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Fatigue au volant : les conséquences sur la conduite

Fatigue au volant : les conséquences sur la conduite

D’après les chiffres officiels de la Sécurité Routière, le risque d’accident est 8 fois plus important lorsqu’on somnole. Le constat est là, la fatigue au volant est un sujet à prendre très au sérieux, au même titre que la consommation d’alcool au volant ou le port de la ceinture de sécurité. Découvrez nos conseils pour reconnaître les signes de fatigue et comment agir pour éviter les accidents.

Fatigue au volant : surveiller les symptômes

La fatigue au volant peut s’inviter sur n’importe quel trajet. On la constate le plus souvent lors des déplacements sur autoroute, mais aussi lors des déplacements quotidiens comme le trajet domicile-travail !

Quels sont les signes de fatigue au volant ?

Avant toute chose, il est important que vous appreniez à détecter les signes de fatigue transmis par votre corps. Parmi les symptômes les plus fréquents, nous pouvons notamment citer :

  • des bâillements répétés,
  • l’envie de se frotter les yeux,
  • un inconfort général qui incite à changer régulièrement de position,
  • la vision floue,
  • la perte d’attention envers les éléments et les personnes qui vous entourent,
  • la nuque qui se noue,
  • une certaine irritabilité.

Bien que ces symptômes soient les plus courants, la manifestation de la fatigue reste propre à chaque individu. Nous ne réagissons pas tous de la même manière face à elle. Soyez donc à chaque instant à l’écoute de votre corps pour être en mesure de repérer les signes de fatigue lorsqu’ils se présentent.

Quelles conséquences sur la conduite ?

Tous les symptômes précédemment cités ont une conséquence directe sur votre conduite. On remarque notamment que la fatigue impact directement votre acuité visuelle : votre champ de vision est réduit et votre lecture de la route est limitée. Votre cerveau a plus de mal à traiter l’information et à analyser l’environnement.

Par ailleurs, lorsque vous êtes fatigué(e), vos réactions aux stimuli externes se trouvent considérablement affectées et vous réagissez plus lentement. Votre concentration est grandement réduite, vous aurez alors des difficultés à maintenir une vitesse adaptée et une trajectoire régulière. Ce type de conduite peut surprendre les autres usagers de la route, c’est ainsi que les accidents arrivent.

Fatigue au volant : attention à la perte de points !

Lorsque l’on est fatigué, il n’est pas rare de commettre plus d’erreurs notamment des erreurs d’inattention : refus de priorité, absence de marquage d’un stop, feu rouge, excès de vitesse. Outre le risque d’accident, ces infractions sont passibles d’un retrait de points.

À noter qu’un agent des forces de l’ordre peut vous retirer jusqu’à 8 points de permis s’il relève plusieurs infractions au code de la route. Si votre solde est déjà diminué par des infractions antérieures, vous devez alors sans attendre, vous inscrire à un stage de récupération de points si vous ne voulez pas perdre votre permis de conduire.

Comment éviter la somnolence au volant ?

La fatigue au volant ne peut pas être combattue par des subterfuges. Si vous en ressentez les symptômes, il n’y a qu’une seule solution : vous arrêter et vous reposer.

Faire des pauses régulières

Les messages d’information de la sécurité routière recommandent de faire une pause toutes les deux heures. Ce délai est un indicateur, nous vous encourageons à interrompre votre trajet plus souvent si vous en ressentez le besoin. Pour les conducteurs de deux-roues, des pauses plus régulières sont recommandées. Si vous avez la chance d’avoir un autre conducteur avec vous, n’hésitez pas à vous relayer.

Être accompagné et garder l’esprit en éveil

Essayez de garder votre esprit éveillé : écoutez de la musique, un podcast ou discutez avec vos passagers si vous en avez. Pour les longs trajets, nous ne pouvons que vous recommander de partir avec d’autres conducteurs ou au moins un copilote, qui pourra surveiller votre état de fatigue et vous inciter à faire des pauses. À moto, essayez de voyager à plusieurs et surveillez la conduite de vos collègues. Les intercom sont des dispositifs intéressants pour rester à l’écoute de tous.

Bien dormir avant le départ

On ne le répétera jamais assez, mais conduire n’est pas à prendre à la légère. Une bonne nuit de sommeil est indispensable afin de vous sentir reposé(e) et dans de bonnes dispositions pour conduire. Si au moment du départ, vous ne vous sentez pas en état de conduire, il peut être préférable de reporter le trajet de quelques heures.

En espérant que ces conseils vous aideront à prendre conscience de l’impact de la fatigue sur votre conduite et à éviter les risques inutiles. Un dernier conseil si vous avez une conduite sportive : votre cerveau est davantage sollicité afin de traiter plus rapidement les informations, la fatigue risque de survenir bien plus tôt, prenez alors plus de pauses.

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