Améliorer sa visibilité à moto

Optimiser sa visibilité à moto est crucial. Être en mesure de bien visualiser les autres usagers de la route et anticiper leurs réactions est essentiel. Mais il est tout aussi important d’être vu. Bon nombre d’automobilistes ne pensent pas nécessairement aux motards lorsqu’ils regardent dans leur rétroviseur.

Être visible à moto pour les autres usagers de la route

Utiliser des autocollants réfléchissants sur son casque moto

Il est obligatoire pour circuler à deux-roues d’être équipé d’un casque moto homologué : cette protection conforme à la norme NF ou ECE 22/04, 22/05 est munie de 4 stickers rétroréfléchissants : un placé devant, un derrière et un de chaque côté.

La loi va même plus loin : la norme ECE 22-05 stipule les dimensions des autocollants rétro réfléchissants. Ainsi, la surface de chaque dispositif réfléchissant doit être d’au moins 18 cm².

Dans ces 18 cm², on doit pouvoir y inscrire un cercle de 4 cm de diamètre ou un rectangle d’une surface au moins égale à 12,5 cm² et d’une largeur d’au moins 2 cm. Il n’y a pas de couleur définie précisément pour le sticker dès lors qu’il réfléchit en blanc.

Si votre casque ne répond pas à ces critères, vous vous exposez aux mêmes sanctions que si votre casque n’était pas homologué et êtes donc sujet à une amende de 90 € – majorée à 135 € – ainsi qu’un retrait de 3 points sur votre permis avec un risque d’immobilisation du véhicule.

Porter des vêtements de protection moto équipés de zones réfléchissantes

Au-delà de l’équipement moto obligatoire, il est vivement recommandé de se munir d’une combinaison ou du moins d’une veste et d’un pantalon moto pour rouler en toute sécurité. Ces blousons ou vestes vendus dans le commerce sont généralement composés de bandes fluo.

Vous pouvez cependant vous équiper d’un gilet haute visibilité. Le port du gilet jaune à moto n’est pas obligatoire : la loi impose simplement de l’avoir à portée de main en cas d’arrêt d’urgence ou stationnement dangereux. Il est toutefois conseillé de l’enfiler lorsque la visibilité à moto est mauvaise : en cas de pluie ou brouillard, ou bien la nuit, ou dans la lumière du crépuscule ou de l’aube. L’objectif principal est de rendre le conducteur le plus visible possible sur la voie afin de garantir sa sécurité.

Anticiper les comportements des autres usagers de la route

Il est toujours essentiel d’anticiper le comportement des autres conducteurs. Restez ainsi toujours visible notamment aux intersections comme au feu rouge ou au rond-point. Beaucoup d’automobilistes ne prennent pas soin d’observer leur rétroviseur et omettent l’angle mort.

Cette attitude de prudence est d’autant plus essentielle lors d’une circulation inter-files. S’il n’est pas autorisé par le Code de la route, ce mode de conduite est entré dans la norme, dans les grandes villes propices aux embouteillages de voitures.

Or, les conducteurs de véhicules à l’arrêt ou roulant à vitesse réduite dans un trafic dense et congestionné ne s’attendent pas toujours à être doublés par un deux-roues ou trois-roues. Maintenez donc une allure raisonnable en considérant que vous n’avez pas été vu !

Améliorer sa visibilité à moto

Prendre soin de la visière de son casque

Après plusieurs kilomètres sur route, les casques de moto s’encrassent rapidement. Or, une visière propre est le B.a.ba de la sécurité ! Pour bien le nettoyer, déclipsez les articulations puis laissez tremper l’écran s’il est très sale avant de le laver avec du liquide vaisselle, un produit nettoyant qui a l’avantage d’être peu agressif. Rincez puis laissez la visière s’égoutter.

Séchez-la enfin avec une lingette microfibre ou un chiffon doux. Pour s’assurer une meilleure visibilité à moto, il est possible d’appliquer un traitement déperlant pour faire fuir les gouttes par temps de pluie.

Avant l’achat du casque, pensez à privilégier un écran anti-rayures et anti-buée Pinlock qui sera pratique l’hiver et par temps de pluie. La visière solaire offre aussi un vrai confort de conduite lorsque le soleil nous fait face.

Vérifier régulièrement ses feux

Les feux servent autant à voir qu’à être vu. Avant de prendre la route, contrôlez que vos feux de position, le feu avant et le feu arrière, fonctionnent parfaitement et testez vos feux stop et vos clignotants.

Si une ampoule venait à être grillée, remplacez-la sans attendre. Pour rappel, le Code de la route impose à tous les deux-roues de circuler de jour avec les feux de croisement allumés.

Le non-respect de cette obligation est passible d’une contravention de deuxième classe, soit 35 €. Pensez également à nettoyer vos phares. C’est surtout vrai à l’avant puisqu’ils s’encrassent plus rapidement à cause de la poussière et des insectes. Un mauvais entretien entraîne une trop faible luminosité.

Comment bien choisir son antivol moto ?

Vous venez d’acheter votre moto ou scooter, reste maintenant à trouver une protection contre le vol dissuasive et adaptée à vos besoins. Voici quelques conseils pour s’y retrouver parmi tous les types d’antivols et les différentes homologations.

Les vols le plus courants de deux-roues

En 2016, 55 400 vols de motos et de scooters ont été enregistrés en France. La fréquence est plus importante pour les vols de deux-roues motorisés que pour les automobiles alors que leur parc est 8,5 fois supérieur. La plupart des vols ont lieu la nuit en milieu urbain et la majorité des cyclomoteurs volés sont stationnés sur la voie publique.

Généralement, la moto est installée sur des plateformes à roulettes de type skateboard, puis ensuite montée dans une camionnette. C’est le cas lorsque les motos ne sont pas solidement arrimées à un point fixe. L’antivol est coupé pour ensuite déplacer le deux-roues en le démarrant ou non.

C’est pourquoi il est toujours recommandé d’attacher votre moto à un point fixe, dans un endroit sécurisé et avec au minimum une alarme de détecteur de mouvement.

Les homologations et certifications des antivols moto

La présence d’un système antivol n’empêche malheureusement pas toujours un vol. En revanche, le choix d’un antivol moto n’est pas anodin car il peut représenter une condition pour souscrire une assurance moto.

Et tous les modèles ne sont pas acceptés. Certaines assurances n’acceptent pas les bloque-disques par exemple. Aussi, en cas de vol, la compagnie d’assurance ne vous versera une indemnisation uniquement si les antivols sont certifiés. Pensez donc à bien lire les clauses du contrat d’assurance et consultez la liste des dispositifs homologués et reconnus par votre assurance.

