Le territoire français compte pas moins de 4 700 radars sur ses routes. Une surveillance de la vitesse nécessaire afin de protéger les usagers et garantir une certaine sécurité sur nos routes.
À l’approche des vacances d’été, alors que les Français sont toujours plus nombreux à adopter la voiture pour se rendre sur leurs lieux de vacances, voici un rappel détaillé des radars qu’il est possible de croiser.
Radars fixes
Ce sont les radars que l’on repère le plus facilement. Implantés sur les bords de routes, ces radars se déclenchent automatiquement quand ils détectent un véhicule qui roule au-delà de la limite de vitesse autorisée.
Radar classique ou double sens
Ce sont les premiers à avoir été installés sur nos routes. Dans un sens ou à double sens, ce sont ceux que l’on détecte le plus facilement sur le bord de la route dans leurs boîtes grises.
Ils sont toujours signalés en amont et généralement déployés dans des zones accidentogènes ou sur des axes très fréquentés afin de faire baisser la vitesse.
Radar discriminant
Moins nombreux sur les routes, les radars discriminants sont capables de faire la différence entre les types de véhicules.
Sur un cliché avec plusieurs véhicules, ils sont en mesure de déterminer lequel est en excès de vitesse.
Comme les radars classiques, ils sont signalés par un panneau en amont.
Radar tronçon
Appelé aussi radar vitesse moyenne, le radar tronçon est composé de 2 caméras et lecteurs de plaques disposés à 2 points de contrôle. Le radar calcule ainsi la vitesse moyenne d’un véhicule qui roule sur le tronçon entre les 2 points de contrôle.
L’infraction ne peut être constatée qu’au franchissement du deuxième point. Il est aussi toujours signalé par un panneau en amont.
Ces 3 radars offrent une marge d’erreur de 5 km/h en-dessous de 100km/h et 5 % de la vitesse constatée au-dessus de 100 km/h.
Radars mobiles
Ces radars sont embarqués dans un véhicule de contrôle et utilisés par des agents assermentés.
Radar embarqué
Ce dispositif est installé dans un véhicule qui stationne sur le bord de la route selon les directives du préfet de département. L’infraction est ainsi directement constatée par les forces de l’ordre.
Contrairement aux radars fixes, ce type de radar n’est pas indiqué par une signalisation.
Comme les dispositifs de contrôle fixes, il offre une marge d’erreur de 5 km/h en-dessous de 100km/h et 5 % de la vitesses constatée au-dessus de 100 km/h.
Radar nouvelle génération
Présents dans des véhicules banalisés conduits par les forces de l’ordre ou des sociétés privées, ces radars roulent avec vous sur les routes !
Comme pour le dispositif embarqué, le préfet du département décide de sa zone d’intervention en fonction de la dangerosité d’une route ou de la densité du trafic sur certains secteurs.
Là aussi, le conducteur n’est pas averti de sa présence et le flash est infrarouge donc non-visible par les conducteurs.
Sa marge d’erreur est un peu plus importante : 10 km/h au-dessous de 100 km/h et 10 % au-dessus de 100 km/h.
D’autres types de radars
En plus des dispositifs fixes et mobiles, il existe d’autres radars pour des usages précis.
Radar feu rouge
Il permet de caractériser le franchissement d’un feu rouge. Il prend 2 clichés : le premier au franchissement de la ligne de feu et le second si le véhicule continue d’avancer.
Si le véhicule franchit la ligne mais s’arrête, cela ne donnera pas lieu à une contravention. C’est le 2ème cliché qui caractérise l’infraction.
Sa présence n’est pas indiquée.
Radar passage à niveau
Il se déclenche lorsqu’un véhicule franchit le passage à niveau alors que les feux clignotent. Comme pour le radar de feu, il prend 2 clichés : le premier au franchissement et le second si le véhicule continue sa route.
Comme pour le radar de feu, c’est le 2ème cliché qui caractérise l’infraction.
Aucune signalisation n’indique sa présence.
Radar de stop
Grâce à une caméra et un lecteur de plaque, le dispositif détecte les véhicules ne marquant pas l’arrêt à un stop et transmet les clichés aux autorités pour contravention. Les automobilistes ne sont pas avertis de sa présence.
Radar tourelle
En service depuis 2018, ce radar haut de 4 mètres peut être déplacé dans 5 cabines différentes. Il sert au contrôle de vitesse en scannant jusqu’à 126 véhicules sur 5 voies sur une portée de 100 mètres dans les 2 sens.
Il peut aussi contrôler d’autres infractions comme le franchissement de feu rouge, le non-respect des distances de sécurité ou le dépassement par la droite ou encore le téléphone au volant ou le non-port de la ceinture. L’Etat prévoit de déployer plus de 1 200 radars de ce type à l’horizon 2024.
Radar chantier
Ils ont pour but de forcer les automobilistes à ralentir aux abords des chantiers afin de protéger le personnel qui travaille sur les routes. Ce radar est semi-fixe et installé en bord de route.
Il contrôle la vitesse dans les 2 sens et est signalé par un panneau en amont.
Radar Pédagogique
Installés dans des zones estimées dangereuses, les radars pédagogiques informent les conducteurs sur leur vitesse.
En général, quand la vitesse autorisée est dépassée un message informe le conducteur qu’il roule trop vite. Aucune sanction n’est donnée, il ne s’agit que de faire prendre conscience aux usagers de la route de leurs comportements.
Radars : combien de points je risque de perdre ?
En cas d’excès de vitesse
Excès de vitesse | Amende forfaitaire | Retrait de points |
Inférieur à 20 km/h |
|
1 point |
Inférieur à 30 km/h | 135 € | 2 points |
Inférieur à 40 km/h | 135 € | 3 points |
Inférieur à 50 km/h | 135 € | 4 points |
Autres infractions contrôlées par les radars
Infractions | Amende forfaitaire | Retrait de points |
Feu rouge | 135 € | 4 points |
Non-respect du stop | 135 € | 4 points |
Franchissement de passage à niveau | 135 € | 4 points |
Téléphone au volant | 135 € | 3 points |
Non-port de la ceinture de sécurité | 135 € | 3 points |
Ces infractions s’accompagnent aussi d’une amende forfaitaire en fonction de la classe de la contravention associée.