € (90 € minorée et 375 € majorée), sans retrait de point assorti.

Conduire sans assurance : que se passe-t-il en cas d’accident responsable ?

Un accident causé par un véhicule non-assuré implique aussi des conséquences financières, en plus des conséquences judiciaires possibles.

L’auteur de l’accident non-assuré devra rembourser les sommes avancées par le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires pour indemniser les victimes. Il ne sera par ailleurs pas indemnisé pour ses propres blessures et dégâts matériels.

Le conducteur se verra imposer un remboursement mensuel au FGAO selon ses revenus afin de couvrir les indemnités versées aux victimes.

Faut-il assurer une voiture immobilisée ?

Le Code des Assurances prévoit à l’article 211-1 que « tout véhicule terrestre à moteur destiné à circuler sur le sol et qui peut être actionné par une force mécanique » est dans l’obligation d’être assuré avec une garantie responsabilité civile.

Ainsi, même si votre voiture est immobilisée dans un garage ou sur un parking elle constitue un risque potentiel et se doit d’être assurée.

Il est en est de même pour tout véhicule motorisé. Par contre si vous êtes certain que le véhicule ne roulera pas, vous pouvez envisager de réduire les garanties sur votre contrat d’assurance afin d’en limiter le coût.

Les radars peuvent détecter les conducteurs sans assurance

Selon le Gouvernement, il y a entre 700 000 et 800 000 conducteurs sans assurance en France. Face à ce constat alertant, le Gouvernement a décidé d’agir grâce au FVA, qui sera désormais consulté par les forces de l’ordre sur le terrain et les policiers du centre de contestation des amendes.

La Délégation Interministérielle à la Sécurité Routière explique, que dans un premier temps, « dans un souci de prévention », de simples courriers de demande de régularisation de la situation seront adressé aux automobilistes en infraction.

Par la suite, une fois cette période de prévention terminée, les conducteurs en infraction recevront un avis de contravention.

Stupéfiants au volant : quelles sont les sanctions ? 

À l’origine d’un grand nombre d’accidents de la route, la consommation de stupéfiants au volant, comme l’alcool, est passible d’une forte amende, un retrait de 6 points sur le permis de conduire et de sanctions complémentaires pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement selon la situation.

Sanctions et procédures en cas d’usage de stupéfiants au volant

L’infraction de conduite sous l’emprise de stupéfiants est caractérisée dès le constat de la présence de stupéfiants dans l’organisme.

Et ce, quelle que soit la quantité consommée ainsi que le délai écoulé entre la prise et la conduite. Contrairement à l’alcool, il n’y a aucune notion de taux.

Les sanctions immédiates encourues

En cas de contrôle positif, les forces de l’ordre peuvent procéder au retrait du permis de conduire immédiat pour une durée de 72 heures, c’est la rétention du permis de conduire. Dans ce délai, une décision est prise par le Préfet de suspendre le permis de conduire pour une durée pouvant aller de 15 jours à 6 mois, voire 1 an.

Les sanctions judiciaires

L’usage de stupéfiants au volant est un délit. Si l’analyse de sang confirme la présence de stupéfiants, l’article L 235-1 du Code de la Route prévoit les sanctions suivantes :

  • 2 ans de prison,
  • retrait de 6 points sur le permis de conduire,
  • 4 500 € d’amende.

Ces sanctions sont décidées dans le cadre d’une procédure judiciaire classique (devant le Tribunal Correctionnel).

Selon la situation, le juge ou le procureur qui statue peut décider de peines complémentaires :

  • suspension de permis,
  • annulation de permis,
  • travail d’intérêt général,
  • jour-amende,
  • interdiction de conduire,
  • stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire,
  • stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants,
  • immobilisation du véhicule.

Si le dépistage montre aussi une alcoolémie au volant, les sanctions encourues sont plus lourdes :

  • 3 ans d’emprisonnement,
  • 9 000 € d’amende,
  • retrait de 8 points sur le permis de conduire.

Drogues au volant : quels sont les effets ?

Le principal risque d’une conduite sous l’emprise de stupéfiants est la perte des réflexes, mais d’autres effets peuvent apparaître selon les drogues utilisées.