De manière générale, choisissez des dispositifs certifiés NF ou SRA. L’organisme certificateur pour antivol moto le plus connu en France est en effet l’association Sécurité et Réparations Automobiles. Sachez que la majorité des compagnies d’assurance réclame cette certification.

Il existe également l’Association française de normalisation (AFNOR), qui a signé une convention avec la FFMC (Fédération Française des Motards en Colère) pour mettre en avant une qualité supérieure. Vous retrouverez le logo « Certifié NF – recommandé par la FFMC » appliquée aux antivols mécaniques et électroniques.

Les différents types d’antivols moto

L’antivol moto de type U

C’est l’un des systèmes les plus performants dans la catégorie des antivols mécaniques, car il est plus difficile à casser ou couper et il est plus résistant au crochetage.

Il se place sur la roue avant ou arrière. Ce modèle est disponible en différentes tailles – longueur de branches, diamètre et écartement, il est donc important d’avoir sa moto à portée de main pendant l’achat de l’antivol « U ». Comptez en moyenne 40 à 140 euros.

La chaîne antivol

Légère et moins encombrante, elle a en revanche la réputation d’être plus facile à rompre qu’un « U ». C’est pourquoi elle est conseillée en complément d’un antivol « U » afin d’attacher votre deux-roues à un point fixe.

Longue et souple, la chaîne de sécurité anti vol avec cadenas a l’avantage d’être plus facile à attacher en passant sous le tablier du scooter ou de la moto et en l’attachant à un ancrage fixe. Il est conseillé d’accrocher la chaîne à la roue en veillant à enserrer au moins un bâton de jante.

Autre conseil : ne laissez pas traîner votre chaîne par terre car un coup de massue sur le sol pourrait la rompre. Le tarif d’une chaîne varie entre 50 et 250 euros.

Le bloque-disque

Ce système a pour but d’immobiliser le deux-roues par blocage sur le disque de frein. Il empêche donc la roue de tourner. Léger, pratique du fait de sa petite taille, il se range facilement sous la selle.

Attention, le bloque-roue ne sera d’aucune utilité si la moto n’est pas attachée à un ancrage fixe ! Le deux-roues peut en effet être monté dans une camionnette. Utilisez-le donc en complément d’un autre antivol moto.

Comptez un budget compris entre 20 et 100 euros. Notez qu’il existe des bloque-disques munis d’alarme de détection de mouvement, d’un prix plus élevé, comme par exemple le Watchdogs ou le XENA XX-14.

L’alarme détecteur de mouvement

Il existe différents modèles de détection. Vous pouvez opter pour un système d’alarme moto placé sous la selle, ou intégré au bloque-disque, qui se déclenchera en cas de choc ou de soulèvement du véhicule.

L’alarme antivol reste un complément à l’antivol mécanique haute résistance car seule, elle n’empêchera jamais un voleur de pousser votre moto dans une camionnette. Vous aurez le choix entre les alarmes basiques qui émettent une sirène, ou un modèle plus développé avec repérage de la moto par satellite, mais aussi un système qui engendre des coupures d’allumage. Les prix varient de 70 à 300 euros.

Les dispositifs électroniques

Les antivols ou alarmes peuvent être couplés à un téléphone pour signifier le vol au propriétaire de la moto via une application. La géolocalisation permet donc de retrouver sa moto, mais n’empêche pas le vol.

L’anti-démarrage permet lui de couper le moteur de la moto. Veillez bien à ce que le modèle d’anti-démarrage soit bien homologué lors de l’achat. Cependant, mettre hors service le système d’allumage n’est pas vraiment une protection car les voleurs organisent plus souvent un « enlèvement » de la moto, sans la démarrer.

Le gilet de protection à moto, est-ce obligatoire ?

Une chute à moto ne pardonne pas. Contrairement à l’automobiliste qui en cas d’accident est protégé par l’habitacle, le motard ne peut se reposer uniquement sur ses accessoires de protection. Alors qu’ils ne représentent que 2 % du trafic routier, les usagers de deux-roues motorisés constituent près de la moitié des personnes blessées graves et 22 % des personnes tuées, selon la Sécurité Routière.

Rouler avec un équipement moto adapté est la clé pour réduire le risque de blessures. Pour aller plus loin, les éléments issus de la compétition apportent une plus grande sécurité. À l’origine, le gilet moto est en effet un équipement moto cross que les motards ont eu la bonne idée d’emprunter aux amateurs de tout-terrain. 

Est-ce que le gilet protection est obligatoire à moto ? 

La loi n’oblige pas à s’équiper d’un gilet protecteur. L’équipement moto obligatoire comprend uniquement les gants homologués et le casque moto.

Cependant, tout usager est invité à investir également dans des bottes moto ou chaussures montantes et dans une combinaison moto, une alternative plus sécurisante au blouson cuir et pantalon moto. 

En effet, en cas de choc ou de glissade, sans vêtements adaptés, les risques de fractures, mais aussi graves brûlures par abrasion, puis de lésions neurologiques à long terme, sont élevés.

Pour protéger leur dos, les vertèbres et cervicales, les motards peuvent s’équiper d’un blouson moto ou d’une veste kevlar. Avec un blouson épais, le facteur de protection s’élève à 93 % pour les motocyclistes.

L’idéal est d’opter pour un modèle renforcé aux coudes et aux épaules et idéalement muni d’une protection dorsale. Pour plus de confort, on mise sur les vestes imperméabilisées et équipées d’une doublure amovible matelassée pour une meilleure protection froid.

Les vestes des marques Bering, Dainese ou Alpinestars sont conçues en matière respirante comme le Gore-Tex® pour un excellent confort. 

Mais toutes les vestes ne sont pas aussi bien équipées, notamment le blouson vintage qui offre un style motard, mais pas nécessairement la sécurité espérée. D’où l’intérêt du gilet protection. 

Les différents types de gilets de protection 

Le gilet de protection renforcé 

Cette combinaison est dotée de coques thermoformées au niveau des articulations épaules et coudes. Certains modèles laissent la possibilité d’ajouter une protection dorsale et pectorale qui protégera les côtes et la colonne vertébrale.

Des renforts sont greffés au niveau des hanches et des fesses pour protéger la ceinture lombaire. Le gilet protection moto se porte sous une veste et reste recommandé surtout si l’on pratique du off road (cross, enduro) avec un trail par exemple. 

Il existe différents niveaux d’homologation. Pour une protection optimale, misez sur un modèle certifié de la norme EN 13 595. Pour l’équipement cross, misez sur la ceinture lombaire et le plastron.

