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Les différents types d’éthylotests

1ère cause de mortalité sur la route, l’alcoolémie au volant est au cœur des actions de prévention routière. Dans cette perspective, le décret n° 2012-284 du 28 février 2012 a instauré il y a 3 ans l’obligation de posséder un éthylotest pour chaque conducteur de véhicule. Depuis cette date, vous devez donc être en mesure, en cas de contrôle, de présenter un éthylotest prêt à l’usage. Petit retour sur les différents types d’éthylotests disponibles dont vous pouvez faire usage.

L’obligation d’un éthylotest.

Intégré au code de la route le décret portant sur l’éthylotest obligatoire est devenu une obligation légale pour tous les conducteurs. Toutes personnes au volant d’un véhicule doit faire la preuve qu’il dispose d’un éthylotest prêt à l’usage, qu’il soit propriétaire ou non du véhicule. Par véhicule le décret précise qu’il s’agit de véhicule terrestre à moteur. L’éthylotest peut être chimique, non usagé, bien entendu, ou électronique. Il ne doit pas être périmé et il doit porter mention d’une certification ou marque indiquant sa conformité avec les normes légales en France.

Le conducteur qui n’est pas en capacité de présenter un éthylotest ne risque pas de sanction particulière, sinon un rappel à l’ordre. Cette mesure a pour vocation d’encourager l’autocontrôle et d’inciter chaque conducteur à se responsabiliser en vérifiant son alcoolémie au moment de prendre la route.

Ethylotest électronique

A la différence du chimique, l’éthylotest électronique est réutilisable. Il s’utilise environ 1 heure après la dernière prise d’alcool. Il suffit de le mettre en marche puis souffler dans l’embout. L’appareil mesure le taux d’alcool présent dans un litre d’air expulsé et le convertit pour afficher une estimation du taux d’alcool dans le sang. Il a l’avantage d’offrir un affichage rapide mais surtout clair et facile à interpréter car chiffré.

C’est ce type d’éthylotest qui est utilisé par les forces de l’ordre pour les contrôles préliminaires. Plus cher que le chimique, il est cependant disponible à la vente publique. Attention, il en existe à tous les prix mais ils ne sont pas tous de qualités égales. Vérifiez bien lors de votre achat que le produit affiche le logo NF.

L’éthylotest électronique doit être calibré environ une fois par an sous peine d’afficher des résultats erronés. La plupart sont vendus avec ce qu’il faut pour le faire soi-même ainsi qu’une notice explicative.

Si l’appareil est simple à utiliser et le résultat facile à lire, son inconvénient principal reste son prix élevé et le résultat n’est pas non plus toujours précis car il dépend de la variation du souffle de l’usager.

Ethylotest chimique

C’est le plus courant et le plus simple à utiliser. A usage unique, l’éthylotest chimique réagit à la présence d’éthanol dans le souffle de l’usager.

L’éthylotest chimique se compose généralement d’un embout, d’un capteur chimique composé d’ions de couleur orange et d’un ballon à gonfler. En soufflant pour gonfler le ballon, l’air est filtré par les ions qui réagissent à la présence d’éthanol dans l’air expulsé. Si c’est le cas, ils deviennent verts. S’ils restent orange, c’est que tout va bien. La notice fournit permet d’établir une échelle de taux en fonction de la nuance obtenue.

Facile et rapide à utiliser, il ne demande rien de plus de la part du conducteur que d’ouvrir le sachet ! Il présente aussi l’intérêt d’être moins cher que son confrère électronique. Comme ce dernier, il faudra vérifier à l’achat qu’il porte bien la mention NF.

Si vous n’êtes pas consommateur régulier d’alcool et qu’il s’agit avant tout pour vous de respecter le Code de la Route, c’est l’éthylotest qu’il vous faut dans votre véhicule.

Quid de l’éthylotest intégré au véhicule ?

On entend de plus en plus parler de l’éthylotest anti-démarrage. Obligatoire dans les autocars depuis le 1er Septembre 2015, ils sont de plus en plus souvent proposés en équipement pour les voitures récentes et nombreux se posent la question de le rendre obligatoire à terme pour tous les véhicules.

Intégré au véhicule, l’éthylotest anti-démarrage analyse le taux d’alcool dans le souffle du conducteur, si l’appareil détecte un taux plus haut que la limite autorisée, il bloque le démarrage du véhicule. Ainsi à chaque démarrage, l’utilisateur souffle et a 5 minutes pour démarrer le véhicule. S’il souhaite recommencer un test qui s’est révélé positif, il doit attendre en moyenne 30 minutes pour recommencer.

Cet équipement ne représente pas un surcoût énorme et a l’avantage de protéger directement la vie du conducteur et des passagers en empêchant le démarrage de la voiture. Pour le moment, il n’est pas de série sur tous les véhicules.

A noter que, bien entendu, les véhicules équipés n’ont pas besoin d’avoir en plus un éthylotest dans leurs voitures. L’éthylotest anti-démarrage suffit à remplir l’obligation du décret de 2012.

Et vous pour quel éthylotest avez-vous opté ?

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