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L’échappement à moto : tout ce qu’il faut savoir

L'échappement à moto : tout ce qu'il faut savoir

Le pot d’échappement, pièce centrale de la mécanique, est cet équipement moto qui sert à évacuer les gaz de combustion hors de la zone moteur. Au même titre qu’une durite aviaton, un clignotant, un sabot moteur ou la selle, le pot d’échappement est un élément de personnalisation pour les motards.

Le pot d’échappement à moto : à quoi ça sert ?

Le pot d’échappement, pour les voitures comme pour les motos, a pour but de laisser s’échapper les gaz brûlés qui peuvent créer un dysfonctionnement pour le moteur et être nocifs pour la santé : c’est pourquoi il est toujours placé à l’arrière du deux-roues.

Les pots d’échappement ont aussi pour utilité de réduire les émissions de ces gaz polluants et réduire la pollution sonore grâce au silencieux.

Quatre pièces constituent le pot d’échappement, chacune ayant une fonction précise.

Le collecteur d’échappement, comme son nom l’indique, regroupe les sorties des cylindres vers une sortie commune. Le collecteur peut parfois contenir un catalyseur, destiné à réduire la pollution.

Il est placé non loin du moteur et toujours avant le silencieux. Le collecteur est souvent recouvert de bande thermique sur les motos custom afin d’éviter le nettoyage régulier de celui-ci.

Ensuite, pour certains collecteurs, la valve d’échappement qui a une double fonction. Lorsqu’elle est en position fermée, elle réduit le volume sonore à bas régime et surtout apporte du couple (force moteur).

Elle réduit les pertes par «courcircuitage», c’est-à-dire le passage direct des gaz frais dans l’échappement lors de la phase de croisement des soupapes.

À régime moteur plus élevé, la valve passe en position ouverte, libérant ainsi la sonorité du moteur jusqu’à la limite du bruit validé lors du test d’homologation.

Le raccord quant à lui est la pièce qui fera la jonction entre le collecteur et le silencieux. Lorsque le raccord est défectueux, le niveau sonore de l’échappement augmente très fortement.

Enfin, le ou les silencieux d’échappement ralentissent et détendent les gaz afin de les refroidir et de diminuer le bruit grâce à la chicane ou DB killer.

C’est cette partie de l’échappement qui amène un style visuel et acoustique à la moto. Mais c’est avant tout une pièce technique qui améliore ou dégrade les performances du moteur et son fonctionnement si elle n’est pas correctement utilisée.

La réglementation du pot d’échappement d’un deux roues

Circuler à deux-roues avec un pot d’échappement mal entretenu, percé ou non-homologué expose le propriétaire du véhicule à une contravention de 4e classe, soit une amende forfaitaire de 90 €, pour toute émission de bruits susceptibles de causer une gêne aux riverains selon l’article R318-3 du code de la route.

Le but de cette réglementation est de limiter notamment en zone urbaine l’usage « sauvage » des mini-motos, pit-bikes, moto-cross et autres quads non homologués.

Mais, elle sanctionne aussi les motards qui modifient leurs pièces et accessoires moto avec par exemple le retrait de la ou des chicanes réduisant le bruit.

Dans la majorité des cas, l’oreille suffit pour repérer l’infraction, sans recourir à des appareils de contrôle de type sonomètre.

Comment choisir son pot d’échappement ?

Avant tout achat – surtout d’occasion – il est important de s’assurer que les systèmes d’échappement sont bien homologués et que le DB killer n’a pas été modifié.

Aussi, pour soigner le look de son deux-roues, le motard aura le choix parmi un certain nombre de modèles. Le poids de l’échappement peut jouer sur le comportement général de la moto.

Les constructeurs proposent souvent un épais silencieux universel en inox. En les remplaçant par des modèles adaptables en carbone par exemple, on gagne en poids.

Il existe aussi différents matériaux. Les pots en acier sont peu adaptés aujourd’hui, car ils survivent très mal à la corrosion. Il est conseillé de se tourner vers un échappement inox moins cher que celui d’origine.

Le carbone peut se dégrader avec la chaleur et les vibrations. Les rivets peuvent également prendre du jeu et le silencieux peut vite devenir plus bruyant surtout si la matière absorbante n’est pas changée régulièrement.

Plus durable, le titane a tendance à chauffer plus rapidement que le carbone : vous risquez de vous brûler si les pots sont situés sous la selle.

Pourquoi changer de pot d’échappement moto ?

Les amateurs de tuning deux-roues cherchent généralement un pot d’échappement qui donnera des sonorités plus « viriles ».

Car les fabricants proposent des pots silencieux moto et imposants, au son peu flatteur.

Les accessoiristes moto et scooter proposent des dispositifs complets au design attrayant.

Si changer son silencieux permet de redonner un look plus personnel à sa moto avec un style racing GP, ou réduire légèrement le poids, il peut aussi augmenter très légèrement les performances de sa machine de quelques chevaux.

Les performances peuvent être plus radicalement modifiées lors de l’installation d’une ligne d’échappement complète et adaptable, de diamètre plus gros.

Il sera alors peut être nécessaire de la coupler à un filtre à air adéquat, de revoir la carburation ou la cartographie moteur (pour une injection) voir même d’ajouter d’un boîtier additionnel.

Mais, attention une ligne complète qui augmente la puissance d’origine n’est pas homologuée pour la route : ces changements sont réservés pour le motocross tout terrain et la conduite sur piste.

En position haute ou en position basse, le choix de silencieux est aujourd’hui large.

Mais, changer uniquement cette pièce sur sa moto ne permettra pas de jouer sur la puissance. Selon sa forme et sa conception, elle donnera simplement un caractère spécifique au moteur.

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