Le dos est une zone extrêmement sensible qu’il est possible de sécuriser grâce à la protection dorsale. Cet équipement motard doit répondre à la norme EN 1621-3. Enfin, la certification EN 1621-1 signifie que les coques ont été testées dans un laboratoire certifié. 

Le gilet airbag 

Les liaisons au thorax et à l’abdomen peuvent être fatales, notamment lorsque le motard chute et heurte un obstacle comme un véhicule ou une barrière de sécurité.

La veste airbag moto garantit une protection optimale, en protégeant le ventre, les organes vitaux, les clavicules, la nuque et la colonne vertébrale. Cette veste, dont le coût s’élève entre 300 et 800 euros, peut vous sauver la vie. 

La conformité des gilets airbag moto est contrôlée par plusieurs organismes. Tout d’abord, le marquage CE détermine si votre équipement est bien un équipement de protection individuelle (EPI).

Vient ensuite le CRITT qui homologue les protections d’airbag selon deux critères : la vitesse de détection, d’activation et de gonflage du système, qui doit être inférieure à 200 ms ; puis l’obtention d’un niveau minimal de pression d’air à l’intérieur du gilet.

L’organisme de certification SRA intervient ensuite pour noter les gilets airbag selon leur vitesse de déclenchement, avec un système d’étoiles. 

Le gilet airbag filaire 

Les airbags filaires fonctionnent grâce à un câble relié du gilet à la moto. Le déclenchement se fait à la rupture du câble lors d’un accident. 

Le gilet airbag autonome 

Les airbags électroniques sont les plus avancés technologiquement. Sans boîtier ni fil, ils comprennent l’accéléromètre, le gyroscope, la batterie, etc. Leur technologie poussée leur permet de détecter très rapidement le choc et d’être gonflé en un temps record. 

Le gilet airbag radiocommandé 

Ce gilet protection sans fil possède des capteurs reliés à un boîtier électronique, qu’il faudra installer sur la moto et alimenter en piles. Les capteurs sont à placer à des endroits stratégiques sur la moto, selon le constructeur ; par exemple sous la selle pour détecter une chute, et sur la fourche pour détecter un choc. 

Le gilet airbag et les assurances moto 

Renseignez-vous auprès de votre assurance moto. La plupart des compagnies proposent en effet des réductions permettant aux assurés de s’équiper de cette veste moto à prix réduit, notamment pour les jeunes conducteurs, voire de la remplacer en cas de déclenchement.

Quel permis passer pour conduire un scooter à 3 roues ?

Les scooters trois-roues sont de plus en plus présents dans nos villes. Aussi mobile qu’une motocyclette et presque aussi confortable et stable qu’une voiture, ce type d’engin connaît un essor grandissant. Vous vous demandez quel permis est nécessaire pour conduire un scooter trois roues ? On vous explique tout.

Les différentes catégories de scooter à 3 roues existantes

  • Le véhicule de catégorie L2e : Il s’agit d’un tricycle de moins de 50 cm3, ou d’une puissance maximale de 4 kW pour le scooter électrique ; et qui ne dépasse pas 45 km/h de vitesse.
  • Le véhicule de catégorie L5e : ce scooter à trois roues, dont le poids à vide est inférieur à 1000 kg, est équipé d’un moteur d’une cylindrée supérieure à 50cm3 dont la puissance est de 15 kW maximum, soit 20 chevaux. Ces types de tricycles ne sont pas autorisés sur l’autoroute, selon l’article R421-2 du Code de la Route. En revanche, le maxi scooter équipé d’une cylindrée de 125 cm3 ou plus dont la puissance excède 15 kW, donc 20 CV, n’a pas de restriction !

Le scooter à trois roues : un véritable succès

Ces engins motorisés connaissent un essor dans les grandes villes depuis plusieurs années. Il séduit les motards expérimentés comme les novices, car son ergonomie plus sécurisante rassure.

Le scooter trois-roues assure en effet une stabilité agréable. Il faut dire que le 3-roues affiche un poids imposant avec un minimum de 220kg. Un avantage lorsqu’il s’agit d’emprunter une chaussée en mauvais état : le scooter absorbe trous et nids de poule en conservant une faible prise au vent.

En revanche, sa masse réduit la maniabilité de l’engin. Les motards habitués à rouler avec un deux-roues et à se faufiler entre les lignes de voitures seront surpris au départ.

Côté confort, le pilote est mieux installé que sur un deux-roues classique : sa selle large assure une assise optimale. Aussi, avec le système de blocage des roues, il n’est plus utile de poser le pied à terre à chaque feu rouge. Le système « roll block » dont sont équipés ces véhicules permet aussi un stationnement sans béquille.

Aussi le système de freinage est plus performant : avec une distance de freinage inférieure de 20 % par rapport à celle d’une moto traditionnelle, le scooter à trois roues permet un arrêt plus rapide.

En revanche, l’inconvénient majeur repose sur le coût. Le prix d’achat d’un scooter à trois roues est en moyenne de 4 000 euros pour un modèle d’entrée de gamme, en 125 cm³.

Il faudra ensuite aussi prévoir un budget pour l’assurance du scooter. Si les statistiques des accidents de scooter à trois roues sont faibles, ces véhicules attirent malheureusement la convoitise. La prime d’assurance scooter est donc généralement élevée. Enfin, toujours à cause de son poids, le scooter 3-roues affiche une consommation de carburant plus importante qu’un scooter classique.

Quel permis faut-il avoir pour conduire un scooter à trois roues ?

Tout dépend de la puissance du véhicule. Un scooter trois roues peut être piloté par un titulaire du permis A2 ou permis A, mais le permis moto n’est pas nécessairement obligatoire pour piloter un tricycle.

Il est possible, en France, en effet de conduire un scooter 3 roues de catégorie L5e avec le permis B sous certaines conditions. Vous devrez d’abord être titulaire du permis auto depuis au moins deux ans, être âgé de plus de 21 ans et avoir suivi une formation pratique.

Vous pouvez suivre une formation obligatoire dès le mois avant la date anniversaire des 2 ans d’obtention du permis B. Ce stage permis d’une durée de 7 heures, comprend une partie théorique, un apprentissage hors circulation et enfin une mise en situation en circulation, en et hors agglomération. En cas d’invalidation ou d’annulation du permis de conduire, le bénéfice de la formation reste acquis.

Notez que vous êtes exempté de suivre cette formation si vous avez obtenu votre permis B avant le 1er mars 1980 ou si vous avez conduit et assuré un scooter à 3 roues au cours des 5 années avant 2011.