  • Le cannabis entraîne une baisse de vigilance accompagnée d’une mauvaise coordination. Cela engendre un temps de réaction diminué ainsi qu’une diminution possible des capacités visuelles et auditives.
  • La cocaïne entraîne une conduite plus agressive qui peut s’accompagner d’erreurs de jugement ou d’attention.
  • L’ecstasy provoque un état d’excitation qui confère un sentiment d’assurance et provoque souvent un comportement peu rationnel au volant.
  • Les drogues hallucinogènes comme le LSD, la mescaline ou les champignons, sont à l’origine de troubles de la perception, de confusions qui peuvent conduire à des comportements irrationnels sur la route et même des crises violentes de panique.
  • Les opiacées comme l’opium ou la morphine, engendre une diminution des réflexes, mais surtout une diminution de la notion et l’appréciation du danger ou des risques potentiels sur la route.

Ainsi, conduire sous l’emprise de stupéfiant double le risque de responsabilité dans le cadre d’un accident mortel.

À noter que les conducteurs responsables d’accidents mortels contrôlés positivement pour l’usage de stupéfiants sont majoritairement des hommes : 93 %, et des jeunes : 28 % des 18-24 ans et 37 % des 25-34 ans. (Chiffres Sécurité Routière 2017).

Contrôles de stupéfiants au volant

Les forces de l’ordre peuvent demander à tout conducteur de se soumettre à un contrôle de stupéfiants.

Le contrôle est effectué via un test salivaire ou urinaire dans les cas suivants :

  • implication dans un accident mortel ou corporel (l’analyse est systématique dans ce cas),
  • infraction caractérisée au Code de la Route,
  • s’il existe un ou plusieurs raisons de soupçonner l’usage de stupéfiants au moment d’un contrôle décidé par les forces de l’ordre, le procureur ou le préfet.

Les tests salivaires sont régis par les articles du Code de la Route relatifs aux contrôles routiers : L235-2 / R 235-3 / R 235-4 et R 235-6.

NB : le refus de se soumettre à un dépistage de stupéfiants constitue un délit qui peut être puni de 2 ans d’emprisonnement et 4 500 € d’amende (article L 235-3 du Code de la Route).

Quels sont les recours possibles en cas de sanction pour stupéfiants au volant ?

Le conducteur peut effectuer des tests sanguins par lui-même pour prouver sa bonne foi.

Cependant, tout constat de drogues dans l’organisme, suite à un contrôle routier, entraîne des sanctions, et il est très difficile, voire impossible d’obtenir une quelconque clémence, et ce, même si le conducteur a pris le volant longtemps après sa consommation.

Si toutefois, le conducteur réussit à obtenir la clémence du juge sur ce point, le délit sera malgré tout requalifié en « usage illicite de stupéfiants » car leur consommation reste interdite par la loi sur le territoire français.

Pourquoi porter une dorsale moto et comment la choisir ?

Si elle ne fait pas partie de l’équipement moto obligatoire comme le casque moto ou les gants homologués, la dorsale peut cependant sauver la vie et surtout empêcher au motard de finir sa vie en chaise roulante.

Pourquoi porter une dorsale moto ?

Pour garantir sa protection et celle du passager, l’usager de deux-roues doit se munir d’équipements de sécurité et vêtements moto. Du jeune conducteur au pilote expérimenté, tout motocycliste est soumis au risque d’accident de la route.

À moto, scooter ou mobylette, quel que soit le deux-roues, le danger d’une chute à moto reste présent. En 2018, 756 usagers de deux-roues motorisés ont perdu la vie, représentant près de 25 % des tués, pour moins de 2 % du trafic selon la Sécurité Routière.

Il faut savoir que les lésions à l’abdomen, au thorax et à la colonne vertébrale et donc la moelle épinière et le système nerveux représentent les trois quarts des blessures des usagers de deux-roues motorisés en cas d’accident.

Un blouson cuir ou une veste moto en kevlar permettent de protéger la peau des effets abrasifs d’une glissade sur bitume, mais ne protégera pas les organes en cas de chute grave ou de collision. La dorsale est donc un équipement motard essentiel pour éviter les lésions, mais aussi les risques de paralysie.

Outre la sécurité, la dorsale moto est aussi confortable et facile à porter. Avec sa courbure, elle s’adapte à la forme du dos et reste légère. Elle peut également être munie d’un système de ventilation pour atténuer la chaleur pendant l’été.

Quelle dorsale moto choisir ?

Les différents types de dorsales moto

  • La dorsale interne : il s’agit en fait d’une plaque à insérer dans la poche interne du blouson moto, prévue à cet effet. Certaines vestes peuvent être munies d’une mousse, mais qui n’assure pas une protection optimale en cas de choc. Si cette solution basique est la plus économique, le manque de protection en bas du dos est regrettable.
  • La dorsale à bretelle : munie de bretelles de serrage ajustables, cette dorsale confortable souple ou articulée s’adapte à la morphologie du motard. Elle offre l’avantage de protéger des zones supplémentaires, comme les lombaires grâce à la présence d’une ceinture abdominale.
  • Le gilet de protection avec ou sans plastron : les gilets de protection proviennent du tout-terrain. Conçus en stretch avec une coque dorsale, ces gilets s’enfilent comme un vêtement. Là encore, ces modèles se déclinent en différents types.

