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Jeunes conducteurs : les mauvaises habitudes à éviter

Jeunes conducteurs : les mauvaises habitudes à éviter

Les mauvaises habitudes de conduite sont responsables de nombreux accidents de la route chaque année. Et les jeunes conducteurs sont particulièrement concernés par cette thématique.

En effet, lorsque l’on obtient le précieux sésame qu’est le permis de conduire, la tentation de s’émanciper des bonnes pratiques inculquées par les moniteurs d’auto-école est grande. Faisons le point sur les dérives fréquentes et nos conseils pour rester un conducteur exemplaire.

Les mauvaises habitudes de conduite des jeunes conducteurs

Bien qu’elles ne soient pas l’apanage des jeunes conducteurs, voici les usages condamnables que l’on retrouve particulièrement au sein de cette population.

Le téléphone au volant

Parmi les mauvaises habitudes de conduite les plus fréquentes chez les jeunes conducteurs, l’usage du téléphone au volant figure en bonne place. Entre les applications de messagerie instantanée et les réseaux sociaux, les jeunes conducteurs sont souvent inondés de notifications alors qu’ils conduisent.

D’après le dernier baromètre de la Sécurité Routière, ils semblent moins disposés que leurs aînés à remettre la consultation de leur smartphone à plus tard lorsqu’ils reçoivent une sollicitation sur leur mobile.

La vitesse trop élevée

La vitesse est une autre dimension pour laquelle les jeunes conducteurs oublient vite les règles établies par le Code de la Route. Portés par le sentiment de liberté offert par l’obtention du permis de conduire, les jeunes conducteurs développent souvent une confiance démesurée en leurs capacités.

Pour peu que l’obtention du permis s’accompagne de l’acquisition d’un premier véhicule, le risque de conduire au-delà des limitations de vitesse s’avère plus grand. En effet, les nouveaux propriétaires sont désireux de voir les performances de leur nouvel engin.

La fatigue

La somnolence au volant est un autre phénomène auquel sont particulièrement exposés les jeunes conducteurs. Impatients d’arriver à destination, nombreux sont ceux qui ont tendance à ignorer les signaux envoyés par leur corps.

Autre facteur à prendre en compte en tant que jeune conducteur, une fatigue plus rapide que les conducteurs expérimentés. La concentration demandée par la conduite n’est pas habituelle pour les néo conducteurs. Ainsi, cela leur demande plus d’énergie et la fatigue survient alors plus rapidement. Des pauses plus régulières sont une solution pour réduire le risque de somnolence.

L’alcool au volant

Conduire en ayant bu est une mauvaise habitude dont il faut se départir. Rappelons que pour les permis probatoires, le taux maximum autorisé est de 0,2 g par litre de sang, soit 0,1 mg par litre d’air expiré. En somme, 0 verre d’alcool si vous voulez prendre le volant.

Les risques de ces mauvaises pratiques pour les jeunes conducteurs

Comme l’indique la Sécurité Routière, il convient d’être prudent concernant ces pratiques, car elles sont responsables d’une majorité d’accidents chaque année.

En effet, consulter un téléphone pendant que l’on conduit peut paraître anodin, mais cela réduit la concentration portée sur la route. Le conducteur aura ainsi de moins bons réflexes s’il se retrouve dans une situation où il doit réagir rapidement. Il en va de même pour la vitesse, qui réduit le temps disponible pour analyser l’environnement et s’adapter.

Au-delà du risque d’accident, ces mauvaises habitudes constituent des infractions pour la plupart, et sont ainsi susceptibles d’engendrer une amende et un retrait de points. En permis probatoire, le risque de retrait de permis est alors plus important.

Les stages de récupération pour permis probatoire

Peu de personnes le savent, mais lorsqu’un conducteur novice commet une infraction sanctionnée par un retrait d’au moins 3 points, la législation l’oblige à réaliser un stage de récupération en période probatoire. Ce stage doit alors être effectué dans un centre agréé dans un délai de 4 mois. La participation à ces stages peut par ailleurs permettre de demander le remboursement de l’amende liée à l’infraction commise.

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