En revanche, pour piloter un véhicule dont la puissance est supérieure à 15 kW (20 ch), les jeunes conducteurs détenteurs du permis de catégorie A2 devront attendre les deux ans d’expérience minimum et suivre une formation obligatoire pour obtenir le permis A qui donne, lui, accès aux grosses cylindrées. 

Les véhicules 3 roues spécifiques

Avant d’acheter un scooter 3 roues, cernez bien vos besoins. En 2017, parmi les modèles les mieux vendus arrivent en tête l’incontournable scooter Piaggio MP3 500cm3 ainsi que le Peugeot Metropolis 400cm3 ou le Yamaha Tricity 125cc. Le constructeur Can-Am a lancé sur le marché le Spyder F3 doté d’un 1330 cm3 accessible avec le permis voiture.

Le Yamaha Niken (847 cm3), réservé aux permis A, offre une belle ergonomie avec un guidon bas, une selle large et des suspensions Kayaba qui offrent une grande capacité d’amortissement. Hors du commun, le Polaris Slingshot est un tricycle sportif doté d’une unique roue arrière, reliée à un bras oscillant en aluminium. Comptez tout de même 30 000 € pour ce roadster atypique.

Qu’est-ce qu’une annulation de permis ?

L’annulation de permis intervient suite à une décision judiciaire dans le cadre d’une infraction grave sur la route. Elle consiste en l’annulation du droit de conduire tout véhicule pour lequel un permis est nécessaire. En cas d’annulation de son permis, un conducteur ne peut repasser le permis qu’après un certain délai.

Dans quels cas risque-t-on une annulation de permis ?

L’annulation de permis est décidée par un juge dans le cas d’infractions caractérisées en délits, à savoir :

  • délit de fuite
  • refus d’obtempérer
  • homicide involontaire
  • conduite sans permis suite à une suspension de permis de conduire
  • dépassement de la limite de vitesse de plus de 50 km/h
  • conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants
  • la récidive d’un délit routier (dans ce cas l’annulation est automatique)

Comment se passe l’annulation de permis ?

En général, les forces de l’ordre qui constatent l’infraction procèdent à la rétention du permis pour une période maximum de 72h. Ce retrait de permis est suivi d’une suspension du permis sur décision du préfet jusqu’au passage du conducteur devant le tribunal correctionnel.

Le contrevenant est convoqué devant le Tribunal dans un délai de 4 mois suite à cette suspension. C’est le juge qui décidera de l’annulation du permis et du délai avant de pouvoir repasser le permis de conduire en plus des peines principales pouvant aller de l’amende à l’emprisonnement selon les conditions de l’infraction. D’autres peines complémentaires peuvent aussi être prononcées.

En cas de délit grave, le conducteur peut passer devant le tribunal en comparution immédiate. Si le juge statue en faveur d’une annulation du permis, ce dernier peut être annulé immédiatement ou dans les 24 heures qui suivent.

Dans tous les cas, aucun permis blanc n’est envisageable, pas plus que d’effectuer un stage de récupération de points.

Mais cette décision peut être contestée dans un délai de 10 jours en faisant appel de la décision.

Si le conducteur en faute plaide coupable, il peut alors être présenté directement devant le procureur de la République dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), qui statuera directement sur la sanction.

NB : un préfet peut aussi décider de l’annulation du permis de conduire pour un délai de son choix, dans le cas où un conducteur est déclaré inapte à la conduite par un médecin. Le conducteur peut faire appel de cette sanction auprès du tribunal.

Quand et comment repasser le permis de conduire suite à une annulation ?

Le juge statue sur les peines du conducteur selon ce que prévoient les règles de procédures en matière de délit routier et son appréciation de la situation. Il va donc statuer aussi sur les conditions de l’annulation du permis de conduire et notamment le délai avant de pouvoir repasser le permis de conduire.

Le juge assortit l’annulation du permis en général d’une période de 6 mois à 3 ans sans pouvoir repasser le permis de conduire, mais celle-ci peut aller jusqu’à 10 ans, s’il l’estime nécessaire.

À la fin de la période d’annulation, le contrevenant peut de nouveau se présenter pour passer l’examen du permis de conduire à la condition d’avoir préalablement effectué une visite médicale ainsi qu’un test psychotechnique.

La visite médicale

Elle doit être effectuée auprès d’un médecin agréé dont on peut trouver les coordonnées auprès de la Préfecture du département.

Cette visite est notamment imposée en cas de délit lié à la consommation d’alcool ou de stupéfiants. Son coût peut aller de 36 à 50 €, à la charge du conducteur.

Le test psychotechnique

L’examen consiste à évaluer la vigilance et les réflexes du conducteur ainsi que son aptitude à analyser son environnement et ses capacités pour la conduite.

Un examen qui dure 1 heure et coûte entre 80 et 140 €, à la charge du conducteur.

Repasser le permis de conduire

Pour une durée d’annulation inférieure à 1 an 

  • Si le permis a été obtenu il y a moins de 3 ans (permis probatoire) : les examens du code et la conduite doivent être repassés.
  • Si le permis a été obtenu il y a plus de 3 ans : seul le code de la route doit être repassé, si le conducteur s’inscrit à l’examen dans un délai de 9 mois suite à l’annulation. Passé ce délai, le code et la conduite devront être passés.

Ceci n’est pas applicable pour les récidivistes et les annulations de permis automatiques.

Pour une durée d’annulation supérieure à 1 an 

Quel que soit le statut du permis avant annulation (probatoire ou pas), le conducteur devra repasser les 2 examens : code de la route et conduite.

Le conducteur qui récupère son permis après avoir repassé les 2 examens est titulaire d’un permis probatoire, quelle qu’était sa situation avant l’annulation du permis.

Et si vous décidez de conduire avec un permis annulé ?

L’article 224-16 du Code de la Route prévoit que toute personne conduisant un véhicule nécessitant un permis alors qu’elle fait l’objet d’une rétention, suspension, annulation ou interdiction de permis de conduire risque 2 ans d’emprisonnement et une amende de 4 500 €.

Comment contester une amende ?

Vous avez reçu une amende forfaitaire et vous n’êtes pas d’accord avec celle-ci ?

Les modalités pour contester une amende sont prévues par les articles 529-10 et 530 du Code de Procédure Pénale selon le type d’amende : contrôle automatique ou amende électronique.

Sachez néanmoins que les contestations qui aboutissent sont rares : elles doivent non seulement être justifiées, mais respecter aussi scrupuleusement la procédure établie par le Code de Procédure Pénale.

La contestation est portée auprès de l’Officier du Ministère Public (OMP) par courrier ou de manière dématérialisée via le site de l’ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions).

Dans quels cas contester une amende ?

