Les risques et les conséquences de rouler sans assurance à moto 

Souscrire une assurance moto peut se révéler complexe pour les jeunes conducteurs ou les motards qui ont commis des infractions routières ayant mené à une suspension ou une annulation du permis de conduire.

D’autant que le tarif assurance moto est très variable en fonction du profil du conducteur, notamment s’il a un mauvais rapport bonus-malus. Mais les tarifs dépendent aussi du type de moto. Par exemple, une sportive est statistiquement un deux-roues au fort potentiel de vol ou de risques d’accidents. Mais rouler sans assurance reste un délit ! Il n’y a pas de meilleure assurance moto, l’idéal est de trouver le meilleur rapport qualité/prix adapté à ses besoins.

Les risques judiciaires encourus lorsque l’on roule sans assurance

Il faut rappeler que tout propriétaire d’un véhicule à moteur doit être couvert, comme le précise l’article L211-1 du Code des Assurances. La loi impose l’assurance responsabilité civile comme protection minimum. Aussi appelée l’assurance au tiers, elle couvre les dommages corporels et matériels causés à un tiers en cas d’accident.

Selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR), 700 000 personnes rouleraient sans assurance, en France.

Négligence ou acte volontaire, conduire sans assurance est passible d’une amende de 3 750 euros, pouvant être assortie de peines complémentaires comme l’annulation ou la suspension du permis de trois ans, avec interdiction de le repasser, et la confiscation du véhicule.

La loi prévoit également l’interdiction de conduire certains véhicules pour une durée de 5 ans ou plus, mais aussi une obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière. En cas d’infraction, le procureur de la République peut en effet proposer de suivre ce stage afin d’éviter une sanction. Il ne s’agit pas en revanche d’un stage de récupération de points.

Depuis le 1er avril 2017, si cette infraction a été constatée par un procès-verbal électronique, il est possible de payer une « amende forfaitaire délictuelle ». Dans ce cas, l’auteur du délit ne passera pas devant le tribunal, et l’action publique s’éteint. Cette amende forfaitaire s’élève à 500 € (article L. 324-2 IV du Code de la route).

Le montant est minoré à 400 € en cas de paiement direct à l’agent ou dans les 15 jours du constat de l’infraction ou de l’envoi de l’avis. L’amende est majorée à 1 000 € si l’auteur ne règle pas dans les temps.

Cependant, cette amende forfaitaire n’est pas applicable si le délit a été commis par un mineur, ou en état de récidive, ou en cas de cumul d’infractions. L’affaire se règle alors devant le tribunal.

Pour un récidiviste, la réponse pénale sera plus sévère, et pourrait aller jusqu’à 7 500 euros. Toute personne coupable de l’infraction encourt également une peine de travail d’intérêt général.

Les risques financiers encourus lorsque l’on conduit sans assurance

Outre ces peines encourues, le fautif s’expose à de lourds risques financiers. En effet, les victimes d’un accident de la route causé par un conducteur sans assurance seront indemnisées par le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO).

En revanche, le responsable de l’accident non assuré ne sera en aucun cas indemnisé pour ses propres blessures ou dégâts matériels.

De plus, il devra rembourser au FGAO la totalité des sommes engagées pour l’indemnisation des victimes de l’accident. Un montant qui peut se chiffrer à plusieurs milliers d’euros. La conduite sans assurance est donc lourdement sanctionnée, pénalement et financièrement.

Les conséquences de rouler sans assurances moto

En cas d’accident responsable

En cas d’accident de voiture ou de moto, une indemnisation pour préjudice corporel est prévue pour les victimes. Elle correspond à une indemnité calculée selon un barème officiel.

Appliqué selon l’avis rendu par un médecin expert, ce barème tient compte notamment de l’invalidité de travail et de la gestion des handicaps résultant du sinistre.

C’est la garantie responsabilité civile incluse dans toute assurance qui dédommage traditionnellement les victimes. Donc si le conducteur n’a pas d’assurance moto, c’est le FGAO qui prend le relais. Attention, même gravement blessé, le conducteur non assuré et responsable de l’accident ne peut prétendre à aucune indemnité.

Pour être couvert en cas d’accident responsable, il faut souscrire une assurance tous risques.

L’assurance multirisque est en effet la formule la plus complète. Elle inclut les garanties complémentaires comme le bris de glace, la garantie vol, incendie et explosion, protection juridique et garantie assistance, etc.

Aussi l’assuré est indemnisé pour les dommages causés à son véhicule en cas d’accident responsable et les dommages corporels. Si le sinistre a été causé par un tiers, c’est l’assureur du conducteur fautif qui prend en charge le sinistre.

Attention, si l’assurance moto tous risques reste la plus avantageuse, en cas de conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants, l’assureur pourra rompre le contrat de son client.

En cas d’accident non responsable

Si vous n’êtes pas responsable de l’accident, vous risquez tout de même les sanctions pénales inhérentes à ce délit. Néanmoins, vous pourrez être indemnisé par l’assureur de l’auteur de l’accident selon la loi Badinter de 1985.

Comment se déroule l’épreuve du plateau moto ? 

Pour rappel, depuis la nouvelle réforme, le permis moto est divisé en plusieurs catégories. La catégorie A1 permet de piloter une cylindrée supérieure à 50 et inférieure à 125 cm³. Le permis A2 permet de conduire une moto, avec ou sans side-car, d’une puissance n’excédant pas 35 kW ou 47,5 chevaux et d’un trois roues d’une puissance maximale limitée à 15 Kw et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,2 kW/kg.

Pour piloter une plus grosse cylindrée, il faudra faire une demande de permis de conduire de catégorie A. Pour cela, le candidat doit être titulaire depuis plus de deux ans du permis A2 et avoir suivi une formation moto de 7h.

Objet et déroulement de l’épreuve hors circulation du permis moto

Pour obtenir le permis A2, il faut préalablement avoir obtenu l’examen du Code de la route. Ensuite, l’examen du permis de conduire moto comprend une première épreuve d’admissibilité hors circulation de 17 minutes et 30 secondes qui se déroule en quatre étapes :

  • conduite sans moteur ;
  • conduite à allure réduite ;
  • conduite à allure plus élevée ;
  • et enfin, une interrogation orale.

C’est cette épreuve pratique et théorique qui est appelée le « plateau moto ». La seconde épreuve de circulation sur la voie publique dure 30 minutes.