Certains protègent les épaules et la poitrine grâce à un plastron intégré, voire les coudes en cas de manches longues. Il suffit de mettre sa veste moto par-dessus en veillant à enlever ses protections comme les coudières qui deviendraient superflues.

Ces renforts risqueraient en plus de vous gêner pendant la conduite. Plus rare en usage routier, le gilet peut se révéler contraignant au quotidien. Veillez alors à opter pour une sous-veste conçue avec son textile haute performance aéré et respirant.

Les différents niveaux d’homologations et de protection des dorsales

La certification CE est une base. Mais il faut également vérifier que la dorsale est homologuée selon la norme européenne EN 1621-2. Elle garantit que la protection a été testée sur différents critères comme le déchirement, l’abrasion et surtout l’impact d’un choc.

Deux niveaux de protection associés à la norme EN 1621-2 sont affichés. Le niveau 1 assure la protection contre les chocs d’une force inférieure à 18 kN ; le niveau 2 assure la protection contre les chocs d’une force inférieure à 9 kN.

Vous trouverez également sur l’étiquette des lettres. « B » signifie que la dorsale protège le dos ; « BL » qu’elle assure la protection du dos et des lombaires.

Miser sur le confort pour le choix de votre dorsale

Le confort reste l’un des critères essentiels avant d’acheter une dorsale. Veillez à choisir la bonne taille, pour obtenir un maintien optimal. L’idéal est de l’essayer avec son équipement au complet : pantalon, blouson et casque, pour être sûr qu’elle ne gêne pas au niveau des cervicales ni du bas du dos.

Sachez qu’une plaque rigide sera toujours moins confortable qu’une coque articulée ou souple. Enfin, puisque vous porterez la dorsale toute l’année, veillez à ce que les matériaux assurent une excellente respirabilité. Certains modèles sont équipés de sillons pour assurer une bonne circulation de l’air. Ces détails joueront leur rôle à long terme, surtout en été.

À quel prix payer sa dorsale ?

La protection dorsale est accessible à moindre prix. Le prix moyen des plaques dorsales à intégrer dans un blouson oscille autour de 30 euros. Le prix d’une dorsale à bretelle tourne lui entre 100 et 200 euros. Quant au gilet de protection, prévoyez entre 100 et 300 euros.

Passer son permis moto accéléré : est-ce possible ?

Depuis la réforme du permis moto, les jeunes conducteurs ne peuvent plus piloter une grosse cylindrée. L’accès aux engins puissants se fait par paliers progressifs. Il est donc obligatoire de d’abord passer le permis de conduire de catégorie A2, puis, après deux ans d’expérience, passer le permis A. Pour les pilotes pressés, il existe la formation accélérée qui permet d’obtenir permis A2 en un temps record, mais la préparation à l’examen reste très intense.

Il est donc obligatoire de d’abord passer le permis de conduire de catégorie A2, puis, après deux ans d’expérience, passer le permis A. Pour les pilotes pressés, il existe la formation accélérée qui permet d’obtenir permis A2 en un temps record, mais la préparation à l’examen reste très intense.

Pourquoi passer le permis moto A2 en accéléré et comment ça marche ?

La formation traditionnelle peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. À l’inverse, le permis moto en accéléré repose sur une formation intensive qui permet un gain de temps considérable.

À chacun de cibler l’apprentissage qui lui correspond le mieux. Certains élèves ont besoin de temps pour assimiler la théorie avant de se sentir à l’aise et préfèrent pratiquer sur le long terme. D’autres préfèrent passer l’examen après une formation rapide. Le stage accéléré tombe alors à pic.

Il se déroule sur une à deux semaines et ne comprend en général que la préparation à l’examen pratique. Les candidats préparent par eux-mêmes l’épreuve théorique.

Notez que pour l’obtention de votre permis A2, il est nécessaire d’être titulaire du Code de la Route. Si vous avez besoin de le passer, comptez trois jours à une semaine de formation théorique supplémentaire, à réaliser avant le stage moto.