Vous ne pouvez pas contester une amende sous n’importe quel prétexte. La loi prévoit 3 situations qui peuvent justifier une contestation.

CAS N°1 : le véhicule a été volé au moment de l’infraction ou ça n’était pas votre véhicule.

Votre véhicule a été volé, détruit, cédé ou vendu ou vos plaques ont été usurpées.

CAS N°2 : vous souhaitez désigner un autre conducteur ou vous souhaitez vous désigner comme conducteur.

Au moment de l’infraction vous aviez prêté ou loué votre véhicule à une autre personne. Ce cas de contestation concerne aussi les représentants légaux de personnes morales (entreprises ou associations par exemple) qui doivent désigner le conducteur à l’origine de l’infraction, car il conduisant le véhicule immatriculé au nom de la personne morale.

  • CAS N°3 : vous n’êtes pas d’accord avec cette infraction

Ce cas regroupe toutes les autres raisons de contestation. Dans ce cas, il vous faudra justifier votre contestation sur papier libre en détaillant vos raisons et apportant les justificatifs nécessaires.

Les modalités de contestation

Dans le cas où vous estimez que votre amende n’est pas justifiée, vous pouvez :

  • vous rendre sur le site de l’ANTAI puis suivre la procédure étape par étape. Vous devrez préciser le numéro de l’avis de contravention qui se trouve en haut à gauche de celle-ci ainsi que votre nom de famille ou raison sociale, la date de l’avis et le numéro d’immatriculation concerné.
  • OU vous pouvez remplir le formulaire joint : requête en exonération (bleu) joint à l’avis de contravention ou formulaire de réclamation (gris) joint à l’amende forfaitaire majorée. Dans ce cas, il vous faudra envoyer votre courrier par voie postale (aves les justificatifs nécessaires) à l’adresse : Officier du Ministère Public – Contrôle Automatisé – 35911 RENNES Cedex 9.

Deux types de contestations sont possibles :

  • la demande en exonération : parce que vous n’êtes pas l’auteur de l’infraction.
  • la contestation de l’infraction en elle-même : vous affirmez ne pas avoir commis d’infraction.

Dans ce second cas, il vous faudra payer une consignation en même temps que vous formulerez votre contestation. Cette consignation s’élève à 68 € et votre contestation ne sera prise en compte que sous cette condition.

Que vous contestiez par papier ou en ligne, voici ce qu’il vous faudra préciser.

1. Cocher la case « ne reconnaît pas l’infraction ».

2. Sélectionner le cas qui vous concerne et vous munir des pièces nécessaires à sa justification :

  • CAS N°1 : véhicule volé ou ça n’est pas le vôtre.
  1. cocher cas n°1,
  2. joindre l’original de la contravention
  3. joindre les pièces justificatives nécessaires : dépôts de plaine, certificat de cession ou prise en charge pour destruction.
  • CAS N° 2 : vous ne conduisiez pas le véhicule.
  1. cocher cas n°2,
  2. joindre l’original de la contravention,
  3. désigner le conducteur, auteur de l’infraction.                     
  • CAS N°3 : vous contestez le constat d’infraction
  1. cocher cas n°3,
  2. motiver la demande en précisant les faits,
  3. s’acquitter de la consignation.

Toute contestation non justifiée sera considérée comme irrecevable et la consignation sera débitée.

Dans tous les cas : datez et signez l’avis de contestation.

Que ne faut-il pas faire lorsque l’on conteste une infraction ?

  • Payer la contravention : payer son amende revient à l’accepter. Si vous portez la réclamation après avoir payé l’amende, celle-ci sera forcément rejetée et vous perdrez vos points. La consignation n’est pas une amende, si on vous demande de la payer dans certains cas, vous devez le faire, car elle est nécessaire à la prise en compte de votre demande. Payer la consignation n’est pas reconnaître l’infraction et n’engendrera pas de perte de points.
  • Contester une amende pour contester : être sûr de soi et de ses arguments. En cas de contestation non justifiée, vous risquez d’avoir à régler une amende majorée ou de faire l’objet de peines complémentaires.

Délais de contestation de l’amende

Le délai de contestation doit être respecté pour que votre demande soit recevable. La contestation doit ainsi être effectuée dans le cadre du délai de paiement de votre contravention.

  • 45 jours pour l’avis de contravention
  • 3 mois pour l’amende majorée
  • 1 mois si l’amende vient d’un pays étranger.

La contestation dans le cadre d’une amende forfaitaire délictuelle

Il est aussi possible de contester une amende délictuelle, mais cette contestation sera suivie par le Procureur de la République.

Dans cette situation aussi, l’amende peut être contestée selon 3 cas.

  • CAS N°1 : vous étiez détenteur du permis de conduire ou votre véhicule était bien assuré au moment de l’infraction.
  1. cocher cas n°1,
  2. joindre une copie de permis en cours de validité ou l’attestation d’assurance,
  3. s’acquitter de la consignation.
  • CAS N°2 : vous êtes victime d’usurpation d’identité.
  1. cocher cas n°2,
  2. joindre une copie du récépissé de dépôt de plainte.
  • CAS N°3 : vous souhaitez contester les motifs de cette contravention
  1. cocher cas n°3,
  2. joindre toute pièce justificative,
  3. s’acquitter de la consignation.

La contestation ne sera recevable que si la consignation est versée pour les cas 1 & 3 : 500 € pour le délit de conduite sans assurance, 800 € pour conduite sans permis ou de la mauvaise catégorie.

Les suites d’une contestation de contravention

Dans le cas où la contestation est recevable, l’OMP peut classer la contravention sans suite et vous serez remboursé de votre consignation.

Dans le cas où il estime que la contestation n’est pas fondée, il peut décider de vous poursuivre devant le juge de proximité. Vous pouvez être relaxé ou être dans l’obligation de vous acquitter de l’amende ou de payer une amende majorée voire faire l’objet de peines complémentaires.

Dans le cas de l’amende forfaitaire délictuelle, la contestation est traitée par le service de traitement des amendes. Si elle est jugée recevable, elle est transmise au Procureur de la République qui peut décider de classer la contravention sans suite ou de saisir le tribunal correctionnel (s’il l’estime mal fondée). Dans ce dernier cas, vous risquez des peines complémentaires pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement.

Comment mettre son véhicule à la casse ?

Il est impossible en France de se débarrasser de son véhicule n’importe où et n’importe comment quand on n’en veut plus. Tout véhicule abandonné fera l’objet d’une contravention. Pour vous séparer de votre véhicule, il vous faudra nécessairement passer par un professionnel et la case casse est obligatoire.

Pourquoi mettre son véhicule à la casse ?