Le plateau moto permet de contrôler le niveau des savoirs et savoir-faire relatifs aux catégories A1, A2 et A du permis, notamment le sens de l’équilibre, avec ou sans passager, la connaissance et l’emploi des commandes, l’utilisation de la boîte de vitesses, l’acquisition des techniques d’inclinaison, d’évitement et l’efficacité du freinage.

Il s’agit de s’assurer, avant l’épreuve en circulation, que les candidats ont une maîtrise suffisante de leur deux-roues, moto ou scooter, pour évoluer en toute sécurité.

L’interrogation orale a pour objectif d’évaluer l’acquisition par le candidat des connaissances indispensables à la sécurité apprises lors de la formation théorique.

Quels sont les tests de maniabilité et de sécurité du plateau moto ?

Le test à allure réduite

Le plateau moto commence par un premier exercice surnommé la « poussette ». Il consiste à déplacer la moto sans l’aide du moteur entre des portes délimitées par des plots sur un parcours donné.

Cette épreuve qui vise à tester la maniabilité du pilote, n’est pas éliminatoire. L’inspecteur décerne un A ou un B.

Viennent ensuite les vérifications mécaniques de la machine. Le candidat doit donner une explication à l’examinateur qui l’interrogera sur les thèmes suivants :

  • les commandes ;
  • l’éclairage et les accessoires de sécurité (feux, clignotants, avertisseur sonore, etc.) ;
  • les éléments techniques (niveau d’huile moteur, transmission, pneumatique, suspensions arrière et fourche hydraulique, etc.).

Cette épreuve appelée « contrôle de l’état du véhicule » consiste à vérifier que le candidat connaît l’emplacement et sait utiliser les différentes commandes de sa moto, qu’il connaît la signification des témoins sur le tableau de bord et enfin qu’il sait reconnaître les éléments techniques et en contrôler leur bon fonctionnement.

Vient ensuite l’épreuve du déplacement du deux-roues à allure réduite. Il s’agit d’une simulation de situation de conduite en milieu urbain. Le but est de valider la capacité du motard à évoluer aisément à faible allure. L’examinateur observera votre habileté à vous maintenir en équilibre, vous déplacer sans erreurs de trajectoire, pendre un virage, freiner puis vous arrêter. Vous ne devez pas mettre moins de 18 secondes pour effectuer la première partie du parcours.

Les tests de maîtrise du deux-roues à allure « élevée »

Il s’agit cette fois d’un parcours rapide avec évitement à 50 km/h qui inclut un slalom, demi-tour autour d’un point fixe et enfin une manœuvre d’arrêt. Vous devez prouver que vous savez manier votre moto à allure normale, que vous maîtrisez son inclinaison et que vous êtes en mesure d’effectuer un freinage d’urgence ou d’éviter un obstacle inattendu sur lequel vous arrivez à 50 km/h.

Il est essentiel de maintenir une allure constante même si vous êtes stressé. Portez le regard au loin, et surtout pas sur les cônes au sol. Pour le demi-tour, il ne faut pas perdre trop de vitesse : le virage doit se négocier entre 15 et 20 km/h.

La grille de notation est la suivante : un parcours correctement réalisé vaut A. Une erreur vaut un B.

Deux erreurs ou plus, comme une erreur de parcours, une chute de la moto, un arrêt hors zone imposée, un non-respect des vitesses minimales imposées, un plot de l’évitement déplacé ou renversé… valent un C, qui est éliminatoire. Notre conseil : attendez les instructions de votre examinateur une fois chaque parcours terminé.

L’interrogation orale

L’inspecteur fait tirer au sort une fiche parmi les 12 fiches du permis moto A2 que le candidat aura mémorisées. Il ne s’agit pas de recracher une réponse par cœur mais de montrer que l’on a compris l’importance de telle mesure de sécurité routière par exemple. L’épreuve dure environ 5 minutes. La note C est éliminatoire d’où l’intérêt de réviser régulièrement ses fiches, à l’auto-école et chez soi. 

Vers une réforme de l’examen du plateau en 2019 ?

L’épreuve hors circulation pourrait à l’avenir être réduite à moins de 10 minutes. L’idée serait de fluidifier l’enchaînement des épreuves, en supprimant le temps mort entre les épreuves du « lent » et du « rapide ». Les parcours sur piste privée seraient eux très peu modifiés.

Choisir son casque moto : intégral, jet ou modulable ?

Selon la sécurité routière, plus de la moitié des blessés à deux-roues, conducteurs ou passagers, sont victimes de lésions encéphaliques. Les traumatismes crâniens sont la cause principale de handicaps lourds et de décès parmi les motocyclistes. Le casque moto est donc essentiel pour se prémunir des dangers, mais il fait également partie de l’équipement moto obligatoire au même titre que les gants moto homologués.

Les critères importants pour le choix de votre casque moto

Comme pour tout équipement motard, le choix du casque moto ne doit pas être pris à la légère. Il s’agit de prendre en compte certains critères que nous développons ici. Ce devrait être inutile de le rappeler, mais un casque s’achète toujours neuf ! D’abord, parce que les mousses à l’intérieur se forment à la tête du pilote. Deuxièmement, après un choc violent ou même une chute légère, votre casque doit impérativement être remplacé.

Homologué

Le casque moto doit comporter une étiquette attestant sa conformité (NF ou ECE 22/04, 22/05) et être muni de 4 stickers rétro-réfléchissants : un devant, un derrière et un de chaque côté. Comme pour les autres accessoires moto, il doit répondre aux normes européennes. Une étiquette blanche attestant du type d’homologation ECE est alors cousue sur la jugulaire de manière visible. On distingue diverses normes :

  • ECE 22-04 et ECE 22-05 suivies de la lettre P (Protective) pour les modèles intégraux indiquent que la mentonnière du casque répond au niveau de protection requis.
  • ECE 22-05 PJ (Protective-Jet) pour les modèles dits « modulables » à la fois intégral et « jet ».
  • ECE 22-05 J (Jet) pour les « jet »

À noter que la norme française se distingue par une étiquette verte « NF » – une lettre indique ensuite le niveau de protection offert par la mentonnière – mais elle tend à disparaître.

