L’été meurtrier, voilà un qualificatif qui colle bien au mois de Juillet qui se termine. On a vu défiler aux informations ces dernières semaines différentes collisions plus meurtrières les unes que les autres, un accident dans l’Aube mais aussi dans l’Ain, une voiture dans la Saône à Lyon, un accident sur le périphérique lyonnais incluant 5 camions, une collision frontale dans le Doubs, les accidents mortels se sont enchaînés sur l’ensemble du territoire. Après un constat d’augmentation du nombre de morts sur les routes sur les 6 premières mois de 2014, Juillet devrait constituer le point d’orgue de cette situation.
Un bilan incomplet mais déjà alarmant.
Si les chiffres ne sont pas encore établis par la Sécurité Routière, le président du Conseil national de la Sécurité Routière annonce déjà que ceux-ci seront mauvais. Avec un bilan à mi-année qui affiche déjà 1529 morts, cela n’est pas sans poser question et surtout remettre en question les mesures mises en place. Qu’il s’agisse des mesures répressives, éducatives ou de communication, rien ne semble agir sur les automobilistes.
Difficile d’avoir du recul sur les causes de ces accidents mais il semble urgent de les identifier et de proposer des réponses adaptées. A priori, la vitesse, et notamment sur les axes secondaires de circulation, est parmi les principales causes. L’usage de stupéfiants prend aussi de l’ampleur. Mais si les causes sont souvent multiples et impliquent la responsabilité de l’automobiliste, il est aussi possible d’envisager des pistes complémentaires pour agir sur ces chiffres.
Rechercher d’autres solutions.
Outre les diverses campagnes de communication ou de répressions qui vont certainement être intensifiées sur les mois à venir, cette hécatombe de l’été fait aussi réfléchir à d’autres pistes d’amélioration. Il pourrait être intéressant, en parallèle de ces actions, de réfléchir à la sécurisation de nos routes. Cela ne doit pas constituer une alternative à la responsabilisation du conducteur mais plutôt un complément, qui permettrait en cas d’erreur de la part du conducteur de limiter les dégâts.
L’éclairage des routes, le renfort des barrières centrales sur les routes pour éviter les chocs frontaux, autant de points d’amélioration de nos infrastructures qui pourraient les rendre plus sécurisantes en cas de faute des usagers et accompagner la diminution du risque d’accident grave ou mortel sur nos routes.
Source : http://www.dna.fr/faits-divers/2014/07/29/l-hecatombe-sur-les-routes-en-juillet