Un véhicule est en général bon pour la casse quand il est en fin de vie ou que les réparations deviennent trop coûteuses par rapport à un véhicule neuf.

L’article R543-162 du Code de l’Environnement prévoit que si l’on souhaite se débarrasser d’un véhicule, celui-ci doit être détruit par des démolisseurs agréés.

Cela s’explique par le fait que les véhicules représentent des déchets dangereux qui doivent être traités dans un environnement sécurisé : l’huile de moteur, les liquides de frein ou refroidisseur représentent notamment des dangers potentiels.

Le non-respect de cette obligation de passer par un professionnel expose le contrevenant à 75 000 € d’amende et 2 ans de prison.

La casse choisie doit bien être agréée par l’Etat, on parle de centre VHU. Vous pouvez trouver une liste de ces centres en préfectures ou sur le site de l’ANTS.

Un repreneur peut être une solution selon l’état du véhicule, mais les centres VHU ne peuvent en aucun cas vous rémunérer pour votre véhicule.

Enfin, un ferrailleur, n’est pas un centre agréé, car il n’est pas en mesure de gérer les déchets polluants.

Quelle démarche pour une mise en casse ?

Au moment de la mise en casse, vous allez devoir fournir plusieurs documents aux centres agréés, assurez-vous en amont d’être en règle.

  • Le certificat d’immatriculation du véhicule : il devra faire mention de « cédé le ou vendu le … pour destruction » avec la signature du propriétaire du véhicule.
  • Un certificat de non-gage de moins de 15 jours.
  • Le formulaire CERFA n°15776*01 complété avec les coordonnées du centre choisi.
  • En cas de perte ou de vol de la carte grise, il vous faudra fournir la déclaration de vol ou de perte.
  • En cas de véhicule endommagé : prévoir l’avis de retrait de carte grise effectué par les forces de l’ordre ou l’attestation de remise effectuée par la préfecture.
  • Si le véhicule ne fait plus l’objet d’une carte grise (plus de 30 ans) : apporter un document qui certifie que vous en êtes le propriétaire.

Le centre VHU a l’obligation de fournir un récépissé de prise en charge au propriétaire du véhicule au moment du dépôt de celui-ci afin de permettre l’annulation de l’immatriculation du véhicule.

Combien coûte la mise en casse d’un véhicule ?

Si le démolisseur ne peut vous payer pour reprendre votre véhicule, à l’inverse, déposer votre véhicule est gratuit. Cela ne vous coûtera rien si le véhicule est complet avec moteur, radiateur, pot etc.

Même s’il n’est plus en état de rouler, sa prise en charge est gratuite, il vous faudra néanmoins payer son remorquage, autour de 50 € en moyenne.

Mieux encore, vous pouvez parfois bénéficier d’une prime à la casse selon certaines conditions pour certains types de véhicules moyennant l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion.

Une fois le véhicule pris en charge, certaines pièces peuvent être récupérées puis il est broyé afin de séparer les matériaux. Ceux-ci seront ensuite triés et recyclés pour fabriquer de nouveaux produits.

Les différents types de radars

Le territoire français compte pas moins de 4 700 radars sur ses routes. Une surveillance de la vitesse nécessaire afin de protéger les usagers et garantir une certaine sécurité sur nos routes.

À l’approche des vacances d’été, alors que les Français sont toujours plus nombreux à adopter la voiture pour se rendre sur leurs lieux de vacances, voici un rappel détaillé des radars qu’il est possible de croiser.

Radars fixes

Ce sont les radars que l’on repère le plus facilement. Implantés sur les bords de routes, ces radars se déclenchent automatiquement quand ils détectent un véhicule qui roule au-delà de la limite de vitesse autorisée.

 Radar classique ou double sens

Ce sont les premiers à avoir été installés sur nos routes. Dans un sens ou à double sens, ce sont ceux que l’on détecte le plus facilement sur le bord de la route dans leurs boîtes grises.

Ils sont toujours signalés en amont et généralement déployés dans des zones accidentogènes ou sur des axes très fréquentés afin de faire baisser la vitesse.

Radar discriminant

Moins nombreux sur les routes, les radars discriminants sont capables de faire la différence entre les types de véhicules.

Sur un cliché avec plusieurs véhicules, ils sont en mesure de déterminer lequel est en excès de vitesse.

Comme les radars classiques, ils sont signalés par un panneau en amont.

Radar tronçon

Appelé aussi radar vitesse moyenne, le radar tronçon est composé de 2 caméras et lecteurs de plaques disposés à 2 points de contrôle. Le radar calcule ainsi la vitesse moyenne d’un véhicule qui roule sur le tronçon entre les 2 points de contrôle.

L’infraction ne peut être constatée qu’au franchissement du deuxième point. Il est aussi toujours signalé par un panneau en amont.

Ces 3 radars offrent une marge d’erreur de 5 km/h en-dessous de 100km/h et 5 % de la vitesse constatée au-dessus de 100 km/h.

Radars mobiles

Ces radars sont embarqués dans un véhicule de contrôle et utilisés par des agents assermentés.

Radar embarqué

Ce dispositif est installé dans un véhicule qui stationne sur le bord de la route selon les directives du préfet de département. L’infraction est ainsi directement constatée par les forces de l’ordre.

Contrairement aux radars fixes, ce type de radar n’est pas indiqué par une signalisation.

Comme les dispositifs de contrôle fixes, il offre une marge d’erreur de 5 km/h en-dessous de 100km/h et 5 % de la vitesses constatée au-dessus de 100 km/h.

Radar nouvelle génération

Présents dans des véhicules banalisés conduits par les forces de l’ordre ou des sociétés privées, ces radars roulent avec vous sur les routes !

Comme pour le dispositif embarqué, le préfet du département décide de sa zone d’intervention en fonction de la dangerosité d’une route ou de la densité du trafic sur certains secteurs.

Là aussi, le conducteur n’est pas averti de sa présence et le flash est infrarouge donc non-visible par les conducteurs.

Sa marge d’erreur est un peu plus importante : 10 km/h au-dessous de 100 km/h et 10 % au-dessus de 100 km/h.

D’autres types de radars

En plus des dispositifs fixes et mobiles, il existe d’autres radars pour des usages précis.

Radar feu rouge

Il permet de caractériser le franchissement d’un feu rouge. Il prend 2 clichés : le premier au franchissement de la ligne de feu et le second si le véhicule continue d’avancer.

Si le véhicule franchit la ligne mais s’arrête, cela ne donnera pas lieu à une contravention. C’est le 2ème cliché qui caractérise l’infraction.

Sa présence n’est pas indiquée.