La taille

Les motards ont tendance à acheter en général une taille au-dessus, car lors de l’essai en magasin, il semble plus confortable. Or, après quelques centaines de kilomètres, les mousses vont se tasser ; et le casque bougera.

Pour savoir s’il est adapté, portez le casque sans en serrer la jugulaire, secouez plusieurs fois la tête : il ne doit pas bouger. Si vous portez des lunettes de vue, essayez-le avec vos lunettes.

Le casque doit être confortable et ajusté. Il doit couvrir le front, au-dessus des sourcils. Il ne doit jamais glisser devant les yeux ni exercer de pression sur le crâne, et bien sûr, ne jamais obstruer le champ de vision !

Pour éviter les erreurs, mesurez votre tour de tête, avec un mètre, au niveau du front, puis traduisez en équivalence taille. Par exemple, 53-54cm = taille XS ; 59-60cm = taille L.

Le poids

Le poids varie en fonction des matériaux utilisés. Un modèle en carbone coûte en revanche cher ! Le type de casque joue également. Un casque intégral oscille autour des 1,6 kg ; un casque jet autour de 1,1 kg. À long terme, quelques centaines de grammes peuvent faire la différence, notamment sur de longs trajets. À vitesse élevée, un casque léger bougera moins. Tout dépend de vos cervicales.

La visière

L’écran solaire ajoute un grand confort en fin de journée pour éviter d’être ébloui. Même chose pour le traitement anti-buée qui a également un pouvoir antistatique qui repousse l’apparition des poussières pour un meilleur confort visuel. Le traitement anti-rayures est aujourd’hui très répandu, mais il ne suffit pas à protéger contre tous les chocs ! Par sécurité, changez la visière quand elle devient endommagée.

La ventilation

Une bonne ventilation permet d’évacuer l’humidité et de ne pas suffoquer en été ! En revanche, plus le casque est ventilé, plus il laisse entrer le bruit. Si la pollution sonore devient trop insupportable et que vous fermez toutes les ouvertures, le système de ventilation s’annule !

Le casque jet

Les avantages

Les conducteurs de deux-roues en ville, notamment de scooter ou mobylette l’apprécient, car il est plus léger que les autres. Il est plus maniable, offre une meilleure vision périphérique, est mieux ventilé ; et c’est également plus simple pour communiquer avec un passager. Côté look, son aspect vintage séduit.

Les inconvénients

En revanche, il n’offre pas de protection maxillo-faciale même s’il est homologué et répond aux normes de sécurité. Paradoxalement, on le retrouve surtout en agglomération, alors qu’avec le mobilier urbain, il est peu recommandé en ville. Aussi, il ne protège pas du froid.

Le casque modulable

Les avantages

Le casque modulaire ressemble à un casque intégral, mais on peut remonter sa mentonnière pour l’ouvrir. On apprécie son aspect multifonctionnel et ajustable selon les situations. Il est également facile à enfiler.

Les inconvénients

Du fait de ses multiples mécanismes, il est plus lourd que l’intégral. Aussi, une fois la mentonnière relevée, la prise au vent peut être gênante.

Le casque intégral

Les avantages

C’est de loin le plus sûr puisqu’il enveloppe toute la tête. Il offre également un excellent aérodynamisme, il est efficace en cas d’intempéries, il réduit l’impact du bruit et du vent sur le visage, il dévie les insectes et les éventuels objets projetés.

Les inconvénients

Il faudra privilégier un casque doté d’un système d’aération performant, tant pour la chaleur que la buée l’hiver. Aussi, la vision périphérique est plus limitée.

Epinal : un conducteur interpellé ivre après un concours de pétanque

Le sport peut quelquefois jouer des tours ! Suite à un contrôle de police dans les rues d’Epinal (Vosges), un conducteur a été interpellé en pleine nuit, vers 0h30. Lors du contrôle, l’automobiliste n’était pas en mesure de présenter les papiers de son véhicule. Les forces de l’ordre s’aperçoivent rapidement que le sexagénaire n’avait plus le permis depuis 2013 !

Mais l’homme ne s’arrête pas là. Lors du contrôle à l’éthylotest, les policiers découvrent qu’il circule en état d’ivresse dans les rues de la capitale des Vosges. Le sexagénaire conduit avec 1,60 gramme par litre de sang.

L’automobiliste affirme aux policiers qu’il rentre d’un tournoi de pétanque un peu alcoolisé avant de fêter l’événement entre amis au restaurant.

L’homme est déjà bien connu des services de police. Il avait d’ailleurs perdu son permis suite à une conduite en état d’ivresse.

Le conducteur a été placé en garde à vue. Il devra répondre de ses actes devant la justice dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Alcool au volant : que dit la loi ?

Conduire en état d’ébriété est dangereux. La prise d’alcool peut avoir des effets négatifs sur le comportement au volant. Il est interdit de conduire avec une alcoolémie supérieure ou égal à 0,5 g d’alcool par litre de sang et depuis le 1er Juillet 2015, le taux d’alcoolémie ne doit pas être supérieur ou égal à 0,2 g/L de sang pour les permis probatoires.

L’article L234-1 du code de la route stipule :

« Même en l’absence de tout signe d’ivresse manifeste, le fait de conduire un véhicule sous l’empire d’un état alcoolique caractérisé par une concentration d’alcool dans le sang égale ou supérieure à 0,80 gramme par litre ou par une concentration d’alcool dans l’air expiré égale ou supérieure à 0,40 milligramme par litre est puni de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende.
Le fait de conduire un véhicule en état d’ivresse manifeste est puni des mêmes peines.

Dans les cas prévus au I et II du présent article, l’immobilisation peut être prescrite dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3.

Ces délits donnent lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.

Les dispositions du présent article sont applicables à l’accompagnateur d’un élève conducteur. »

Conduite en état d’ivresse : quelles sanctions ?

Les conducteurs contrôlés avec un taux d’alcoolémie entre 0,5 g/L et 0,8 g/L de sang (soit de 0,25 mg à 0,39 mg par litre dans l’air expiré) encourent :

  • une amende forfaitaire de 135 euros,
  • une amende minorée de 90 euros,
  • une amende majorée de 375 euros,
  • une amende maximale de 750 euros,
  • un retrait de 6 points,
  • ainsi qu’un potentiel retrait de permis pour une durée maximale de 3 ans.