Les cours de conduite sont répartis sur 3 à 5 jours consécutifs, à raison de 7 à 8 heures minimum par jour pour les formations les plus intenses. Le candidat doit suivre au minimum vingt heures de leçons de conduite imposées par la loi et réparties ainsi : 8 heures sur plateau et 12 heures sur route.

L’examen du permis de conduire a lieu la semaine suivante. Chaque candidat commence par l’épreuve du plateau, qui se déroule sur une piste privée du centre de formation.

S’ensuit l’épreuve de circulation, en et hors agglomération, qui vise à évaluer la capacité à se déplacer en respectant les règles de sécurité routière, sans gêner les autres usagers de la route et de juger le niveau de vigilance du futur motard.

Les avantages du permis moto accéléré

L’avantage premier du permis moto intensif est bien sûr le gain de temps. Une formation longue peut en effet en décourager certains. D’autant que les stages classiques demandent de jongler avec son emploi du temps et de s’organiser.

Le permis accéléré lui exige de bloquer seulement une à deux semaines. Un apprentissage condensé permet aussi de progresser très rapidement et d’éviter d’oublier des éléments entre deux leçons.

Les inconvénients du permis moto accéléré

Si l’aspect intensif peut séduire certains élèves, il peut en refroidir plus d’un. En effet, ces formations rapides sont très prenantes, autant mentalement que physiquement.

Il s’agit d’assimiler un maximum d’informations en un minimum de temps. D’autre part, la formation pratique à la journée est épuisante pour le corps. Aussi, si vous souhaitez passer le code par la même occasion, il se peut que le trop-plein d’informations soit difficile à digérer.

Autre point noir : le prix. Un forfait classique coûte entre 600 et 1 000 euros. Pour le permis accéléré, comptez entre 1 300 et 1 500 euros selon l’auto-école Par ailleurs, les 20 heures de conduite minimum ne sont pas toujours suffisantes.

Il se peut que vous deviez en ajouter pour être réellement prêt le jour de l’évaluation. Et chaque heure supplémentaire augmente le tarif global.

Comment bien se préparer à passer son permis moto intensif ?

Le permis moto accéléré part souvent du principe que le candidat a déjà obtenu le Code de la Route. Si ce n’est pas le cas, passez-le rapidement avant d’entamer la formation.

Il vous faudra ensuite vous préparer à l’épreuve hors circulation qui comporte un volet théorique. Cette interrogation orale d’une dizaine de minutes en tête-à-tête avec l’inspecteur repose sur les fameuses 12 fiches du permis moto, qui brassent un large éventail de connaissances, de la sécurité à l’équipement en passant par la conscience des risques.

Révisez ces fiches tous les jours, le soir chez vous ou même dans les transports :  il ne vous sera pas demandé de restituer par cœur leur contenu. L’examinateur jugera si vous avez intégré les principes.

Bien choisir sa moto école pour passer son permis moto accéléré

Avant de se lancer dans ce marathon, il est crucial de bien choisir sa moto école. Évitez les « usines à permis », généralement chères. Choisissez une école de conduite reconnue pour son enseignement intensif de la conduite.

Vérifiez donc que l’établissement ait bien l’agrément préfectoral, qu’il fasse partie de l’Association pour la formation des motards (AFMD), ou encore des CER (Centres d’Éducation Routière) et des ECF (Écoles de Conduite Françaises).

Cela garantit que l’école répond à un cahier des charges rigoureux, à savoir que les deux-roues sont en nombre suffisant et en bon état, et qu’il y a un nombre adapté de moniteurs. Enfin, renseignez-vous sur le taux de réussite à l’examen.

Comment entretenir son équipement moto ?

Un entretien régulier est la clé pour conserver son équipement de protection le plus longtemps possible. Casque jet, gants moto ou combinaison représentent un coût. Tout motard aimerait donc leur offrir une belle longévité. Même les meilleures marques ne fabriquent pas d’accessoires moto éternels. Mais entretenir ses équipements moto correctement, c’est aussi s’assurer que les systèmes de protection restent efficaces en toute occasion.