Radar passage à niveau

Il se déclenche lorsqu’un véhicule franchit le passage à niveau alors que les feux clignotent. Comme pour le radar de feu, il prend 2 clichés : le premier au franchissement et le second si le véhicule continue sa route.

Comme pour le radar de feu, c’est le 2ème cliché qui caractérise l’infraction.

Aucune signalisation n’indique sa présence.

Radar de stop

Grâce à une caméra et un lecteur de plaque, le dispositif détecte les véhicules ne marquant pas l’arrêt à un stop et transmet les clichés aux autorités pour contravention. Les automobilistes ne sont pas avertis de sa présence.

Radar tourelle

En service depuis 2018, ce radar haut de 4 mètres peut être déplacé dans 5 cabines différentes. Il sert au contrôle de vitesse en scannant jusqu’à 126 véhicules sur 5 voies sur une portée de 100 mètres dans les 2 sens.

Il peut aussi contrôler d’autres infractions comme le franchissement de feu rouge, le non-respect des distances de sécurité ou le dépassement par la droite ou encore le téléphone au volant ou le non-port de la ceinture. L’Etat prévoit de déployer plus de 1 200 radars de ce type à l’horizon 2024.

Radar chantier

Ils ont pour but de forcer les automobilistes à ralentir aux abords des chantiers afin de protéger le personnel qui travaille sur les routes. Ce radar est semi-fixe et installé en bord de route.

Il contrôle la vitesse dans les 2 sens et est signalé par un panneau en amont.

Radar Pédagogique

Installés dans des zones estimées dangereuses, les radars pédagogiques informent les conducteurs sur leur vitesse.

En général, quand la vitesse autorisée est dépassée un message informe le conducteur qu’il roule trop vite. Aucune sanction n’est donnée, il ne s’agit que de faire prendre conscience aux usagers de la route de leurs comportements.

Radars : combien de points je risque de perdre ?

En cas d’excès de vitesse

Excès de vitesse Amende forfaitaire Retrait de points
Inférieur à 20 km/h
  • 135 € en agglomération
  • 68 € hors agglomération
1 point
Inférieur à 30 km/h 135 € 2 points
Inférieur à 40 km/h 135 € 3 points
Inférieur à 50 km/h 135 € 4 points

Autres infractions contrôlées par les radars

Infractions Amende forfaitaire Retrait de points
Feu rouge 135 € 4 points
Non-respect du stop 135 € 4 points
Franchissement de passage à niveau 135 € 4 points
Téléphone au volant 135 € 3 points
Non-port de la ceinture de sécurité 135 € 3 points

Ces infractions s’accompagnent aussi d’une amende forfaitaire en fonction de la classe de la contravention associée.

Récupérer des points sur son permis moto A2 et A

Après l’obtention du permis de conduire, rien n’est acquis ad vitam æternam ! Depuis l’instauration du système de permis à points en 1992, le conducteur est doté d’un capital maximal de 12 points.

Dans le but de le responsabiliser, au départ, le titulaire du permis dispose seulement de 6 points. Évidemment, ce nombre de points réduit automatiquement si vous commettez une infraction au Code de la route. La Sécurité routière a répertorié les entorses les plus communes que l’on retrouve dans ce guide des infractions au code de la route à moto.

Comment connaître le solde de point sur votre permis moto ?

Que l’on possède d’un permis B (voiture) ou A2 (jeune conducteur moto) ou A, il convient déjà de déterminer le nombre de points disponible sur son permis. Pour rappel, une infraction commise à deux-roues qui entraînerait un retrait de point(s), sera effective sur l’ensemble des permis.

Par exemple, un automobiliste arrêté pour non-port de la ceinture de sécurité sera sanctionné par une contravention de 4e classe, à savoir, une amende forfaitaire de 135 € et un retrait de trois points. Ce retrait sera enregistré sur le permis moto s’il en est également titulaire.

Le solde de points, autrement dit, le décompte du retrait de vos infractions, figure sur le Fichier National du Permis de Conduire.

Depuis 2015, votre solde est consultable en ligne sur le service telepoints au moyen de vos codes d’accès. La perte de points intervient après paiement de l’amende, émission du titre de l’amende majorée ou expiration du délai de recours en cas de jugement.

Par ailleurs, en cas d’infraction, le Ministère de l’Intérieur vous informe du nombre de points perdus et de votre solde par lettre simple si vous avez perdu une partie de vos points :

  • en cas de contrôle de radar automatisé, à l’adresse mentionnée sur la carte grise.
  • en cas de contrôle par les forces de l’ordre, à l’adresse que vous leur indiquez.

Notez que l’adresse indiquée sur votre carte grise doit être valide. Pensez à la modifier en cas de déménagement. Si vous avez un permis probatoire, en cas d’infraction entraînant le retrait d’au moins 3 points, vous en êtes informé par courrier recommandé avec accusé de réception.

Enfin, la perte de tous vos points entraîne l’invalidation du permis de conduire. Vous devrez le restituer à la préfecture de votre département sous 10 jours.

Comment récupérer des points sur son permis de conduire ?

Attendre la reconstitution automatique de son solde de points

Plusieurs solutions s’offrent aux titulaires d’un permis qui auraient commis un délit. Il est possible d’attendre la récupération automatique, mais tout dépend de la gravité de l’infraction.

Pour le retrait d’un point, le délai de récupération est de six mois, sans autre infraction durant cette période.

Pour les infractions de 2e et 3e classe, il est possible de récupérer des points après deux ans ; et au bout de trois ans pour les infractions de 4e et 5e classe si aucune infraction n’est commise durant cette période. Retrouvez le barème des infractions au code de la route.

Les récupérations de points sont différentes pour les jeunes conducteurs en période probatoire, ce laps de temps de trois ans après obtention du permis (deux ans pour les personnes ayant fait la conduite accompagnée ou ayant effectué la formation post-permis).

Les apprentis conducteurs peuvent perdre des points pendant la période probatoire. Si le conducteur perd la totalité de ses points, le permis est invalidé et le droit de conduire lui est retiré pendant six mois.

Si le conducteur perd 3 points ou plus (mais pas la totalité), il doit suivre obligatoirement un stage de sensibilisation à la sécurité routière dans les quatre mois qui suivent le moment où il a été informé de la perte des points par la lettre 48N. Le stage obligatoire en permis probatoire permet de récupérer des points dans la limite du capital points disponible.

Réaliser un stage de récupération de points

Effectuer un stage, d’une durée de deux jours, permet de récupérer des points : jusqu’à 4 points dans la limite des 12 points maximum du permis.