Un taux d’alcoolémie supérieur ou égal à 0,5 g/L de sang et ne dépassant pas 0,79g/L de sang constitue une contravention de 4ème classe.

Alcoolémie supérieure ou égale à 0,8g/L de sang

En cas de taux égal ou supérieur à 0,8 g par litre de sang, soit 0,40 mg par litre d’air expiré, plusieurs sanctions peuvent s’appliquer :

  • un retrait de 6 points sur le permis de conduire,
  • l’immobilisation du véhicule sauf si le passager peut prendre le volant,
  • le retrait du permis de conduire par les forces de l’ordre, pour une durée allant jusqu’à 72h,
  • la suspension administrative du permis pouvant atteindre 1 an maximum,
  • la mise en fourrière immédiate du véhicule.

À noter : une alternative à la suspension de permis peut aujourd’hui être proposée par les préfets avec la pose sur le véhicule d’un éthylotest anti-démarrage (EAD). Cette mesure s’applique depuis le 1er janvier 2019 à condition que le taux d’alcoolémie relevé soit inférieur à 1,8g/L, mais supérieur ou égal à 0,8g/L de sang.

Etat d’ivresse : en cas de récidive

Si le conducteur est à nouveau contrôlé avec un taux égal ou supérieur à 0,8g/L de sang. Plusieurs sanctions peuvent s’appliquer :

  • un retrait de 6 points sur le permis de conduire,
  • une amende pouvant aller jusqu’à 9 000 euros,
  • une confiscation du véhicule,
  • une annulation du permis (jusqu’à 3 ans),
  • un stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du conducteur,
  • une peine de prison pouvant aller jusqu’à 4 ans.

Pour éviter la conduite en état d’ivresse, contrôlez votre taux d’alcool grâce à un éthylotest. Cet appareil vous permettra d’évaluer votre alcoolémie.

En cas d’infraction, vous pouvez récupérer vos points sur votre permis de conduire en effectuant un stage de récupération de points à Epinal.

Quelle moto école choisir et comment bien la choisir ? 

C’est une erreur fréquente : on se sent prêt à passer le permis moto et l’on se précipite vers la première école de conduite. Or l’apprentissage lors de la formation moto est un processus de longue haleine, qui demande du temps, de l’implication personnelle et aussi un coût financier. La moto école doit être perçue comme un partenaire digne de confiance.

Commencez par passer ou repasser votre code

On commence par la partie théorique, obligatoire pour décrocher le sésame. Si le candidat a obtenu son code depuis moins de 5 ans, c’est inutile de le repasser. Dans le cas contraire, le candidat doit à nouveau s’inscrire à un stage code pour se présenter à l’examen du permis de conduire (A1 ou A2).

Pour s’entraîner, le candidat peut choisir la formation traditionnelle en auto-école. Les cours sont fiables et en cas de doute, les moniteurs sont là pour répondre aux questions. L’avantage est qu’il aura accès aux outils pédagogiques, notamment les boîtiers d’entraînement, qui sont la plupart du temps les mêmes que ceux utilisés lors de l’examen du code de la route.

Cette formation théorique coûte en moyenne entre 200 et 500 €.

Il est désormais possible de suivre des cours de code en ligne en candidat libre. Il suffit de réserver sur Internet sa date d’examen, qui se déroulera dans un centre La Poste pour 30 €.

Pour cela, il suffit de faire une demande du numéro NEPH (Numéro d’Enregistrement Préfectoral Harmonisé) en quelques clics en joignant pièce d’identité, justificatif de domicile et photos d’identité.

Choisir une moto école ayant un bon taux de réussite

L’apprentissage de la conduite moto est un investissement. Et comme avant tout investissement, on préfère regarder de près où l’on met les pieds. Il suffit d’évaluer les auto-écoles, via par exemple le comparateur proposé par l’UFC que Choisir, en distinguant permis B (voiture) et nouveau permis A2 (moto).

Attention, le taux de réussite n’est pas le seul critère ! Le Gouvernement a d’ailleurs annoncé pour la fin de l’année 2019 la mise en place d’un service en ligne interactif permettant de comparer l’offre des auto-écoles grâce à un ensemble de données (prix, taux de réussite, délais de passage du permis et d’attente suite à un échec).

Choisir une moto-école pour la qualité de sa formation

Le premier critère à vérifier est la reconnaissance officielle de l’établissement : s’il a bien l’agrément préfectoral, qu’il fait partie de l’Association pour la formation des motards (AFMD), ou encore des CER (Centres d’Éducation Routière) et des ECF (Écoles de Conduite Françaises).

Cela garantit que l’école répond à un cahier des charges rigoureux. On vérifie ainsi d’abord le nombre d’élèves par cours. Comme pour tous les permis, plus il y a du monde, moins l’instructeur a le temps de donner des conseils personnalisés. Pour le plateau, vous ne devez pas être plus de trois par moniteur, et deux maximum en circulation.

Autre critère : le prix. En moyenne, un Français débourse 1 600 euros pour obtenir le permis – il existe le permis à un euro par jour mis en place par l’État mais ce n’est qu’une facilité de paiement. Malgré un coût important, il faudra se méfier des offres trop alléchantes. Car un tarif bas peut signifier que l’école tronque sur la qualité de la formation à la conduite ou sur le matériel mis à disposition.

Certaines écoles proposent en revanche des forfaits qui peuvent être intéressants. Mais là encore, vérifiez que les temps de trajet jusqu’à la piste moto ne soient pas inclus ! La loi impose 20 heures minimum de formation pratique : vérifiez que ce temps est bien réparti en 8 heures de plateau et 12 heures de circulation sur une moto.

N’hésitez pas à demander des leçons de conduite supplémentaires si vous estimez avoir besoin d’un perfectionnement moto, ou d’opter directement pour le forfait 30 heures pour conduire suffisamment.

Quels deux-roues la moto école met-elle à votre disposition ?

Pour la partie pratique, le matériel a toute son importance. Assurez-vous qu’il y ait au moins une moto par élève pendant les cours de conduite : c’est la base ! Généralement, une première évaluation du nombre d’heures de conduite nécessaires est réalisée sur une moto 125cc et la formation moto s’effectuera ensuite sur des Yamaha MT07 ou Kawazaki Z650 réputées pour leur légèreté et maniabilité.

