[infographie] Permis probatoire et conduite accompagnée AAC

La période probatoire du permis de conduire avec l’apprentissage de la conduire en conduite accompagnée et par l’apprentissage de la conduire normale :conduite accompagnée

L’infographie ci-dessous montre que la période probatoire est différente et le nombres de points supplémentaires annuels acquis sur le permis de conduire est supérieur en suivant le cycle de la conduite accompagnée (AAC) et le cycle de l’apprentissage classique directement en auto-école.

Bien entendu, les points acquis par le jeune conducteur sont conditionnés par l’absence d’infraction donnant lieu à la perte de points du permis de conduire pendant cette période probatoire.

Périodes Probatoires et nombre de points du permis de conduire

Récupérer des points sur un permis probatoire

Récupérer des points sur un permis probatoire, c’est possible !

Depuis le mois de mars 2004, les nouveaux conducteurs dispose uniquement de 6 points sur 12 sur leur permis fraîchement obtenu. Au bout de trois ans sans infraction, le permis passe à 12 points. Seulement, tous les nouveaux conducteurs ne sont pas toujours très prudents et certains perdent rapidement leur capital de points. Des stages permettent alors de récupérer ces points perdus à condition qu’il vous reste au moins un point sur votre permis.

 

Le système du permis probatoire

Après la première année d’obtention du permis probatoire, 2 points sont ajoutés à condition de ne pas avoir commis la moindre infraction ayant causé une perte de points. Une deuxième année sans infraction permet d’obtenir 2 points supplémentaires. Et au bout des trois ans de la période probatoire, le nombre de points devrait alors passer à 12 pour un conducteur prudent. Pour les conducteurs ayant suivi un apprentissage anticipé en conduite accompagnée, la période de probation est plus rapide et ne dure que deux ans avec trois points à la clé pour chaque année sans infraction.

Jeune conducteur

La perte d’un ou de deux points sur le permis probatoire

Pour un ou deux points perdus sur votre permis probatoire, il est conseillé de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière même si ce n’est pas une mesure obligatoire. Il faut savoir que si un seul point est retiré de votre permis probatoire, vous pourrez le récupérer automatiquement dès lors qu’aucune autre infraction n’est commise durant les 6 mois qui suivent le retrait. Néanmoins, le stage vous permettra alors de rouler l’esprit tranquille.

 

La perte de 3 à 5 points sur le permis probatoire

Dans le cas où vous avez perdu trois à cinq points durant la période de probation, une lettre recommandée vous sera envoyée pour vous indiquer le retrait des points. Vous êtes alors tenu par la loi de suivre un stage de sensibilisation pour revenir à 6 points dans un délai de 4 mois après réception de la lettre. Le non respect de cette règlementation peut entraîner une amende ou même l’annulation de votre permis de conduire pour trois ans.

Permis de conduire probatoire à points

La perte de 6 points dès la première année de probation

Enfin, dans le cas où vous perdez directement vos 6 points dès la première année, votre permis probatoire est tout simplement invalidé et vous devrez attendre 6 mois au moins avant de devoir repasser les examens de code et de conduite. Passer par un stage de récupération de points n’est alors plus possible dans cette situation.

Jeunes conducteurs : zéro tolérance pour l’alcool

La conduite sous influence de l’alcool constitue l’un des facteurs majeurs d’accidents de la route. Les jeunes conducteurs en sont les principales victimes, ce qui pose la question de la tolérance zéro à l’alcool pour cette catégorie d’automobilistes. Encore une polémique lancée par Chantal PERRICHON qui pense qu’aujourd’hui, les autorités ont déjà du mal à contrôler une alcoolémie à 0,5g. Comment contrôler le 0 !

 

État des lieux

La législation française ne distingue pas les jeunes conducteurs des autres profils en ce qui concerne le taux limite d’alcool au volant. Pour rappel, celui-ci est fixé à 0,5 g d’alcool par litre de sang ou 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré. Bien qu’ils ne représentent que 9 % de la population française, les jeunes de 18 à 24 ans sont les principales victimes d’accidents de la route, des accidents qui sont parfois mortels.

Quelques pays européens comme la Roumanie, la Slovaquie ou la Hongrie ont déjà opté pour la tolérance zéro en alcool pour l’ensemble des conducteurs tandis que nos voisins helvètes ont interdit depuis le 1er janvier 2014 l’alcool aux détenteurs de permis de conduire à l’essai ou de permis d’élève conducteur. Cette mesure radicale fait son chemin en France malgré que cette idée attise encore le débat et est loin de faire l’unanimité auprès des automobilistes.