Le stage volontaire, proposé par le procureur de la République pour éviter une peine, ou le stage obligatoire, imposé par le juge comme peine complémentaire à une autre sanction (amende, suspension du permis, etc.) ont le même contenu. Un stage volontaire permet de récupérer des points (4 points maximums) dans la limite du capital points disponible.

Ils comprennent des études de cas d’accidents, un exposé sur les lois physiques et leurs conséquences sur les véhicules et leur conduite, un questionnaire d’auto-évaluation. Le stage est assuré par un expert en sécurité routière et un psychologue.

Dans tous les cas, les frais sont à votre charge, entre 110 et 260 euros selon les centres. Les points sont effectifs en date de valeur dès le lendemain du stage. Vous pouvez faire un stage maximum par an.

Comment ne pas perdre de points sur son permis moto

Le conseil peut paraître banal mais seule une conduite responsable évitera la répression. Si les pilotes de moto veulent profiter de la puissance de leur deux-roues, mieux vaut opter pour des stages de pilotage moto sur circuit. Une piste sécurisée est idéale pour la conduite sportive.

C’est aussi l’occasion de se perfectionner, en apprenant à rouler à haute vitesse, à bien freiner, ou appréhender ses virages.

Comment choisir sa moto lorsque l’on est jeune permis ?

Vous venez de passer le permis A2 et vous cherchez à acheter une moto ? Depuis le système de nouveau permis, la législation française limite la puissance des deux-roues pour un jeune permis. Pour bien choisir sa première moto, plusieurs critères sont à prendre en compte.

La moto du jeune permis ne devra pas dépasser 47,5 ch

Pour rappel, depuis la réforme du 2 juin 2016, le permis A2 s’adresse à tous les conducteurs de motocyclettes, dès l’âge de 18 ans. Ce permis permet de conduire une moto ou un scooter qui réponde aux règles suivantes :

  • La puissance maximale n’excède pas 35 kilowatts ou 47,5 chevaux.
  • Le rapport puissance/poids n’excède pas 0,2 kw par kilogramme. En somme, le deux-roues ne doit pas peser plus de 175 kg pour une puissance de 35 kw.
  • Il n’y a pas de limite de cylindrée à partir du moment que les points précédents sont respectés.
  • La puissance ne peut pas résulter du bridage d’un véhicule développant plus de 70kw (95ch).

Pour piloter une plus grosse cylindrée, supérieure à 125cm3 et qui ne respecte pas les critères précédents, il faudra obtenir le permis A. Pour cela, le candidat doit être âgé de plus de 20 ans, être titulaire de la catégorie A2 depuis au moins deux ans et doit avoir suivi la formation permis de 7 heures dispensée par une moto école.

À la fin de la formation pratique et théorique, le formateur remet une attestation de suivi. Il n’y a pas d’examen à passer. C’est l’école de conduite qui s’occupe ensuite de la demande de permis de conduire A.

La moto du jeune conducteur devra être acceptée par l’assurance

Pour circuler sur la voie publique en France, il est obligatoire d’être assuré. L’assurance responsabilité civile est le minimum requis par la loi. Cette formule au tiers couvre les dommages matériels et physiques que votre deux-roues pourrait causer à autrui en cas d’accident responsable.

Mais vous ne serez pas indemnisé des dommages matériels subis par votre deux-roues si vous êtes victime d’un sinistre responsable. Par sécurité, mieux vaut opter pour des garanties optionnelles, voire l’assurance tous risques, l’option la plus complète.

Mais l’assurance moto coûte chère pour un jeune permis. Les assureurs considèrent que les titulaires du permis A2 sont moins expérimentés et donc plus « à risques » que les détenteurs d’un permis moto A. Aussi, le profil du motard est pris en compte.

La prime d’assurance moto est calculée en fonction de plusieurs critères dont le rapport bonus-malus du conducteur. Sachez que ce rapport est conservé même lorsqu’il y a changement de véhicule ou transfert de compagnie d’assurance. Ainsi, si vous avez reçu un malus en voiture, vous devrez souscrire un contrat plus onéreux. Utilisez un comparateur et demandez un devis assurances moto en ligne.

Enfin, toutes les motos ne sont pas assurées de la même manière. Ce critère est à connaître avant de jeter son dévolu sur un bolide. Les véhicules qui ont tendance à être particulièrement volés par exemple seront plus coûteux à assurer.

Si vous avez un budget serré, privilégiez alors une moto d’occasion, qui ne coûtera pas si cher en assurance, quitte à choisir un deux-roues plus puissant après deux ans, après obtention du permis A.

Le choix du type de deux-roues pour un jeune permis

En général, les motards changent de deux-roues après les deux ans en permis A2. Dans tous les cas, il faudra opter pour une moto qui développe au maximum 35 kW. Vous avez cependant l’option d’investir dans une moto bridée à 35 kW, quitte à la débrider plus tard.

  • La roadster

Idéales pour les débutants, les roadsters sont des motos polyvalentes, utilisées pour la route et les trajets urbains du quotidien. La Yamaha MT07, la moto la plus vendue en 2018, est aussi la plus répandue en auto-école. Légère et maniable, elle devra être achetée bridée à 47,5 chevaux. Dans la même veine, la Kawasaki Z650 (bridée) ou encore la Honda CB500F ou la KTM 390 Duke sont parfaitement adaptées pour les permis A2.

  • La moto sportive

Issue des motos de course, les sportives jouissent d’un bel aérodynamisme. Avec une selle haute, à hauteur de guidon, elle impose la position de grenouille au pilote. Elle est assez nerveuse : attention aux excès de vitesse. Les modèles privilégiés sont la Honda CBR 500 R, la Kawasaki Ninja 400 qui offre une bonne tenue de route, la KTM RC 390, la Yamaha YZF-R3 ou encore la Suzuki GSX-250 R.

  • Le trail routier

Les motos trails sont conçues tant pour circuler en ville, sur route que sur chemin. Elles sont légères, maniables, dotées de fortes suspensions et de pneus pouvant s’adapter à de nombreux terrains. Certains modèles sont plutôt préconisés pour les balades, comme la Kawasaki Versys 650 ou la V-Strom 650.

  • La custom

Pouvant être confondue avec la « néo-rétro », la custom la plus emblématique est la Harley Davidson. Les modèles bridés conviennent parfaitement aux jeunes permis. On retrouve également la Ducati scrambler 400, la Kawasaki W800 (mise en circulation entre 2011 et 2016) ou la Kawasaki Vulcan classic (2013-2016). Ces motos sont appréciées pour leur couple et leur hauteur de selle très basse. Cependant, leur poids conséquent malgré la quasi-absence de carénage et leur confort n’en font pas des motos recommandées pour tous les jeunes conducteurs.