La moto école met-elle à disposition un équipement de protection ? Cela peut être un plus si vous n’avez pas eu le temps d’investir, mais il faudra bien sous peu se munir de l’équipement moto obligatoire pour le permis, à savoir le casque moto, les gants homologués, le blouson moto, les bottes ou chaussures montantes et le pantalon.

Choisir une moto école à proximité

Les leçons de conduite peuvent être éprouvantes. Inutile de s’ajouter de la fatigue en courant à l’autre bout de la ville. Vérifiez que le plateau moto soit proche de votre domicile ou lieu de travail ou d’étude. Privilégiez une auto moto école dotée d’une piste privée plutôt qu’un simple parking.

On prêtera également attention aux horaires. Si vous travaillez la semaine, privilégiez les cours du samedi. Attention, une leçon peut durer trois heures. Certaines écoles proposent des cours dès 7h du matin.

Il est possible d’opter pour la formation permis accéléré, mais ce stage intensif condensé entre 3 à 5 jours peut se révéler un vrai marathon.

Chute à moto, tout ce qu’il faut savoir afin de l’éviter 

Du jeune conducteur qui vient d’obtenir son permis moto au pilote expérimenté, tout motocycliste est soumis au risque d’accident de la route. À moto, scooter ou mobylette, quel que soit le deux-roues, le danger d’une chute à moto reste présent. Voici quelques conseils pour tenter de s’en prémunir.

Les principaux facteurs de chute à deux-roues

Les facteurs liés au motard

  • Le comportement

Même un pilote chevronné ne peut tout contrôler. Or, il y a des jours où la concentration tend à diminuer, ce qui devient au guidon un vrai danger : un stress excessif, une fatigue accrue, un comportement colérique, etc… C’est sans parler de la prise de stupéfiants ou d’alcool.

  • Excès d’optimisme

Ce phénomène se perçoit chez les jeunes conducteurs qui surestiment leur capacité alors qu’en réalité, ils n’ont pas encore une maîtrise totale de leur engin, mais aussi de la route. Au guidon, ils risquent de mal négocier un virage, commettre un excès de vitesse, freiner ou déboîter brusquement, etc.

  • Perte de la maîtrise du véhicule

Chaque propriétaire de deux-roues doit avant de prendre la route vérifier l’état des éléments de sécurité de son engin : les pneumatiques et le freinage surtout, afin d’anticiper au mieux tout événement.

  • Mauvais entretien du véhicule

Des plaquettes de frein usées, une huile de moteur pas régulièrement vidangée, des suspensions fatiguées, le mauvais entretien du deux-roues est de la responsabilité de son propriétaire.

Un deux-roues en mauvais état est un danger pour soi et les autres usagers de la route. Vérifiez régulièrement l’état et la pression du pneu moto, le niveau et la qualité du liquide de frein, du filtre à air et le kit chaîne.

Les facteurs indépendants du conducteur

  • Facteur météorologique

La météo peut jouer en défaveur du motard. En cas de brouillard épais ou de pluie, la visibilité devient mauvaise et la conduite dangereuse.

Afin de vous prémunir d’une chute à moto due aux autres usagers de la route, pensez à vous équiper d’une combinaison moto, d’une veste kevlar ou blouson cuir dotés de bandes réfléchissantes.

  • Portière de véhicule à l’arrêt qui s’ouvre subitement

Même à faible allure, ce comportement aussi dangereux pour les vélos sur la piste cyclable que pour les usagers en deux-roues, peut avoir des conséquences importantes. Les automobilistes, d’autant plus en stationnement, ne prêtent pas toujours attention aux autres usagers.

  • Véhicule qui ne respecte pas la priorité

Le motard doit toujours être maître de sa vitesse afin d’anticiper au mieux l’attitude des autres conducteurs, notamment aux intersections.

  • Chaussée mal entretenue

Flaque d’huile, de sable ou graviers, nids de poule, bandes blanches très glissantes ou asphalte accidenté représentent autant de risques de glissade que de chute.

Ne pas négliger les équipements de protection

En cas d’accident, les motards entrent en contact direct avec le bitume ou un objet tiers (poteau, véhicule tiers, etc.). La sécurité passe donc par l’équipement de protection qui est essentiel.

Pour rappel, les équipements moto obligatoires sont le casque intégral ou modulable ainsi que les gants moto homologués.

Mais, il est crucial d’investir dans les autres éléments comme la combinaison cuir dotée de genouillères ou coudières, qui protège quasi intégralement le corps du motard pour amortir les chocs, mais également résister à l’abrasion.

La dorsale permet de protéger la colonne vertébrale ou éventuellement le gilet airbag pour protéger le haut du corps lors d’une chute à moto. Les bottes et chaussures montantes sont loin d’être accessoires : lors d’une chute, la cheville, et notamment la malléole, sont hautement exposées au risque de fracture.

Chute à moto : comment réagir ?

Une seconde d’inattention peut suffire à provoquer une chute à moto. Heureusement, tous les accidents ne sont pas mortels. Il arrive que l’on chute à une faible vitesse, voire à l’arrêt.

Selon le contexte, il n’est pas toujours évident d’être rationnel. Mais certains gestes, dans la mesure du possible, peuvent éviter des blessures.

Si la chute est déjà amorcée, il ne sert à rien de résister. Il faut plutôt se laisser aller et accompagner le mouvement. Le réflexe premier est de mettre les mains en avant.

C’est pourquoi lors d’accident de moto, les fractures des métacarpes et poignets sont fréquentes. Il est conseillé de se mettre en boule et compter sur les vêtements de protection.

Les quelques secondes qui suivent l’accident sont cruciales. Ne vous relevez pas immédiatement, mais observez autour de vous. Si vous êtes au milieu de la chaussée, tentez de vous rabattre le plus vite possible sur le bas-côté pour éviter de vous faire percuter par un véhicule.

Prenez le temps de faire un bref état des lieux de votre physique : sentez-vous des membres amorphes ? Percevez-vous des saignements, notamment à la tête, pensez-vous avoir des articulations brisées ?

Dans la mesure du possible, si vous êtes simplement sonné, mais que tout danger est écarté, il vous faudra sécuriser rapidement la zone de chute pour éviter un plus grave accident incluant d’autres véhicules.

Déplacez le deux-roues qui serait resté au milieu de la voie publique, ou placez le triangle de sécurité en amont de l’accident et pensez à porter le gilet jaune qui doit toujours être à portée de main. Si vous êtes seul, ce sera à vous bien sûr d’appeler les secours.