Entretenir son casque

Casque intégral ou modulable, quel que soit le modèle, tout casque moto est conçu pour être nettoyé. Après plusieurs kilomètres sur route, entre la poussière, la pluie et les insectes, les casques de moto s’encrassent rapidement. C’est sûr, d’un point de vue esthétique, les traces sur la peinture ne sont pas idéales. Mais une visière propre est le B.a.ba de la sécurité ! Entretenir régulièrement son casque permet d’éviter que des résidus se prennent dans les prises d’air ou les joints, mais aussi que les mousses s’imprègnent de transpiration. Voici donc comment nettoyer un casque. Commencez par démonter les pièces du casque, en commençant par l’écran. En général, un mécanisme permet de déclipser facilement les articulations. Laissez-le tremper s’il est très sale avant de le laver avec du liquide vaisselle, un produit nettoyant qui a l’avantage d’être peu agressif. Pour les joints, les ventilations et les arêtes, utilisez une brosse à dents. Rincez puis laissez le casque s’égoutter. Séchez-le avec une lingette microfibre ou un chiffon doux. Pour s’assurer une meilleure visibilité, il est possible d’appliquer un traitement déperlant pour faire fuir les gouttes par temps de pluie. Nettoyez l’intérieur du casque à l’éponge humide. L’idéal est de terminer avec un produit désinfectant pour retarder l’apparition de mauvaises odeurs. Les produits solvants sont à bannir : ils risqueraient de dégrader le polystyrène, et donc la capacité d’amortissement de votre casque. Les mousses ainsi que la mentonnière en tissu peuvent se laver à la main ou en machine à 30°C, programme délicat. Contrairement aux blousons textiles, ne placez surtout pas vos mousses au sèche-linge, sans quoi, elles rétréciront à coup sûr. Une fois que tout est propre, remontez l’ensemble dans le bon ordre pour rouler en toute sécurité.

Entretenir ses vêtements moto

L’équipement motard, de la veste moto au gilet de protection, nécessite un entretien particulier selon les matériaux. Les sous-vêtements polyester et polyamide n’exigent pas le même entretien qu’un blouson en cuir. Lisez bien les étiquettes !

Blouson et pantalon moto

Le lavage dépend de la matière. Un pantalon moto en jean par exemple ne se lave pas comme un habit de ville ! Certains pantalons contiennent notamment des renforts intérieurs en kevlar. Les textiles utilisés dans la plupart des vêtements moto ne sont pas de simples tissus, mais des produits techniques. De manière générale, évitez le lavage en machine et à plus de 30 degrés, le sèche-linge et les sources directes de chaleur (radiateurs, fer à repasser, etc.) et le nettoyage à sec et /ou chimique (eau de javel). Évitez les frottements sur les membranes qui risqueraient de détériorer leur étanchéité et respirabilité. Lavez à l’eau chaude savonneuse. Si le tissu est très sale, passez-le en machine, à 30 degrés, avec une lessive pour textiles délicats – jamais d’adoucissant – vêtement retourné. Le traitement déperlant durable d’un vêtement en Gore-Tex tend à se dégrader avec l’utilisation et l’exposition à la poussière, aux détergents, aux moustiques et autres impuretés. Bien sûr, ôtez les sliders, protection dorsale, genouillères, renforts aux coudes et épaules avant le lavage. Ces protections se nettoient à la brosse ou à l’éponge.

Prendre soin de son cuir

Conservez les vêtements cuir sur un cintre pour éviter qu’ils ne se déforment, dans un endroit aéré et sec, à l’écart de toute source directe de chaleur et de lumière. Si le cuir a pris la pluie, il suffit de le laisser sécher à température ambiante. Il est recommandé d’entretenir les vêtements cuir deux à trois fois par an avec un produit nourrissant et/ou imperméabilisant spécial cuir pour éviter leur dessèchement ou craquèlement ! Une crème ou lait d’entretien permet de nourrir son cuir. Un nettoyage mensuel est conseillé. Préférez le savon simple et l’éponge : les objets abrasifs sont à proscrire. Pour les doublures, utilisez du talc pour absorber les graisses et le bicarbonate, qui est un puissant désodorisant, pour enlever l’odeur de transpiration. Ces recettes de grand-mère sont idéales aussi pour les gants moto.

Entretenir ses bottes

Pour nettoyer chaussures et bottines, prenez une éponge douce ou un chiffon, de l’eau tiède et du savon de Marseille ou du vinaigre blanc. Laissez-les sécher dans un endroit sec. Pour qu’elles gardent leur souplesse, nourrissez vos bottes moto avec un produit spécial cuir en utilisant une peau de chamois. Vous pouvez imperméabiliser vos chaussures en veillant à bien insister sur les coutures.

Entretenir son deux-roues

Prendre soin de son équipement moto va de pair avec une révision régulière de sa moto ou scooter, pour surveiller le bon état du moteur et des éléments de sécurité. Un contrôle régulier de l’état des pneus et de la pression est essentiel. Vérifiez également le kit chaîne, les plaquettes de frein et le liquide. Un coup d’œil aux feux, rétroviseurs et pot d’échappement doit être un réflexe.