Interdire l’alcool aux jeunes conducteurs : la meilleure solution ?

Déjà évoquée en décembre 2012, la tolérance zéro en alcool pour les conducteurs entre 18 et 24 ans divise les protagonistes. D’un côté, les défenseurs de ce concept comme Marie-Rose Le Guern, coprésidente de l’association d’aide aux victimes de la route Mélodie, estiment que cette mesure permettrait de sauver des milliers de vies chaque année et d’éviter des drames dans de nombreuses familles. D’autre part, si les jeunes conducteurs se conduisent mieux, ils peuvent devenir un exemple pour leurs ainés, ce qui entrainerait la réduction des accidents pour toutes les tranches d’âge.

Alcool et jeunes conducteurs

Dans le camp adverse, des arguments solides sont aussi lancés. Ainsi, Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, et Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes, penchent pour une meilleure application des lois actuelles et l’accentuation de la fréquence des contrôles d’alcoolémie qui est d’une fois tous les cinq ans aujourd’hui. Par ailleurs, ils misent sur une campagne de prévention plus efficace et qui se passe aux alentours des lieux de fête. D’ailleurs, la récente campagne « Avant de mourir, je veux » met en avant le rôle primordial de « Sam », le « capitaine de soirée » qui ne boit pas afin de reconduire les autres à bon port. Dans tous les cas, l’adage « mieux vaut prévenir que guérir » reste tout à fait d’actualité dans le cas des jeunes conducteurs et des sans permis qui circulent chaque jour sur nos routes.

Différents moyens de financer son permis de conduire

Le coût moyen nécessaire pour obtenir un permis de conduire gravite autour de 1200 euros, ce qui n’est pas toujours à la portée de tous les candidats. Il s’agit pourtant d’un outil pratiquement indispensable pour se faire une place dans le monde de l’emploi. Heureusement, il existe un certain nombre de moyens qui permettent de financer son permis de conduire ou d’en réduire le coût.
ceinture de sécurité

Les opportunités pour les jeunes

Les jeunes de 16 à 25 ans disposent de plusieurs solutions de financement pour obtenir leur permis de conduire probatoire.

Le permis à 1 euro est un dispositif qui donne droit à un financement pour une première inscription destinée à obtenir un permis de la catégorie A ou B. De nombreuses écoles de conduite sont partenaires de cette opération, il suffit de consulter la liste fournie par le site des directions départementales des territoires pour les recenser. Cette aide est assimilable à un prêt à taux zéro puisque le candidat doit s’adresser à une banque ou un organisme de financement pour y accéder. Les intérêts sont pris en charge par l’État tandis que le capital est à rembourser à raison de 30 euros maximum par mois dans un délai de 40 mois.

Certaines municipalités proposent également aux jeunes de contribuer au financement de leur permis de conduire en leur octroyant une bourse, en contrepartie d’un engagement citoyen (soutien scolaire, associations caritatives…).

Dans le cadre de l’insertion professionnelle et sociale des jeunes, il existe aussi des initiatives comme le Fonds d’aide aux jeunes (FAJ) qui peuvent permettre aux candidats de bénéficier d’une aide financière pour obtenir un permis de conduire.

Les alternatives pour les chômeurs et travailleurs temporaires

Pôle Emploi intervient pour permettre aux chômeurs de décrocher leur permis de conduire en vue d’obtenir un poste. Une inscription d’au moins 6 mois dans la liste de demandeurs d’emploi est exigée ou une promesse d’embauche conditionnée par l’obtention du permis de conduire. Le contrat de travail promis doit être un CDD de 3 mois minimum.

Les travailleurs temporaires peuvent également s’adresser au FASTT ou Fonds d’action sociale du travail temporaire pour accéder à une aide en vue d’obtenir un permis de conduire qui faciliterait leur recherche d’emploi.

Le cas des personnes handicapées

Les personnes handicapées peuvent, dans certains cas, bénéficier d’un financement octroyé par l’AGEFIPH ou l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées. L’aide est attribuée à condition que l’obtention du permis de conduire soit indispensable pour accéder à un poste ou garder un emploi déjà acquis.

Zemanta Related Posts ThumbnailD’autres moyens de financement

À défaut de disposer des moyens nécessaires pour financer son permis de conduire, le candidat peut toujours s’adresser à sa famille ou à ses proches et demander leur soutien. Il est également possible de recourir à un prêt bancaire classique, mais si le profil le permet, le prêt à 1 euro reste le plus avantageux en termes d’emprunt.