Une chute à moto, légère ou dramatique, représente toujours, soit un mauvais souvenir, soit un véritable traumatisme si vous avez été grièvement blessé. Il faudra réapprendre à remonter en selle, tout doucement, et ne pas se laisser dominer par ses peurs.

Consulter son nombre de points, c’est gratuit !

Depuis le passage au permis à points, en cas d’infraction au Code de la route (contravention ou délit selon la gravité), un retrait de points est effectué, conduisant à l’invalidation du permis de conduire en cas de solde nul.

Excès de vitesse, feu rouge, la contravention est vite arrivée. Il est possible de récupérer des points sur son permis de conduire de différentes manières, mais pour savoir si cela vous est nécessaire, il est indispensable de savoir où en est votre solde de points.

Vous avez un doute sur votre capital points restant ? Comment connaître son nombre de points de permis ? Si l’information est personnelle et confidentielle, il est possible de l’obtenir très facilement et gratuitement de manière sécurisée en ligne.

Connaître son capital points

Le Ministère de l’Intérieur envoie un courrier automatique, lorsque le capital de points sur le permis de conduire a diminué de moitié.

Ainsi, lorsque votre capital de points atteint ou franchit le seuil des 6 points, un courrier recommandé (lettre 48 M) vous est envoyé automatiquement.

Cette lettre vous indique que votre solde de points a réduit de plus de la moitié et vous incite à suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière qui vous permet de récupérer jusqu’à 4 points.

Le jeune conducteur en permis probatoire fera l’objet quant à lui d’une lettre 48 N, qui lui signifiera une perte de 3 points ou plus et l’obligation d’effectuer un stage de récupération de points.

Le capital de point du permis probatoire étant de 6 points la première année, une perte de points même minime peut très rapidement conduire à l’invalidation du permis de conduire.

Toutefois, il n’est pas nécessaire d’attendre de recevoir ce type de courrier pour se tenir au courant du nombre de points restant sur son permis de conduire.

Votre consultation gratuite de points directement sur Internet

Tout conducteur peut connaître le solde de points de son permis de conduire en consultant gratuitement le service Télépoints.

Soit vous connaissez vos codes d’accès car vous avez reçu une lettre 48M ou 48N (les codes y sont inscrits) ou parce que vous avez déjà reçu un Relevé Intégral d’Information, sinon vous pouvez faire la demande de vos codes simplement en remplissant le formulaire sur le site puis suivre les indications pour connaître le nombre de points sur votre permis.

Pour accéder à son solde de points, le titulaire du permis doit, en effet, être en possession de son numéro de dossier et de son code confidentiel qui figurent sur le Relevé d’Information Intégral.

Ce relevé personnel et confidentiel qui retrace l’historique de votre permis de conduire est délivré par les Préfectures et certaines Sous-Préfectures.

Attention aux arnaques sur Internet ou par téléphone, consulter son solde de points est gratuit.

Consulter son solde de points permet de sauver son permis

Si vous avez commis une infraction qui risque de vous faire perdre vos derniers points et rendre votre permis invalide, vous avez encore la possibilité d’effectuer un stage de récupération de points avant que les derniers points retirés soient enregistrés sur votre relevé.

Vous pouvez donc profiter du délai entre la date de l’infraction et la date de l’enregistrement qui déclenchera l’envoi de la lettre 48SI vous notifiant un solde nul et l’invalidation de votre permis.

D’où l’intérêt de surveiller régulièrement votre nombre de points de permis si votre conduite au volant n’est pas toujours irréprochable…

Tout conducteur peut perdre des points de permis très rapidement et payer cher un moment d’inattention au volant. Votre « compte points » s’allège dangereusement ? Sachez toujours où vous en êtes et n’attendez pas pour effectuer un stage de récupération de points.

Tout savoir sur le permis moto

Le permis de conduire moto a connu des changements ces dernières années. Désormais, avec le nouveau permis moto, chaque examen dépend de la puissance du deux-roues que l’on souhaite piloter. Les grosses cylindrées pour les jeunes conducteurs, c’est terminé. Depuis 2016, s’est greffé la notion d’accès progressif à la puissance. Permis A1, A2 ou A. Il n’est plus si simple de savoir quel permis moto passer pour conduire un deux-roues ?

Ainsi, désormais, tous les candidats au permis moto passent par le permis A2, quel que soit leur âge. Après deux ans, s’ils souhaitent conduire un deux-roues d’une puissance de plus de 35 kW, il faut passer une formation de 7h pour obtenir le permis A. Comme pour le permis auto, les différentes catégories du permis moto sont soumises aux règles du permis probatoire, où le conducteur novice bénéficie d’un capital initial de 6 points au lieu de 12.

Le permis A1 pour une cylindrée inférieure à 125cm3

En 2017, il représentait 6 % des permis moto délivrés en France. Obtenir le permis A1 permet de piloter des deux-roues légers dont la cylindrée n’excède pas 125 cm3, dont la puissance n’excède pas 11 kW (environ 15 chevaux) et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,1 kW par kilogramme. Notez que le permis A1 est valide pendant une durée de 15 ans à partir de la date de délivrance.

Le candidat doit être âgé d’au moins 16 ans. Si vous êtes né après 1987 et que c’est la 1ère catégorie de permis que vous passez, vous devez être titulaire de l’attestation de sécurité routière (ASR).

Le déroulé de l’examen du permis de conduire comprend deux parties. D’abord, une partie théorique avec le passage de l’examen du code. Si vous êtes titulaire d’une catégorie de permis obtenue depuis moins de 5 ans, vous êtes dispensé de cette épreuve théorique. Viennent ensuite l’épreuve hors circulation (HC) et une épreuve en circulation (CIR).

À l’issue de l’épreuve pratique, l’inspecteur ne vous communique pas oralement le résultat. Vous pourrez en connaître le résultat après 48 heures en utilisant le téléservice mis en place sur le site de la Sécurité Routière.

Depuis le 1er janvier 2011, il existe une équivalence de permis pour les titulaires du permis B qui souhaitent conduire un deux-roues motorisé de 50 à 125 cm3 ou un tricycle à moteur L5e comme un scooter à trois-roues de plus de 50 cm3, quelle que soit sa puissance mais d’un poids n’excédant pas 1 000 kg.

Ils auront simplement l’obligation de suivre une formation de 7 heures. Il faut cependant remplir les conditions suivantes : être titulaire du permis voiture depuis au moins 2 ans et, dans le cas d’un scooter à 3 roues, être âgé de 21 ans ou plus.

Attention, vous êtes dispensé de cette formation à deux conditions : si vous avez obtenu le permis B avant le 1er mars 1980 et si vous conduisiez une moto légère ou un scooter à trois roues catégorie L5e avant 2011 avec justificatif d’assurance.

En cas de contrôle par les forces de l’ordre, le conducteur doit pouvoir présenter l’attestation de formation ou le « relevé d’information » fourni par la compagnie d’assurance. Le non-respect de cette réglementation est passible d’une amende forfaitaire de 135 €.

Le permis A2 pour une période de 2 ans

Ce permis, valide pour 15 ans, mis en place à partir du 2 juin 2016, permet de conduire une moto, avec ou sans side-car, d’une puissance n’excédant pas 35 kW (environ 47,5 chevaux) – et d’un 3 roues d’une puissance maximale limitée à 15 kW – et dont le rapport puissance/poids est inférieur à 0,2 kW/kg. Attention la puissance de la moto ne peut pas résulter du bridage d’un véhicule développant plus de 70 kW (environ 95 chevaux). Pour rappel, voici un petit guide pour savoir quelle moto est éligible au permis A2.

Il s’adresse à toute personne âgée de plus de 18 ans. Passer le code est incontournable, sauf si vous êtes titulaire d’une catégorie de permis obtenue depuis moins de 5 ans. L’épreuve pratique se déroule également en deux étapes. Une épreuve hors circulation de 17 minutes qui inclut également une interrogation orale pour vérifier vos connaissances des règles de sécurité. Il est possible de se préparer en révisant, dès le début des cours de conduite, les fameuses fiches du permis moto. L’épreuve en circulation dure ensuite 35 minutes.

Notez que pour les leçons de conduite, mais aussi pour le jour de l’épreuve pratique, il faudra prévoir l’équipement obligatoire ou conseillé, à savoir un casque homologué, des gants moto, un blouson et veste moto ou combinaison, des bottes ou chaussures montantes.

Le permis A : aucune limite de cylindrée ni de puissance

Passer le permis A permet de conduire toutes les motos avec ou sans side-car et tous les 3 roues à moteur quelle que soit leur puissance. Il n’y a désormais plus de limitation de la puissance des motos dès lors qu’elles sont équipées d’un système de freinage antiblocage de roues (ABS).

Vous devez simplement être titulaire de la catégorie A2 depuis au moins 2 ans et avoir suivi une formation de 7 heures avec succès. L’école de conduite vous délivre une attestation mais, attention, seule la délivrance de la catégorie A du permis de conduire vous donne le droit de conduire les véhicules qui relèvent de cette catégorie. C’est l’auto-école qui fait la demande de votre permis, qui sera valide pendant 15 ans.

Quand faut-il participer à un stage de récupération de points ?

Le stage de récupération de points constitue la manière la plus simple de recouvrir des points sur son permis de conduire suite à une ou plusieurs infractions au Code de La Route. Découvrez dans quels cas et quelles conditions est-il possible d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Stage obligatoire de récupération de points

Stage obligatoire en période probatoire (cas n°2)

Les jeunes conducteurs en période probatoire sont dans l’obligation de faire un stage de récupération de points dès lors qu’ils commettent une infraction sanctionnée par la perte de 3 points ou plus. Un feu rouge non respecté, une ceinture non-attachée ou encore l’usage du téléphone au volant peuvent donc conduire à l’obligation d’effectuer un stage en cas n°2.

Cette obligation est notifiée par la réception du courrier recommandé, référence 48N. Le stage obligatoire en période probatoire doit être effectué dans un délai de 4 mois à partir de la réception de la lettre recommandée.

Ce stage permet de récupérer 4 points (dans la limite du capital de points maximum, selon le nombre d’années d’obtention du permis probatoire).

Attention : le nombre de points pouvant être récupérés est de 4 points par an, si vous avez déjà effectué un stage volontaire sur l’année et récupéré 4 points, vous devrez tout de même effectuer le stage sans récupérer de points.

Il est préférable d’attendre la réception de la lettre 48N, si votre solde de points vous le permet, afin d’éviter d’effectuer un second stage au moment de sa réception.

NB : le délai entre l’infraction et la réception de la lettre 48N peut aller jusqu’à 1 an.

Stage obligatoire en alternative à la poursuite judiciaire ou en composition pénale (cas n°3)

  • Stage en alternative à la poursuite judiciaire : le Procureur de la République peut proposer au contrevenant de classer son infraction sans suite s’il effectue un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
  • Stage en composition pénale : le Délégué du Procureur impose au contrevenant de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière dans l’objectif d’alléger ou d’éviter une peine.

Ces stages ne permettent pas de récupérer de points. Il est tout de même possible de s’inscrire à un stage volontaire à la suite pour récupérer des points. Seule la récupération de points est possible qu’une seule fois par an.

Stage obligatoire en peine complémentaire (cas n°4)

En plus des peines de bases telles que l’amende, le retrait de points ou la suspension de permis, le juge peut imposer en peine complémentaire le suivi d’un stage de sensibilisation dans un centre agréé au frais du contrevenant.

Un stage en peine complémentaire, ne permet pas de récupérer de points. Il est possible de s’inscrire à un stage volontaire à la suite pour récupérer des points.

Stage de récupération de points volontaire de récupération de points

Le stage n’est pas nécessairement obligatoire et il est tout à fait possible de faire un stage de récupération de points de manière volontaire, dans un délai d’un an et un jour entre deux stages.

Si vous êtes un usager régulier de la route et que vous avez commis une ou plusieurs infractions, il est recommandé de consulter régulièrement son solde de points.

  • Votre solde est supérieur à 10 points : vous pouvez attendre encore.
  • Votre solde de points est situé entre 6 et 8 : considérez la possibilité d’effectuer un stage. Vous pouvez faire le choix d’attendre encore un peu, mais ayez tout de même votre solde de points en tête.
  • Votre solde est déjà à 6 points ou en dessous : il est fortement recommandé d’envisager d’effectuer un stage rapidement afin d’éviter de perdre votre permis de conduire en cas de solde nul.  Récupérer 4 points à l’issue d’un stage vous permettra de rouler plus confortablement.

Attention : il y a toujours un délai entre le constat de l’infraction et le retrait de points, il se peut donc que le solde constaté ne prenne pas en compte une récente infraction. Les points sont retirés à partir du paiement de l’amende.

Stage récupération de points volontaire

Conditions d’inscriptions à un stage pour permis à points

Pour vous inscrire à un stage de récupération de points volontaire, vous devez respecter les conditions suivantes :

  • avoir un permis de conduire valide (ne pas avoir reçu la lettre 48SI indiquant l’invalidation du permis de conduire pour solde de points nul),
  • ne pas avoir effectué un stage il y a moins d’un an et un jour,

Si vous remplissez toutes ces conditions, rendez-vous en ligne pour rechercher le stage qui vous conviendra selon votre lieu de résidence et la période que vous souhaitez.

Infraction au code de la route à moto : guide pour ne pas perdre votre permis 

La classification des contraventions

Chaque infraction est classée selon son niveau de gravité selon un barème des infractions, allant de « l’infraction de 1ère classe » relevant d’un fait mineur, à la catégorie 5 d’une gravité maximale. Ces entorses au Code de la route sont également répertoriées selon une classification des contraventions qui définit le montant de l’amende maximale autorisée et le retrait de points éventuel. L’amende de stationnement gênant, de classe 2, s’élève par exemple à 35 €.

Les infractions de 5ème classe sont considérées comme des délits. L’amende s’élève à 1 500 €. Les motards verbalisés sont alors jugés devant le Tribunal de police.

Notez que la perte de points sur le permis de conduire ne suit pas cette hiérarchie des classes d’infractions et dépend des infractions routières. Le nombre de points perdus varient de 0 à 6 selon la pénalité. Par ailleurs, si plusieurs infractions sont constatées de manière simultanée, le maximum de points retirés s’élève à 8.

Les infractions au code de la route réalisées par le motard

Non-port de gants homologués

À moto, les mains et les bras sont les parties du corps les plus grièvement blessées en cas d’accident de la route. Par mesure de sécurité, il est obligatoire, pour circuler à deux-roues, d’être équipé de gants moto homologués selon les normes CE.

Cette nouvelle loi, entrée en vigueur le 20 novembre 2016, prévoit une amende de troisième classe (68 euros) pour le conducteur et le passager, auquel s’ajoute pour le pilote le retrait d’un point.

Utilisation d’un dispositif audio en conduisant

Depuis le 1er juillet 2015, il est interdit à tous les conducteurs de porter à l’oreille un dispositif susceptible d’émettre du son : cela inclut le téléphone comme la musique.

Circuler avec un téléphone à la main ou en portant à l’oreille un dispositif audio comme des écouteurs, une oreillette Bluetooth ou un kit mains libres est passible d’une amende forfaitaire de 135 €, prévue pour les contraventions de la quatrième classe et d’un retrait de 3 points du permis de conduire. Sur un deux-roues motorisé, l’usage du dispositif intégré au casque est toléré.

Port d’un casque non homologué ou non port du casque

Comme la ceinture de sécurité pour l’automobiliste, le casque moto est un équipement de protection crucial en cas d’accident. L’absence de casque pour le pilote comme pour le passager est sanctionnée d’une amende de 135 € et d’un retrait de 3 points. Attention, le port d’un casque non-homologué est passible de la même peine !

Non-port du gilet jaune

La législation française ne rend obligatoire le port du gilet jaune à moto qu’en cas d’immobilisation du véhicule suite à une panne ou arrêt d’urgence sur le bas-côté. Le PV pour non-port du gilet fluo s’élève à 135 €.

En revanche, l’usager d’un deux-roues doit toujours avoir à portée de main ce gilet réfléchissant. Dans le cas contraire, vous êtes verbalisable et l’amende s’élève à 11 euros.

Rouler avec un détecteur de radar

Le détecteur de radar à moto est encore prisé des utilisateurs de deux-roues. Or, depuis le 3 janvier 2012, la détention et l’usage de tout dispositif capable d’informer en temps réel le conducteur de la présence d’un radar fixe ou mobile ou d’un contrôle de police sont interdits en France (contravention de 5ème classe).

En revanche, les assistants d’aide à la conduite avertissant des zones dangereuses, comme Coyote, Inforad, TomTom ou Waze, sont autorisés.

Arrêt ou stationnement gênant

Garer sa moto ou son scooter sur un trottoir ou sur un emplacement non prévu à cet effet est interdit. Tout contrevenant s’expose à une amende de deuxième classe (35 €).

Chevauchement et franchissement d’une ligne blanche continue

Le chevauchement d’une ligne continue blanche est passible d’un retrait d’1 point sur le permis de conduire et d’une amende forfaitaire de 135 euros.

Concernant, le franchissement d’une ligne continue, l’infraction est passible d’un retrait de 3 points de permis et de 135 euros d’amende.

Excès de vitesse

Première cause de mortalité sur les routes, la vitesse est l’ennemie de la Sécurité routière. Mais, chaque excès de vitesse n’est pas puni de la même manière.

Un dépassement inférieur à 20km/h de la vitesse maximale autorisée hors agglomération est puni d’une amende forfaitaire de 68 € et du retrait d’un point ; en ville, l’amende s’élève à 135 €.

Les excès de vitesse supérieurs à 50km/h sont sévèrement punis par une contravention de classe 5 et la récidive prévoit une amende de 3 750 € et un retrait de six points.

Les comportements dangereux

La conduite sportive qui inclut des figures à moto peut représenter un danger pour le conducteur mais aussi pour les autres usagers de la route.

Ainsi, le wheeling (rouler sur la roue arrière), le stoppie, le drift et poser le genou dans les virages en roulant plein gaz sont des pratiques interdites sur la voie publique.

Ces comportements ne sont pas explicitement répertoriés, mais il suffit de décortiquer les textes pour voir que ces infractions sont cumulables.

« La conduite ne permettant pas au conducteur de manœuvrer aisément » ou encore « le changement de direction sans aviser les autres usagers » sont interdits. D’autre part, l’émission d’un bruit gênant, comme c’est le cas lors d’un burn, peut être puni par la loi d’une amende de 68 €.